Corbeau

Donc il s'agirait d'intercaler ces bandes entre fdv et moule, bien serrées à la pression de collage, et elles supportent la punition ?

Au lieu des bandes, il y a aussi des résistances souples en câbles : https://www.amazon.fr/DOJA-INDUSTRIAL-Résistance-normalisée-incubateur/dp/B07SH14PN4/ref=sr_1_9?dchild=1&keywords=resistance+chauffante&qid=1624812433&sr=8-9

Je n'avais pas vu ta réponse... On dirait que ma proposition ci-dessus pourrait compléter la tienne.

Et pourquoi pas recouvrir le moule d'une enceinte légère (en polystyrène, contreplaqué voire carton...) avec à l'intérieur un élément chauffant souple et à l'extérieur un régulateur/thermostat réglable ? Exemple de kit : https://www.amazon.fr/Inkbird-Thermostat-Refroidissement-Température-Fermentation/dp/B016EYB03G/ref=pd_bxgy_img_1/261-3862078-8608640?pd_rd_w=5s8q9&pf_rd_p=bb63dce0-3f95-4b21-85c5-231ff4cb5de1&pf_rd_r=XSRT94TSGK6VFBXAFKPD&pd_rd_r=e5046ad0-3f0a-4f19-97f4-af738f13c0bf&pd_rd_wg=1G1Ms&pd_rd_i=B016EYB03G&psc=1

Elles sont habituellement utilisées pour quoi ? Tu aurais un exemple du produit ?

Le noisetier est courant et généralement tendre en compression. Candidat idéal pour les 1ers essais... C'est quel érable ?

J'ai déjà fait du séchage rapide du style 2 semaines entre coupe de l'arbuste et arc terminé, avec du noisetier par exemple. L'important est d'ébaucher comme il le font sur ces vidéos : bien régulier en épaisseur et que ça commence à plier. La réduction d'épaisseur permet un séchage rapide en quelques semaines sans risque de fentes. Il est possible ensuite de cuire le ventre, avec plus ou moins de bénéfice selon les essences. Ce qui est montré sur ses vidéos est très intéressant, et le résultat attractif avec ce reflex promettant de belles performances. Le fait que l'ébauche soit bridée avant cuisson doit aussi bien éviter les déformations qui surviennent parfois en séchage rapide "libre". Je pense qu'il y a quand même un gros risque avec ces méthodes de trop sécher le bois ce qui le rendrait cassant. J'essaierais bien cette technique mais je prendrais la précaution de laisser le bois se rééquilibrer en humidité quelques jours. Notez que le bois d'hickory est connu pour bien réagir à la cuisson et c'est un bois peu sujet aux fentes, difficile à casser et supportant bien d'être un peu trop sec. L'orme est un peu dans le même cas mais il est peu probable que toutes les essences supportent aussi bien le traitement.

C'est du bouleau (et du boulot car en 3 parties, voir description) : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352409X21001619

J'ai poussé parfois loin la démarche d'affiner les extrémités sur des arcs persos et il me semble qu'il y a un bénéfice avec des flèches légères. La fiabilité de l'arc peut rester bonne mais la corde s'use plus vite. Si on fait plus étroit que 23-24 mm à la poignée les branches ne seront plus stables en torsion avec un peu de reflex - enfin ça dépend du rapport largeur/épaisseur, car si l'arc est court et les branches peu épaisse la stabilité peut rester correcte.

Empiriquement il semblerait qu'un arc de tel design et telle puissance ne devrait pas dépasser une certaine masse, quelles que soient l'essence utilisée et sa densité. La finesse d'un arc en bois très lourd doit permettre de ne pas trimballer du poids inutile et d'avoir une bonne sortie de flèche. Mais il me semble me rappeler que tu avais noté une différence de sensations à l'armement entre bambou/osage et bambou/ipé - ta question est liée à ça ?

C'est le charme de ces bois très lourds, au final ça peut faire des arcs tout fins et légers en main...

