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Raclement De Ventre


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l'ami Alpha fait ses arcs uniquement au couteau de chasse..................... :29: et ca marche pas mal, apparemment.

Gna gna gna.... <_< Ouais, on le sait bien... :27:

Mais on n'est pas forcément aussi doués qu'Alpha :bhaoui..: donc on a besoin d'outils moins...... rustiques :27:

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Pour Bsmdavid, voici un cuir à affûter "de nos grand-pères", acheté sur lors d'une brocante . je m'en sers beaucoup . je prépare quelques crobards .

@@@

sa m'intéresse beaucoup de savoir affuter un racloir comme tu le fais

j'imagine que le cuir affuté dois pouvoir aussi servir pour affuter des gouges et siceaux a bois ,pour affuter un couteau

j'attend les détail avec impatience :29:

@+david

le cuir à affuter sert seulement en fin d'affutage ...(effectivement, on peut s'en servir aussi pour les gouges et ciseaux ). je posterai quelques croquis et explication ce W.E. c'est promis.

@@@

Edited by acer campestre
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J'ai vu une fois une plane indienne faite d'un couteau de chasse et d'un manche rajouté côté pointe. Exactement le même principe que celle là. Je ne sais pas ce que ca donne à l'usge, mais l'ami Alpha fait ses arcs uniquement au couteau de chasse..................... :29: et ca marche pas mal, apparemment.

C'est vrai? Chapeau, Alpha... pouvez-vous svp m'indiquer un lien à quelques unes de ses réalisations? Cette idée me plait beaucoup...

Merci d'avance

Gianrico

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Pour affuter une lame d'ébéno, un petit guide d'affutage et une pierre à eau au diamant

de 800 ou de papier abrasif à l'eau en commençent à 400 pour finir à 1200

Le papier abrasif se colle au double face (non gauffré) sur une plaque de glace (par ex.)ou une table de machine , il peut s'employer à l'huile également.

Pour le guide d'affutage une chute de carrelet corroyé , 1.5 fois plus longue que la lame , refendu à la scie à raban sur la longueur de la lame plus un p'ti peu pour pouvoir placer une vis de blocage.

Par des va et vient , on va affuter de cette façon parfaitement perpendiculaire à l'épaisseur de la lame.

Pour le démorfillage , on place la lame seule totalement à plat sur l'abrasif, une face après l'autre, quelques mouvement rotatif ,(comme essuyer avec un chiffon) suffisent.

On peut utiliser l'acier des vieilles lames de scie égoine, ou acheter des lames d'ébéno neuves ,

mais dans tout les cas il faudra les affuter ,les lames d'ébéno sont toujours vendues non affuté.

Il est préférable d'avoir des lames suffisament souple pour pouvoir les cintrer avec les deux mains .C'est plus précis , la parabole formé par la lame cintré permet de grater un point très précis de l'ouvrage. ;)

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le principe est simple, un côté patin qui glisse sur la semelle (plat de la plane..) et une lime travail la care (ou le côté fin de la plane..) avec l'angle voulu. L'idée est vraiment pas conne mis à part ça, merci. J'avais justement pensé l'autre jour mettre la main sur un autre outil util pour les ski, un racloir à fart. :) Et oui, la suisse, pays alpin...

voilà quelques images glanées par-ci par-là:

ski105sekm.jpg

ski105sehm.jpg

edgemaster.jpg

photo2small.jpg

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L'affûtage des racloirs à 90° est très simple d'abord avec une lime douce mouillée avec du petrole ou du white-spirit on dresse les côtés bien au carré puis on les démorfil à la pierre à huile (les pierres à huile sont préférables aux pierres à eau car elles polissent plus parfaitement, du fait qu'elles "s'encrassent", en effet les interstices entre les grains se garnissent de micro particule d'acier ce qui rend la surface moins agressive et contribue au polissage "acier sur acier" :wacko: ), les pierres à l'eau donnant un résultat plus rapidement mais le tranchant ainsi obtenu dure moins longtemps car l'arrête tranchante est moins pure <_< (poluée par d'innombrables petits morfils qui bien qu'invisibles à l'oeil nu sont bien présents, d'ailleurs quasiment tous les échecs dits "d'affûtages" des racloirs sont imputables à l'opération de démorfilage et de polissage du chant :05: ...), alors on procede par de petits mouvements circulaires sur la pierre en commençant par les plats et en finissant toujours par les chants (le nombre de passes dépend de l'acier, la pierre et l'expérience de "l'affûteur" :28: ...), en prenant garde de toujours rester à angle droit. Une fois que nos arrêtes sont bien polies il est temps de les affilées, pour ce faire on utilise un affiloir (qui est soit un tiers point, soit une queue de rat qui a été poncé pour faire disparaitre les stries puis polis, dans tous les cas il est impératif qu'il soit constitué d'acier trempé...) moi comme la majorité de mes confrères j'utilise un affiloir triangle :bhaoui..: , l'affilage proprement dit est en réalité une opération de refoulage ou pour mieux le dire de repoussage de l'acier, là également on commence par refouler le métal sur le plat ce qui une fois fait, rend le chant concave, puis on refoule les chants avec un angle d'environ 88° ce qui va rendre le chant convexe et va faire saillir l'arrête tranchante côté plat et voilà un racloir pret à l'emploi :20: :29: ...

