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invitation pour le festival en corée


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Jour 3

Départ en bus pour le stade qui nous hébergera pendant 3 jours. Les chauffeurs ne semblent pas vraiment savoir comment s’y rendre, on sera même bloqués à un péage. Finalement nous arrivons au stade et débarquons nos affaires dans un chaos total, personne ne sachant où aller. Des petits stands ont été préparés, la France partagera la table avec le Canada. On nous avait demandé d’apporter des drapeaux, finalement l’organisation en a, les notres serviront à décorer notre stand, ils feront un joli cadeau pour notre interprète à la fin du festival.

Nous sommes invités à nous regrouper derrière des pancartes portant les noms de notre pays. Un joli mélange, tous le monde va voir tout le monde, on prend des photos en tenues traditionnelles, personne ne sait dans quel ordre on va défiler.

C’est à ce moment qu’on a eu la confirmation du sens de l’organisation typiquement coréen. Ils sont dévoués corps et âme à ce qu’ils font. Le directeur lui-même grimpe sur des chaises pour brancher des prises électriques. Mais chez eux l’improvisation de dernière minute est un système en lui-même. L’expression restera, au lieu de dire « à l’arrache » ou « à la wallagain » on dira désormais « à la coréenne ».

Bref le défilé devant les tribunes se fait tant bien que mal, puis nous nous alignons pour écouter les inévitables discours. En coréen et en anglais, ils prennent 2 fois plus de temps. Les archers finiront d’ailleurs assis sur le gazon.

Enfin les démonstrations s’enchaînent. On nous avait dit avoir jusque 20 minutes par démo, en pratique elles durent souvent moins de 5 minutes.

Le midi, nous découvrons les boîtes contenant l’inévitable soupe-riz-assortiments épicés, pour notre confort nous iront squatter une table vide au bout du stade. Pendant ce temps les hongrois nous font un show shamanique à grand renfort de sonorisation trop puissante, et alors que la migraine montre son nez, je vois passer devant moi un chinois avec un jeune garçon, dans les 7 ans. Le père veut apprendre à son fils comment utiliser l’arc. Au bout du terrain une levée de terre de quelques mètres lui permettra de tirer sans risque. C’est compter sans la capacité d’improvisation des enfants. Il lachera sa flèche en armant, ladite flèche part en l’air, dépasse la butte, traverse une haie et va dans un bruit retentissant heurter un poteau métallique sur le trottoir qui borde le stade. Alors que je m’étouffe avec mon riz, une tête apparaît au dessus de la haie. Un passant a manifestement vu la flèche passer juste devant lui… Guère rancunier, il renvoie la flèche et continue son chemin…

Le repas fini et la musique assourdissante enfin terminée, les démonstrations reprennent à un rythme rapide. Bonne aubaine pour nous qui voulons prendre le temps de défiler pour saluer les cartes avec nos drapeaux. Il faudra juste que je fasse sur place un schéma de la manière dont je veux que les cibles soient placées. Le fait que j’ai déjà envoyé ce schéma plusieurs mois auparavant n’aura servi à rien. Qu’à cela ne tienne, à grand renforts de gesticulations et d’explications, on arrive à placer les cibles à la fois pour Bruno et pour le Beursault. Il reste que comme tous bons français, nous ne voulons pas faire comme les autres. Pour le beursault, j’ai personnellement invité un archer de chaque continent à se joindre à nous. Bruno a retrouvé un couple d’allemands qui font du tir primitif, la femme se joindra à lui pour la démonstration de propulseur.

C’est là que ça va déraper.

Nous nous installons, nos invités nous rejoignent. Les archers du public, voyant certains des leurs venir sur le terrain se précipitent sur leurs arcs et viennent en masse. De 10 prévus au beursault on se retrouve 30. Bruno n’aura pas le temps de lancer sa sagaie plus de 4 fois, sa démonstration finira en cours de lancer au propulseur. Les organisateurs paniquent, ils nous pressent de finir au plus vite, argumentant qu’on va faire prendre du retard aux suivants. Nous n’auront le temps que de tirer une flèche sur chaque carte beursault. Chaque archer signera dignement la carte, sur les 2 cibles, un seul trou dans la zone marquante attestera qu’on s’est bien amusés mais que nous avons tous tiré comme des pieds. A noter qu’un des points est marqué par un tanzanien, ils ont beau avoir un matériel qui semble trop rustique pour fonctionner, il se montrera un des plus doués pour s’adapter.

