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Défendons nos grand-pères...................


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et mon brave Pedro si tu avais vécu 5000 ans en arrière, tout près de chez toi, tu aurais pu participer à ce gigantesque banquet ... : http://www.larecherche.fr/content/actualite/article?id=24685

Moui, mais je ne suis pas sûr qu'ils étaient très doués pour les sauces, à l'époque...............et juste rôti, ça lasse..............

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Je suis totalement persuadé qu'il est aujourd'hui des industriels libéraux qui n'auraient aucun problème de conscience à fabriquer de la pâte de protéines alimentaire à partir de n'importe-quoi... tant que ça rapporte...

J'ai detesté ce film, Soleil Vert, j'ai mis des années à pouvoir réecouter la symphonie pastorale après avoir vu ce film :115: (et j'ai encore du mal...)

J'ai de sérieux doutes sur ces affirmations (canibalisme). Ce ne sont que des hypothèses.

L'erreur serait sans doute de mettre le cannibalisme en relief avec la "morale" d'aujourd'hui

L'homme moderne dit "civilisé" torture, mutile et tue à tour de bras :bhaoui..: , qui est -il pour porter un jugement sur les pratiques de ses ancètres :bhaoui..:

J'ai toujours à l'esprit le bouquin de Malaurie : Les derniers roi de Thulé ou comment des pratiques qui pour le quidam semblent barbares prennent un autre sens pour es gens qui vivent dans un milieu sensiblement plus hostile :bhaoui..:

Ceci , j'ai jamais pu avaler du singe ....

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En lien partiel avec le sujet, je viens juste de finir de lire "Histoire de l'amérique septentrionale" de Leroy Bacqueville de la Potherie. Il raconte l'histoire du Canada Français entre 1690 et 1700 en gros. Ce bouquin a été écrit un peu après les événements décrit, vers 1710 ou 1715. Passionnant pour qui s'intéresse aux tribus dites du nord-est. Et ça n'arrête pas de parler de prisonnier, Français, Anglais et Indiens torturés avec une grande sophistication et pour les plus courageux, découpés et partagés entre toute la tribu ensuite. D'ailleur il y est souvent évoqué les cas de conscience des autorités Françaises qui remettent des prisonniers à leurs alliés pour entretenir les bonnes relations. Bon, dans ce cas c'est du rituel pas de "l'alimentaire".

Fallait pas être fait prisonnier sinon la soirée était longue, très longue et les réjouissances rafinées, très rafinées. Le Mohawk, l'Onondaga ou le Seneca étaient joueur à l'époque (nos alliers de l'époque aussi, hein).

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... "prenez et mangez en tous ceci est mon corps livré pour vous ..." De même à la fin du repas, il prit la coupe et la tendit à ses disciples en leur disant : ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle ...".

Y a encore pas mal de cannibalisme ritualisé dans notre société !!!

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Manger du singe ne m'a pas gêné,

surtout en fin de saison des pluies ,

quand ils sont gras, sinon la viande est un peu sèche :21:

Et puis , est ce que trois fois par an,

vous ne mangeriez pas volontiers votre percepteur ???

Ce n'est que l'idée qu'on s'en fait...

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... "prenez et mangez en tous ceci est mon corps livré pour vous ..." De même à la fin du repas, il prit la coupe et la tendit à ses disciples en leur disant : ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle ...".

Y a encore pas mal de cannibalisme ritualisé dans notre société !!!

Ma grand-mère a suivie ce texte à la lettre ... elle a bouffé du curé jusqu'à son dernier soufle :bhaoui..:

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Manger du singe ne m'a pas gêné,

surtout en fin de saison des pluies ,

quand ils sont gras, sinon la viande est un peu sèche :21:

Et puis , est ce que trois fois par an,

vous ne mangeriez pas volontiers votre percepteur ???

Ce n'est que l'idée qu'on s'en fait...

Bien sur que c'est que l'idée qu'on s'en fait :bhaoui..:

Parceque finalement la culture alimentaire est juste dictée par le besoin de protéines :109:

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J'ai de sérieux doutes sur ces affirmations (canibalisme). Ce ne sont que des hypothèses.

j'ai également de sérieux doutes.... chaque année périodiquement la même affirmation sort dans la presse pour l'un ou l'autre site préhistorique ....

le fait que dans des circonstances extrêmes on puisse manger ses semblables est attesté en de mutliples ciconstances au 20e S dans le monde occidental :

- le siège de Leningrad pendant la 2e guerre;

- des prisonniers allemands de Stalingrad dans les camps russe entre 1943 et 1945;

- l'avion de la cordillière des Andes cité plus haut;

- les famines volontairement créées par le pouvoir soviètique dans les années 20 pou déposséder les petits propriétaire terriens et leur faire accepter la collectivisation des terres ...

etc. ...

L'anthropophagie cultuelle et culturelle est elle aussi attestée dans le monde, mais sur base d'analyse d'ossements et de stries de décharnement je vois mal comment on peut être certain de faire la différence entre de l'anthropophagie alimentaire, cultuelle ou culturelle voir des traitements post mortem avant décarnisation complète ....

