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Trempées Ou Non ?


Anke
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.....

A partir du moment où il y a eu l'évolution des bas fourneaux vers les hauts fourneaux, on a pu produire les loupes avec suffisement d'acier pour ne plus avoir à utiliser ce procédé long, fastidieux ...

Il semblerait qu'avant le 15e siècle ce soit la décarburation qui semblait longue et fastidieuse .....

attention de ne pas juger les procédés avec nos yeux du 21 e siècle !!!

aujourd'hui pour faire des frites on va chercher des frites surgelées en grande surface et on les plonge dans la friteuse

ma mère prenait ses patates directement chez le fermier et avec un couteau elle épluchait les dites patates avant de les couper en frites puis de les cuire

dans les 2 cas on obtient des frites mais la partie longue et fastidieuse (éplucher les patates couper les frites et les précuire) que nous nous ne voyons plus nécessite une usine pour la préparation et un congélo pour la conservation .....

Au regard de la cop 21 du mois de décembre : quel est le procédé le moins énergivore ? le plus traditionnel ? le meilleur pour la santé et pour le goût ? le moins chronophage pour une ménagère ? le moins gourmand en équipement ?

essayez de répondre à ces questions sans biaiser vos réponses par des jugements de valeurs et des a priori de société ....... et puis ensuite revenez sur vos questions de métallurgie en vous disant que le conception du gaspillage était sans doute différente au moyen age qu'actuellement mais qu'absence de gaspillage ne veut pas dire rareté !

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Ceci dit ce n'est pas parce qu'un bas fourneau ne produit que des petites loupes de fer doux qu'il n'est pas possible à l'époque de travailler avec des batteries de bas fourneaux en série.

c'est sûr, et il existe aussi des bas fourneaux assez balaises, cf. la méthode traditionnelle de fabrication du tamahagane au japon : ça pouvait se faire dans des bas fourneaux de plusieurs mètres carrés de surface. un bas fourneau de cette taille donne une loupe assez énorme, bien sûr tout n'est pas exploitable mais ça permet de faire quand même une tripotée de katana à partir d'une seule loupe.

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aujourd'hui pour faire des frites on va chercher des frites surgelées en grande surface et on les plonge dans la friteuse

ma mère prenait ses patates directement chez le fermier et avec un couteau elle épluchait les dites patates avant de les couper en frites puis de les cuire

La vache, t’habite en Belgique et tu manges des frites congelées ?

Je t'assure que dans certains coins reculés il existe encore des gens qui font eux-mêmes leurs patates et leurs frites. :06:

Edited by fragaria vesca
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La vache, thabite en Belgique et tu manges des frites congelées ?

Je t'assure que dans certains coins reculés il existe encore des gens qui font eux-mêmes leurs patates et leurs frites. :06:

Présent! Dans mon village il y a la plantation de patate en commun de beaucoups de voisins. Un a le tracteur, un autre la machine a planté, un autre le champ et au final sa marche bien.
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étant métallo de métier et pour avoir pas mal lu sur le sujet, il est fatalement arrivé à tout forgeron qui se respecte d'avoir remarqué un changement de dureté sur des aciers refroidis "vite" au baquet et pas abandonnés au sol. De là à conclure qu'il en avait su tirer parti, il n'y a rien d'étonnant. Ces artisans avaient aussi remarqué que le minerai venant d'une mine donnait un métal plus raide qu'un autre venant d'ailleurs d'où les assemblages possibles monture/tranchant.

Moi qui "abime" du métal tous les jours, je sais que les étincelles d'un bout de fer sur la meule n'ont ni la même couleur ni la même forme que celles d'un acier trempé. Ca, les anciens l'avaient forcément remarqué aussi.

Par contre, si la trempe était connue de fait, il serait important se savoir comment leur est venue l'idée du revenu qui supprime le "cassant".

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J'avais vu dans un musée un truc comme ça, qui m'avait été expliqué de la manière suivante. Mais peut-être le savez vous déjà :

César au début, se moquait un peu des Gaulois, après en avoir vu certains redresser sur leur genou ce qu'il prenait pour les lames de leurs épées.

En fait, les Gaulois avaient un fourreau d"épée en tôle, démontable en trois parties pour le nettoyage, et c'était ce fourreau évidemment en fer qu'ils redressaient. L'acier gaulois de la lame, lui, était remarquable. Et semble-t-il ils connaissaient le damas.

Il a d'ailleurs tâté de l'épée gauloise à Gergovie

:29: + 1 et merci pour ce "désenfumage".

Cette erreur d'interprétation colportée depuis des siècles (les épées gauloises redressées au genou après la bataille) a été reprise récemment par un certain Lorant Deutsch qui ne s'embarrasse pas beaucoup de recouper ses sources pas plus qu'il ne s'intéresse aux travaux de la recherche actuelle ni aux expériences des troupes de reconstitution avant d'écrire ses bouquins (et le pire, c'est que ça se vent, tout ça :blink2: !)... Perso, je n'ai même pas tenu 5 min devant la version film de Métronome : dès que j'ai vu les casques à cornes et à plumes (genre les Vikings dans Prince Vaillant :rolleyes:) des soi-disant Gaulois, mon doigt n'a pu que riper sur la télécommande et il y a eu éjection instantanée du DVD du lecteur, c'est ballot...

Edited by Le Paresseux
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Je me fourvoie peut-être, mais il me semble que Anke (coucou Thierry :D) pose la question par rapport à l'épée lambda.

En gros, si j'ai bien compris, est-ce que l'épée du gueux est forgée/trempée comme celle du chevalier... Et, je trouve que c'est une bonne problèmatique, même si il a été dit qu'une hache ou une lance convenait très bien à un gueux aussi !!!

Après, si la légende est vraie, les épées fournies aux St Cyriens peuvent voir la pointe toucher la garde et reprendre leur forme. Ca doit pas être trop nécessaire d'utiliser son genou pour redresser une lame de cette qualité :D

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Je crois que "l'épée lambda" n'existe pas , sinon sous la forme d'un énorme coutelas.

L'épée reste l'apanage de celui qui a les moyens de se la payer, ou la chance d'en hériter.

C'est plus le symbole de son rang qu'une arme réellement efficace

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Et hop petit compte rendu de lecture d'un ouvrage de référence toujours disponible en anglais A History of métallography par CS Smith

http://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1961_num_2_1_1010

Et pour ceux que cela intéresse, donnez moi votre mail par MP , je peux vous envoyer l'article de l'Universalis en PDF sur l'histoire de la métallurgie

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Des codes de couleurs existaient également, les gents du petit peuple ne pouvaient porter que des teintes naturelles allant du blanc au gris, marron et noir et le bleu pour les jours de fête.

Le rouge leur était interdit.

Tout dépend du lieu et de l'époque...

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