Cette démonstration « participative » vous vaudra la sympathie des participants, même si elle ne s’est pas déroulée comme prévu, il y a bien eu un échange fraternel entre archers et c’est ce qui restera.

La journée de démonstrations finira plus tôt que prévu, nous aurions bien eu le temps de tirer un peu plus, mais qu’à cela ne tienne, nous seront mieux préparés l’an prochain.

Cependant un point viendra obscurcir cette radieuse journée, un sac d’un de nos camarades canadiens volé sur notre stand. Heureusement il ne contenait pas son passeport, mais beaucoup d’affaires personnelles. Les jours suivants, des policiers stationneront sur une chaise derrière les stands.

Le retour au BTC par bus se fera sans encombre, en 3 jours, soit 6 voyages, nous ne prendrons jamais le même chemin. Le dîner ressemblera aux autres repas, mais la nouvelle bouteille d’hydromel tchèque fera s’envoler la fatigue du jour, pendant un temps. Le soir, une démonstration est organisée. Un fabriquant d‘arc traditionnel en corne et un spécialiste des flèches en bambou nous montreront leurs talents. Ils sont jeunes, chacun fils d’un « trésor national », un artisan dont la qualité est reconnue dans le pays. Au milieu de la démonstration la fatigue me tombe dessus, je retourne dormir d’un sommeil réparateur.

A suivre…

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Jour 4

Le premier jour des compétitions. A peine installés, on nous presse de prendre place sur les pas de tir. Les pelotons de 5 ont été choisis par les organisateurs dans le but de mélanger le plus possible les archers. C’est une très bonne idée. Je suis moi-même dans le peloton 4. Le concours consiste en 5 tirs différents. Une biche en 3D à 20 m, une cible mobile de 80cm à 40 mètres, une cible japonaise de 100 cm à 60m, le tir mongol à 80m et le tir coréen à 120 m.

Sur la biche, 4 flèches. Autant sur la cible mobile qui s’avèrera difficile à atteindre, même si elle est moins rapide que prévu initialement. Pareil pour la cible nippone. La cible mongole est plus complexe. Leur tir tient plus du bowling que du FITA. A 80m sont alignés 2 rangées l’une sur l’autre de petits paniers. Il faut les faire tomber ou que la flèche soit plantée moins de 2m50 devant. Plusieurs archers ont des pointes spécifiques, genres de blunts oblongues afin de surfer sur l’herbe pour avoir plus de chance de toucher les paniers. Subtile nuance, ça ne compte que si la flèche a touché le sol dans les 2m50 devant les paniers. Jean-Marc touchera 3 fois les paniers mais ne marquera aucun point, ayant touché le sol trop loin avant la ligne. Je note mentalement la forme des pointes les plus efficaces, mes amis ébénistes d’Ermont pourront certainement en préparer pour l’an prochain. La cible coréenne est à 120m, loin, très loin. Normalement ils tirent à 145m mais dans un stade, même en diagonale ils n’ont pas cette distance. Ils consentent donc à tirer plus court. Cette cible est énorme, 2m par x2m65. Traditionnellement le tir coréen se fait par volées de 5 flèches, sur ce pas de tir donc 5 flèches seront allouées par archer.

Sans aucun échauffement ni possibilité de réglage, les premiers pelotons attaquent la compétition. Elle avance assez vite, les organisateurs nous demandent de tirer moins vite, de peur que tout soit bouclé en un seul jour au lieu de 2 prévus initialement. A la pause du midi, les cibles en place attirent tous les archers qui ont le temps de s’entraîner copieusement. Sans surprise les scores de l’après midi seront plus hauts que ceux du matin. Grogne dans certains stands. Heureusement qu’on ne va pas là bas pour la compétition.

A 17h, retour au BTC. Il est flagrant que la compétition sera terminée tôt le lendemain.