C'est aussi foireux que de déduire l'âge du capitaine à partir de la taille du gouvernail du Titanic ...

qui donc sur ce forum est au courant de l'histoire de l'ossuaire du cimetière des innocents de paris et des pratique morutaire du 17 et 18e siècles dont sont issues les catacombes qu'on visite encore à paris ???? Les pratiques funéraires des parisiens à l'époque des lumières n'étaient pourtant pas très ragouttantes ....

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qui donc sur ce forum est au courant de l'histoire de l'ossuaire du cimetière des innocents de paris et des pratique morutaire du 17 et 18e siècles dont sont issues les catacombes qu'on visite encore à paris ???? Les pratiques funéraires des parisiens à l'époque des lumières n'étaient pourtant pas très ragouttantes ....

Ben vas-y, raconte Tonton Bigfoot ! :109:

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Il est un poème en Catalan qui raconte une chronique judiciaire à Paris au temps de l'ami François. une aubergiste et ses filles servaient des mets les plus fin à leurs hôtes.... plus de deux cents restes de cadavres furent retrouvés dans le puit de l'auberge...

Faut que je retrouve ce texte.

Elles furent condamnées à être écartelées, si ma mémoire est bonne.

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Il est un poème en Catalan qui raconte une chronique judiciaire à Paris au temps de l'ami François. une aubergiste et ses filles servaient des mets les plus fin à leurs hôtes.... plus de deux cents restes de cadavres furent retrouvés dans le puit de l'auberge...

Faut que je retrouve ce texte.

Elles furent condamnées à être écartelées, si ma mémoire est bonne.

Moin poétique que Wendat, mon annecdote :

en fait le cimetière des innocents est au 18e siècle un cimetière utilisé depuis plusieurs siècles et il est super fréquenté à un point tel que les fossoyeurs ne savent plus creuser une fosse sans en recouper d'autres .... Si ma mémoire est bonne déjà à la fin du moyen âge on avait construit tout autour du cimetière une sorte de cloître comme dans les monastère sauf que dans les combles sous les toits ont y déposauit les ossements récupéré dans le cimetière. Cete espèce de cloître déambulatoire était un lieu de promenade et de rencontre commerciale ont dit même que le clergé de l'époque se plaingait que les prostituées y tenaient commerce échangeant contre espèce sonnantes leurs vertus plutôt trébuchantes ....

Bref au 17 et 18e siècle la surpopulation de macchabée était telle que l'ossuaire était plein et que les fossoyeurs était régulièrement contraint d'extraires des corps à peine enterré de quelques mois pour faire de la place ....

Au point des des morceaux de corps partiellement décomposés étaitent remisé dans l'ossuaire dégageant des odeurs pestilentielles dans le cdémbulatoire ...

Les riverains du cimetière qui s'approvisionnaient en eau via des puits creusé dans leurs caves se plaingnaient que l'eau sentait le cadavre etc ...

Bref ceci pour dire qu'à l'époque les scènes de décharnage se pratiquaient même chez nous

Autre fait attesté en grèce dans les années 30-40 : dans le nord montagneux près de la frontière albanaise, le cimetière de certains village était tellement petit qu'après 1 an de mise en terre on exhumé les ossements et qu'on invitait toute la famille à boire du vin dans le crâne du défunt .... histoire de s'assurer de l'absence de mauvais sort ....

Bref tout ceci pour dire qu'il est très difficile d'interprêter des coutumes, des rites ou des habitudes funéraires et que celles-ci peuvent être dictées par de nombreuses considération parfois très terre à terre.

Il y a quelques années avec des amis on parlait d'ailleurs d'un article sur l'anthropophagie funéraire. En comparant les pratiques, l'un de nous disait que pour ces gens là notre habitude d'enterrer nos morts et de les donner (en quelque sorte) à manger au vers et aux microrganisme ne devait pas témoigner d'un grand respect pour nos morts ....

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Il faut lire "Je, Francois Villon" de Jean Teulé.

La vie de Villon est évidemment romancée vu qu'on en ignore presque tout, par contre tous les détails donnés par l'auteur sur la vie quotidienne et certains faits sont exacts et sont le fruit de vraies recherches.......et ca ne date pas de 800 000 ans..................

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Moin poétique que Wendat, mon annecdote :

en fait le cimetière des innocents est au 18e siècle un cimetière utilisé depuis plusieurs siècles et il est super fréquenté à un point tel que les fossoyeurs ne savent plus creuser une fosse sans en recouper d'autres .... Si ma mémoire est bonne déjà à la fin du moyen âge on avait construit tout autour du cimetière une sorte de cloître comme dans les monastère sauf que dans les combles sous les toits ont y déposauit les ossements récupéré dans le cimetière. Cete espèce de cloître déambulatoire était un lieu de promenade et de rencontre commerciale ont dit même que le clergé de l'époque se plaingait que les prostituées y tenaient commerce échangeant contre espèce sonnantes leurs vertus plutôt trébuchantes ....