Frank

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Pas mieux, Fraxinus, ton explication est superbe jusqu'au moment ou tu évoques le passage de l'affiloir pour refouler le métal sur le plat. Là je ne visualise plus très bien donc je vais donner mon interprétation :

On a obtenu une lame avec des faces et un chant parfaitement d'équerre et sans morfil. On passe l'affiloir du côté d'une face mais avec un léger angle ce qui rabat un peu de matière vers le chant. Ensuite cette matière est redressée de l'autre côté vers la face

post-17-1132351213_thumb.jpg

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C'est exactement ça Ishi :29: (c'est heureux que tu me comprennes, car même moi lorsque je me relis :P )...

L'acier que j'utilise, est celui de rubans de scierie, mais l'opération "d'écrasement" du chant est indispensable avant le refoulage de celui-ci (je pense même d'autant plus que les aciers sont durs), car à si petite échelle que cela puisse être l'arrête tranchante pour être efficace (efficacité n'est pas que le tranchant, mais la qualité de la coupe, elle doit produire un seul copeau sans manque, et la durée de cette coupe...) a des angles caracteristiques et un profil bien établi qui doit être identique à chaque affûtage (lorsque je sors un racloir de ma poche je sais quel angle utiliser pour obtenir tel résultat et tel épaisseur de copeaux, je n'ai pas à tâtonner, biensûr c'est question d'expérience, mais en 3 mois pour un racloir l'expérience est acquise ensuite ce n'est que pratique régulière, l'Homme doit être pétri par son Travail ainsi vont les choses...)...

Frank

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J'ai tendance à suivre Fraxinus lorsqu'il dit que l'homme est pétri par son travail, donc il est normal que nous ayons des méthodes ou des "tours de main" différents, même pour "faire" un outil, celui-ci ne peut être que la suite logique de tous les outils qui l'ont précédé et qui ont formé la main qui va l'employer. C'est une démarche plus ou moins consciente d'évolution très progressive et nous avons forcément des expériences différentes. :104:

C'est la richesse de chacun et elle s'augmente au contact des autres. :07:

Et j'attends avec impatience le point de vue de Simon sur ce sujet :37:

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Il est évident qu'il existe des manières de faire qui divergent avec plus ou moins de nuances, il est clair que pour l'amateur seul le résultat compte quant à celui qui est redevable de son métier l'art doit être respecté :) , je m'explique lorsque j'étais apprenti comme tout jeune (bien que très respectueux et investi du métier, recevant avec bonheur et enthousiasme la chance d'être éclairé par des anciens qui avaient tant de passion, de connaissances, de mystères :115: ....), je pensais malgrès tout que parfois on s'emm.... pour pas grand chose ou que l'on m'obligais à tenir mon ciseau de telle manière alors que pour moi le geste ne semblait pas naturel, ("moi j'y arrive mieux comme ça !" qui ne la pas dit... :100: ) mais les années passant mon expérience est venue épouser la leur comprenant par une pratique répétée sans cesse au point ou votre corps lui-même se plie à cette exigence, vos mains, vos poignets prennent une souplesse et une force pour certaines positions qui vous semblaient si dures à tenir :05: , un détail d'affûtage qui passait pour une perte de temps qui 20 ans après vous a fait gagner tant de ce temps, sans parler de la satisfaction de voir votre gouge favorite toujours là alors quand ayant procédé autrement elle ne serait plus qu'un souvenir :19: ... Cela dit si une façon de faire vous convient et marche il faut la conserver... :37:

Frank

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Hello, tout le monde !

Ben pour ma part, je suis comme Fraxinus, sauf concernant certains détails. Selon le type de travail, j'utilise des pierres à l'huile ou à l'eau.

Pour les pierres à eau, je n'utilise que les pierre japonaises...parfois des ardoises que j'ai récupérées en montagne et dréssées (dréssées=rendue plate, je n'ai pas encore réussi à dresser une pierre pour qu'elle affûte à ma place, dommage :) ).

Je trouve que les pierre à eau japonaises sont souvent supérieures aux pierres à huile pour l'affûtage des lames de rabots, des racloirs, et surtout des canifs de lutherie, mais elles sont fragiles. Un de leur avantage, est qu'elles ne salissent pas les outils et donc ne mettent pas en danger les collages.

A part ça, ayant une scierie dans le village voisin, je leur ai demandé s'ils avaient des lames de scie cassées ou inutilisables, et ils m'ont donné ça :

post-17-1132511832_thumb.jpg

Edited by Simon
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Voilà les quelques croquis promis concernant l'affutage "en biais" ou "à la portugaise" des racloirs, méthode que j'ai apprise d'un luthier .

contrairement à l'affûtage "au carré" des ébénistes et menuisiers de tradition française, j'affûte le racloir avec un angle, comme un ciseau à bois ou une lame de rabot . C'est un affûtage qui donne plus de mordant et qui est plus facile que l'affûttage "au carré" mais qui dure moins longtemps. Je le recommande à cuex qui débutent dans la découverte du racloir .

post-17-1132610295_thumb.jpg

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