Les soirée dans les chambres commencent sérieusement à s’organiser, on trouve des îlots de lumières et de bruits à différents étages du BTC. Le supermarché le plus proche a été dévalisé de sa réserve de C4, explosif bien connu. En fait il s’agit de « Sojou », un alcool blanc de 20°, vendu en cannettes de 20 cl par pack de 6. Une marque porte le doux nom de C1, mais vu les dégâts qu’il provoque on le rebaptise vite C4. Dans l’ombre des alliances politiques se forment, dont nous n’auront idée que le lendemain soir…

A suivre…

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Jour 5.

Le matin départ du BTC. Un peu en retard, un français se faisant attendre... Autant pour notre réputation qui ne craint déjà plus grand-chose. En fait, mes petits camarades ont décidé d’aller faire du tourisme en ville au lieu de rester sur le stade à ne rien faire. Je me retrouverai seul ce jour là, à faire de la socialisation. Le bon moment pour continuer à discuter avec les autres archers, échanger des flèches aussi. En fait le WTAF est une grosse foire au troc, où chacun échange ses flèches avec celles des autres. Je regrette amèrement de n’avoir pas décoré des flèches spécifiquement pour l’occasion. Le concours avance tranquillement, les organisateurs font manifestement durer le plaisir. Quand les pelotons ont presque tous fini leur circuit, un mini arc fait son apparition. Les allemands ont manifestement attrapé le virus pendant une manche préhisto et cette petite merveille remporte un franc succès. Un gobelet en carton posé au sol servira de cible improvisée. Bruno me racontera avoir montré son mini arc à Jean-Marc la veille au soir. Devant l’incrédulité de l’innocent, Bruno, à un bout de la chambre, tire sur la porte, la flèche de plante dedans. On retrouve la même surprise sur le stade et comme à chaque fois que des mini arcs sont de sortie des mines réjouies de grands enfants s’amusant avec presque rien.

Mais la compétition touche à sa fin. Une remise des récompenses est organisée. Je découvre alors qu’il y a 2 catégories. Les coréens ont leur propre concours et les étrangers le leur. Crainte de ne pas avoir de coréen sur le podium ou de vexer les invités du pays, je ne saurais le dire. La cérémonie dédiée aux coréens se termine vers 15h, on nous annonce que pour finir la journée nous serons transportés dans un centre commercial. Bonne idée, sauf qu’à ce moment je me retrouve avec le stand des français sur le dos, et que j’ai aussi accepté de veiller sur les affaires des slovaques, parties en goguette avec les français. A 16h branle bas le combat, je range tout et un canadien m’aide à charger le bus. Les français arriveront au stade vers 16h30 et le trouveront vide. Ils n’auront plus qu’à reprendre le métro pour rentrer au BTC. Manque de chance, Alvaro qui les accompagnait aura le plus grand mal à retrouver ses affaires. Elles auront été emportées par les occupants d’un stand voisin, il ne retrouvera son matériel que 2 jours plus tard.

L’heure prévue de shopping se prolongera d’une demi heure, ce qui me laisse le temps de réviser mon texte pour le séminaire du lendemain. Par contre les réserves d’alcool sont remises à flot, la soirée sera animée.

A peine rentrés, au dîner un représentant de chaque pays est convie à une réunion. Elle a pour but de créer la WTAA, World Traditional Archery Association. Le projet semble déjà bien avancé, mais pour ceux qui le découvrent les questions se posent immédiatement, la controverse menace. Qu’est ce qui est traditionnel ou pas, comment est ce perçu dans divers pays, finalement les questions brûlantes seront remises à plus tard. Tout le monde est plus ou moins d’accord sur les buts de l’association. Etudier et promouvoir l’archerie traditionnelle est la priorité absolue. Le côté compétition est mis de côté. Cependant je crois percevoir que la compétition intéresse au plus haut point les coréens. Ils ont mentionné à plusieurs reprises leur ambition d’ajouter aux jeux olympiques l’archerie traditionnelle. Cependant l’assemblée présente est plus intéressée par les traditions que par les concours. La création de l’association est décidée. Son chairman est un coréen, député qui tient les cordons de la bourse. Le festival WTAF2008 coûte 300 000 dollars, et il n’y a que lui qui soit capable de les fournir. Ensuite le reste du bureau est élu. On utilise alors une méthode anglo saxonne. Aucun candidat ne se déclare lui-même. Il est proposé par 2 membres de l’association. Pour le poste de président, Bede Dwyer est élu. Cet australien fort sympathique et à la culture toxophile énorme a bien compris ce que désirent la majorité des représentants présents. Avec lui sont élus 3 vice-présidents. Daniel Seong, coréen, Murat Özveri, Turc et Posta Pal, hongrois. Aucun autre candidat n’étant déclaré, ils sont élus de fait. Certains grincements de dents montrent que l’un d’entre eux est loin de faire l’unanimité, mais sans aucune préparation des gens qui n’étaient pas prévenus, les nominations sont définitives. Je grince des dents moi même mais ne citerai personne ici ni ne préciserai ma pensée dans ce texte.