Bref au 17 et 18e siècle la surpopulation de macchabée était telle que l'ossuaire était plein et que les fossoyeurs était régulièrement contraint d'extraires des corps à peine enterré de quelques mois pour faire de la place ....

Autre fait attesté en grèce dans les années 30-40 : dans le nord montagneux près de la frontière albanaise, le cimetière de certains village était tellement petit qu'après 1 an de mise en terre on exhumé les ossements et qu'on invitait toute la famille à boire du vin dans le crâne du défunt .... histoire de s'assurer de l'absence de mauvais sort ....

Le cimétière médiéval peut être entouré par des murs et entouré d'un déambulatoire en forme de cloître. Un des plus exemples en France récemment restauré aprés avoir servi de parking auto est le campo santo d'Orléans.

C'est au XVIIIéme que les cimetières autour des églises en ville ont été remplacés par des cimetières hors des murs pour des raisons hygiénistes.

Des coutumes funéraires ( à Madagascar par exemple ) organisent des doubles funérailles : un ensevelissement rapide ( pour éviter la putréfaction des chairs en l'absence d'embaumement) et une sépulture définitive où la famille déterre solennellement les os, les lavent et les enterrent définitivement.

Entre la disparition du corps et la sépulture définitive, le mort reste à proximité des vivants et peut venir hanter les lieux où il a vécu. La sépulture avec ses rites qui terminent le deuil officiel permet de neutraliser le mort ou de rendre bénéfique le nouvel ancêtre.

Edited by Cantal
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Il subsiste un très bon exemple de charnier (c'est l'appellation consacrée de ces "cloîtres") en parfait état de conservation (mais sans sa "garniture") à Montfort l'Amaury.

Mais on s'éloigne du sujet.... :bhaoui..: :rolleyes:

En effet :

" À partir du IXe siècle et jusqu'à la révolution, on enterrait dans les églises ou autour de ces monuments. Les cimetières étaient ainsi placés au centre des villes et on y élevait ordinairement des ossuaires qu'on appelait charniers. Un des plus célèbres était le charnier des Innocents à Paris.

(Pierre Adolphe Chéruel; Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France , 1855)

"

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Guest arc à hic
Des coutumes funéraires ( à Madagascar par exemple ) organisent des doubles funérailles : un ensevelissement rapide ( pour éviter la putréfaction des chairs en l'absence d'embaumement) et une sépulture définitive où la famille déterre solennellement les os, les lavent et les enterrent définitivement.

Entre la disparition du corps et la sépulture définitive, le mort reste à proximité des vivants et peut venir hanter les lieux où il a vécu. La sépulture avec ses rites qui terminent le deuil officiel permet de neutraliser le mort ou de rendre bénéfique le nouvel ancêtre.

dans une partie de l'Ile de Madagascar ces ossements transportés dans une couverturesont, après une joyeuse procession et cérémonie, déposés dans un dolmen et ce depuisà peine plus d'un siècle. Renaissance spontanée de rites multimillénaires?... :unsure::bhaoui..:

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dans une partie de l'Ile de Madagascar ces ossements transportés dans une couverturesont, après une joyeuse procession et cérémonie, déposés dans un dolmen et ce depuisà peine plus d'un siècle. Renaissance spontanée de rites multimillénaires?... :unsure::bhaoui..:

Ça me rappelle la description d'un rite huron je crois, qui consistait tous les 5 ou 10 ans je sais plus, à "balader" (excusez moi pour l'expression) au cours d'une cérémonie les ossements des personnes décédés avant de les enterrer définitivement. Avant ce rite, les corps étaient déposés dans une cabane réservées à cet effet.

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Il y a quelques années avec des amis on parlait d'ailleurs d'un article sur l'anthropophagie funéraire. En comparant les pratiques, l'un de nous disait que pour ces gens là notre habitude d'enterrer nos morts et de les donner (en quelque sorte) à manger au vers et aux microrganisme ne devait pas témoigner d'un grand respect pour nos morts ....

Certains papous laissent décomposer les corps dans des grottes et récupérent les jus de décompositions qu'ils cuisinent et consomment pour célébrer le mort.

D'autres vont parfois récupérer les crânes de leurs ancêtres et s'en servent "d'oreillet" afin que ceux-ci les contactent durant leur sommeil et leur donne des conseils sur les choix à prendre...

En Syrie, au néo, on a retrouvé des crânes prélevés sur lesquels on avait modelé à l'argile le visage du défunt... cet ensemble était situé dans une salle de la "maison".

Chaque société entretient un rapport à la mort qui lui est propre et que nous avons parfois du mal à saisir... (un peu comme pour la structuration sociale, la notion de "couple", le rite de passage, etc... mais cela est encore un autre sujet). Devant le témoignage d'un culte que nous avons du mal à expliquer Nos inteprétations sont parfois dramatiquement simplistes. Il faut parfois accepter les limites de l'archéologie.

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