Le dernier né des "arcs du corbeau" qui étaient sans domicile fixe depuis fin avril. Longbow à poignée travaillante trilame (bambou/ipé/ipé), moins d'un pouce de largeur, 40 lbs à 30'' :

Ça me parle, cette démarche...

Il faudrait qu'un propriétaire de ce type d'arc (style mongol en fdv) te donne les épaisseurs et dimensions pour une puissance donnée, ça serait une bonne base...

Je tenterais la papillote humide avec le décapeur à fond. Le mien est réglable aussi et ainsi réglé car je pense que la température affichée est bidon - en tout cas je courbe tout ainsi... La partie à ne pas chauffer pourrait être étanchéifiée d'une manière ou d'une autre et recevoir un "refroidissement liquide" sous la forme d'un filet d'eau froide qui coule dessus - ok c'est un peu rock'n roll comme montage, je l'admets.

Good job ! Bel arc avec ce qu'il faut de caractère.

Pauvre Bernard. C'était un Archer avec un grand A, avec une énorme expérience et pas avare de ses excellents conseils. Je ne l'ai jamais rencontré en personne mais on était en contact amical depuis un bail. C'était un grand amateur de mes arcs, bien des années avant que je devienne facteur pro, et il en faisait parfois profiter quelques copains chasseurs. Il faisait partie des "amis virtuels" connus grâce à internet et que je me jurais de rencontrer à la première occasion. C'est raté dans son cas. Je n'ai déjà pas le moral pour des raisons personnelles, et là je suis franchement triste. Archer, je te salue.

Ce n'est pas du tout nécessaire. L'important c'est l’épaisseur et la dégressivité des 2-3 derniers cm de fondus. La longueur de la "pente" en amont (côté poignée) importe peu en réalité. Tu es en net progrès et en très bonne voie. J'avais une difficulté similaire avec les fondus de mes premiers arcs mais dans mon cas ils ne travaillaient pas assez vers la poignée. Veille juste à ce que ça commence à travailler très légèrement quand, en début d'équilibrage avec la longue corde, tu tires le poids visé sur l'arc fini. Peut-être pas tant si tu assouplis juste un peu entre la moitié et les 3/4 de la branche. Enfin, tu verras si tu sens une variation du point de pression dans la main d'arc en armant, et des vibrations à la décoche, ou pas.

Oui il y en a mais je me base sur plus de 5 ans d'exercice, donc essentiellement hors pandémie. Je compte bien rebondir déjà d'un point de vue personnel, et même continuer à faire quelques arcs à l'occasion.

Bien entendu. En tant que pro il y a des contraintes de rentabilité et de fiabilité, j'en suis bien conscient. Je suis fan de ta production d'ailleurs. Pour ma part, je vais probablement fermer boutique car mon volume de production ne justifie pas de continuer à s'enquiquiner avec l'URSSAF et autres formalités. Je n'ai d'ailleurs plus d'atelier depuis 3 semaines et le souci immédiat est de finir les arcs commandés...

Ha oui là y'a du reflex. Voilà du R&D fibre de verre "sévèrement burné" (pardonnez l'expression). En tout-bois on flirte sans arrêt avec les limites des matériaux, et ça fait plaisir de voir quelqu'un solliciter nettement plus que d'habitude la fibre de verre. Chez l'ours du Plaa ? Il me tarde de voir ça !

Pour concilier tous les goûts il y a l'Avenger (ces ricains...), un canon automatique de calibre 30 mm construit sur le principe de la Gatling et monté dans le groin (pas d'autre mot) de l'avion A-10. Ce truc envoie tellement de pâté que l'avion est sensiblement freiné lors du tir.

On peut y exploser des pastèques en rigolant : https://www.youtube.com/watch?v=6tmKlkD3EbY Je suppose que tu penses aux dérivés modernes type minigun qui envoient des dizaines de bastos par seconde...

Le bois se conserve mal, de plus c'était du matériel militaire "consommable" et l'arme est tombée en désuétude avec l'arrivée des armes à feu, donc à l'époque guère de raison de les conserver.

En effet !