Après cette réunion, je pars me coucher, inquiet de la présentation que je dois faire le lendemain à la journée des séminaires.

A suivre…

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Jour 6

Le matin, départ pour un centre de congrès afin d’assister aux séminaires. Départ retardé pour attendre… Un français qui croyait que les séminaires se tiendraient au BTC. Je rends les armes, je ne les connais plus mes petits camarades. Je me rends compte qu’avec mon t-shirt je ne fais pas très sérieux, la majorité de orateurs ont sorti le costume cravate. Tant pis, je ferai avec. Certains orateurs ne sont pas là, des présentations sont ajoutées. Le programme de la journée est le suivant :

- Archerie mongole : On note une évolution des techniques de tir, surtout de l’ancrage, auparavant à la poitrine il se fait de plus en plus au visage. Les flèches plus légères et le tir à la cible en sont les raisons.

- Archerie turque 1 : Etude d’arcs anciens par tomographie sur ordinateur. Un médecin utilise les outils de diagnostic les plus modernes pour étudier la structure interne d’arcs turcs sans les abîmer.

- Archerie turque 2 : Monuments et unités pour le tir à distance en Turquie. Les turcs avaient pour tradition de monter des colonnes pour marquer les records de tir aux distances. De 300 au début du siècle ces colonnes ne sont plus que 26, souvent en mauvais état.

- Archerie turque 3 : Etude de documents sur els arcs turcs au moyen âge. Il semble qu’ils utilisaient aussi des arcs monoblocs en bois en plus des composites. Moins chers et plus rapides à produire ces selfbows avaient leur place dans l’archerie du moyen orient.

- Archerie Mandchoue : Des arcs composites très grands pour des flèches mesurant aisément 1m20. La portée de tir est réduite pour gagner en stabilité et en puissance à courte portée.

- Archerie hongroise : Etude d’un manuscrit vieux de 650 ans dont les illustrations servent de support à une découverte de l’évolution de l’archerie en Hongrie Explication de ce qui forme aujourd’hui le tir à l’arc traditionnel en Hongrie, méthodes de tir et cibles spécifiques.

- Archerie grecque : Présentation de l’archerie en Grèce pendant l’antiquité.

- Archerie japonaise : Etude du kyudo à travers les âges et sa perception dans la population actuelle.

- Archerie chinoise : Etude historique des techniques et matériels liés à l’archerie en chine ancienne.

- Archerie française : Présentation du Beursault, tir traditionnel français. Histoire et règles actuelles.

- Archerie indienne nord-américaine : Présentation d’un rituel servant à renier la civilisation indienne pour devenir citoyen américain(19ème siècle) et utilisation de l’archerie comme symbole dans ce rituel.

- Archerie Tchèque : Présentation de l’association d’archerie traditionnelle tchèque , son fonctionnement et les rassemblements qu’elle organise.

- Histoire de l’archerie en Asie : Evolutions des matériels et techniques au fur et à mesure des échanges internationaux à travers les âges.

- Archerie coréenne : Démonstration scientifique de la supériorité des arcs composites coréens.

- Archerie péruvienne : Présentation de l’initiative d’un professeur d’université au Pérou pour promouvoir l’archerie traditionnelle amazonienne.

A la fin de la journée je souffle, je peux enfin décompresser et profiter à fond de la réserve d’alcool disponible dans certains lieux du BTC…

A suivre…

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Jour 7

Ce jour de détente est voué à la visite en groupe de monuments divers. Après 1h30 de bus nous arrivons à un temple, une belle visite qui permettra de prendre une photo de groupe sympathique. Le midi, repas chaud dans un vrai restaurant, puis départ pour un musée national. J’y trouve un pan de mur gravé avec un archer devant un animal allongé. Plusieurs artéfacts préhistoriques et historiques, mais assez peu. Il semble que le musée des armées à Séoul soit rempli d’objets ayant trait à l’archerie, il faudra y aller un jour. L’après midi avance, nous ne visitions pas un petit village typique mais nous nous rendons directement sur une plage, une des plus belles de la province. En pleine ville, bordée de buildings bétonnés, la crique est belle, mais a certainement perdu de son charme originel. 3 Fadas se mettent en slip pour de précipiter dans les vagues. Deux Tchèques et Jean-Marc. Les coréens paniquent à l’idée de voir un invité blessé ou noyé, on s’en moque et tout le monde rigole bien. Heureusement Michal, un tchèque a acheté une robe à un mongol, elle servira aux nageurs à se revêtir dans choquer la pudeur des passants.

De retour au BTC, le temps de prendre une douche nous sommes conviés à la cérémonie de clôture. Discours enflammés avec rappel de l’ambition de rejoindre les jeux olympiques, remise des récompenses aux gagnants du concours et petits prix spéciaux. La France gagne le prix de la « traditional arrow ». Certainement le résultat de nos démonstrations «participatives» et aussi de la qualité de contact humain de Wendat qui a su leur transmettre le virus du lancer au propulseur. L’échange des arcs apportés par chaque délégation contre un arc coréen sonnera la fin des cérémonies et le début du repas, servi au milieu du terrain de foot. Les coréens ont mis les petits plats dans les grands, et loin de la popote de cantine, ce repas est très bon. Il se finira dans un sale état pour certains, un péruvien sombrant dans le sommeil d’un coup à mon côté pendant qu’un coréen n’arrivera pas à retrouver sa chambre tant que le polonais je l’y aura pas mené…

Mais déjà beaucoup prennent l’avion le lendemain matin à l’aube, les au revoirs se succèdent avec des promesses de se voir avant le prochain festival. L’Europe est petite en avion, on peut si aisément aller d’un pays à l’autre, il faut en profiter au maximum.

A suivre…

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Jour 8

Jour de départ pour la majorité des participants du festival.

Mes vaillants compagnons et moi même avions décidé de passer une nuit supplémentaire à Busan, nous avons donc demandé que des chambres d'hôtel nous soient réservées.

Réservation faite par téléphone la veille, garantie sans problème.

A la coréenne…

Aller au métro avec tout notre barda fut fatiguant.

Sortir du métro sans savoir où se situe l’hôtel fut agaçant.

Ne pas pouvoir joindre l’hôtel faute de correspondant parlant anglais fut irritant.

Heureusement, au cours de leurs errances nocturnes, certains avaient remarqué ledit hotel.

Après une reconnaissance hâtive, il fut localisé puis rejoint.

Aucune réservation ne semblait avoir été faite.

Mais surtout, ce qu'on n 'avait pas prévu, c'est qu'on irait passer la nuit dans un "love hotel", un lieu de détente pour couples si vous préférez l'expression.

Notez que la réceptionniste n'eût pas l'air surprise quand nous avons demandé une chambre pour 3 hommes, certainement blasée...

Le premier mot que put dire notre grand Wendat en entrant en premier dans la chambre fût "Mais c'est une blague?".

Pénétrant dans la chambre derrière lui, je fus aussi surpris de voir en tout et pour tout un seul et unique lit, grand, certes, mais rond...

Alvaro, entrant derrière nous, nous regardait avec un air très inquiet.

Heureusement le gérant nous amena 2 futons qui nous firent pousser de profonds soupirs de soulagement.

Mais à part sa spécialité, il était bien cet hôtel. Propre, un prix raisonnable, bien placé.

La suite de la journée fut dédiée au shopping, avec comme guide notre interprète qui avait été rejointe par une camarade d’étude de langue.

La soirée terminée au bowling, qui possède à ma grande surprise une paire de chaussures à ma taille, le retour à l’hôtel sonnait le glas de notre séjour en Corée du Sud.

Mais pas de l’organisation « A la coréenne « …

A suivre…

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Jour 9

Notre avion décollant à 07h00 de Busan , nous avions prévu un peu large, prudents. A notre grand soulagement, 2 Vans réservés par téléphone la veille nous attendaient bien à 4 heures devant l’hôtel. L’aéroport était entièrement fermé, sans lumière. Nous nous trouvions donc dans le noir, devant les portes vitrées désespérément closes, en compagnie de golfeurs asiatiques aussi endormis que nous. Heureusement vers 5 heures on nous ouvrit les portes, nous permettant d’aller au chaud mais toujours dans le noir. Seuls des téléviseurs diffusaient une lumière glauque dans le hall désert. L’enregistrement des bagages avec nos tubes énormes posait toujours le même problème, mais nous étions désormais rôdés à la manœuvre et ils passèrent relativement aisément le contrôle de sécurité. Ce ne fut pas le cas des valises. Jean-Marc fut appelé pour retirer de sa valise un briquet. Ma valise en contenant un autre passa sans anicroche, Wendat fut à son tour appelé pour ôter un briquet de son sac. Sauf qu’il n’avait aucun briquet dedans. Après discussion la sac repassait aux rayons X et ne contenait effectivement aucun briquet…

L’avion décolla de Busan à l’heure, mais la voyage durait longtemps. Trop longtemps en fait. Une nappe de brouillard avait fait fermer l’aéroport d’Incheon ou nous devions atterrir pour prendre l’avion d’Helsinki. Qu’à cela ne tienne, nous atterrissons à Gimpo, le « Orly » de Séoul. Mais alors que tout le monde se précipite vers la porte de l’avion pour sortir, on annonce une éclaircie sur Inchéon. Le temps de refaire le plein de kérozene, nous redécollons pour Inchéon.

A l’arrivée, toujours le souci de récupérer nos bagages oversize. Wendat et moi attendons pendant que les autres foncent à l’enregistrement de Finnair. Nos tubes arrivent finalement à l’heure à laquelle notre avion devait décoller. Ruée dans les couloirs et dans les halls de l’aéroport, orientation à l’instinct pour trouver notre petit groupe sagement installé, l’avion de Finnair a été purement et simplement annulé…

Nous sommes finalement redirigés sur un vol direct pour Paris, et nous arriverons à la même heure que prévu initialement.

Fatigués, pliés en quatre mais ravis de cette expérience fantastique.

Ca valait vraiment le coup. Et encore, j’ai oublié de vous raconter plein de choses. J’espère que mes petits camarades vous donneront aussi leurs impressions sur ce festival mémorable.

FIN.

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Voilà, j'ai enfin fini de faire le tri:

563 Photos de la Corée

Il est préférable de lire les photos dans chaque dossiers ( colonne de droite) elles sont trièes par journée , en commançant par Corée-N°1 ect.

Sur l'accueil et les moyens mis en place par les Coréens, le plaisir et la diversité des rencontres, l'extrordinaire au quoditien les photos parlent d'elles même.

Je n'ai pas grand chose à ajouter au compte rendu de Ralph., si ce n'est que pour certain la guerre de 14 ne semble pas fini et qu'ils sont près à y repartir. Il est des tensions au coeur de l'Europe qui sont loin d'être réglées.

Ce nationalisme là est effrayant. Ceci n'ayant pas avoir avec l'archerie, j'en resterai là.

Edited by wendat
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Sur la deuxième photo de Corée numero 1 on reconnait très clairement Jurgenn Junkmans et sa compagne Maren Petersen qui sont ses habitués des manches. Jurgenn est aussi un exellent facteur d'arc et un mec très sympa....

Je confirme, c'est elle qui a rejoint Wendat pour le tir au propu et leur mini arc a fait sensation.

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En tout cas, le recit était très sympa et les photos snt superbes (même si certaines son floues... l'émotion sans doute :P )

Les photos de la chambre sont floues non pas à cause se l'émotion mais à cause des ronflements... :whistling: Heureusement qu'il n'a pas fait de vidéo avec le son !

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