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Expérimentation : armatures de type Magdalénien


Guest ruesluporp
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Guest ruesluporp

Une expérimentation "propulseur" s'est déroulée les 16 et 17 février 2008 à Matignolles (Treignes, Belgique). Il s'agissait d'utiliser des armatures de type Magdalénien du bassin parisien et de type Magdalénien du sud-ouest lors de tir au propulseur sur des cerfs (fraîchement abattus).

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Animation 1

Animation 2

Animation 3

Animation 4

Edited by ruesluporp
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Guest ruesluporp

Nous avons utilisé des pointes composites, faites notamment sur le modèle de celles du Magdalénien du bassin parisien (pointe en bois de renne à biseau double, et lamelles à dos en silex sur le ou les côtés). Ces lamelles ont été collées pour moitié avec un mélange de résine, cire d'abeille et ocre, tandis que l'autre moitié était collée avec du brai de bouleau. Les fûts des sagaies étaient en ayous. Sur la première photo, Emmanuel Demoulin encolle les ligatures en tendon avec de la colle de peau.

Le but de cette expérimentation, menée par le le PCR «Habitats et peuplements tardiglaciaires dans le Bassin parisien», l’UMR 7041 ArScAn (Nanterre) et l’UMR 5608 TRACES (Toulouse), était d'étudier les traces d'utilisation sur les pointes en bois de renne et sur les lamelles à dos (enlèvements burinants, fractures) afin de les comparer avec des pièces archéologiques. Je vous communiquerai évidemment les résultats quand Jean-Marc Pétillon aura étudié le matériel.

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Nous avons utilisé des pointes composites, faites notamment sur le modèle de celles du Magdalénien du bassin parisien (pointe en bois de renne à biseau double, et lamelles à dos en silex sur le ou les côtés). Ces lamelles ont été collées pour moitié avec un mélange de résine, cire d'abeille et ocre, tandis que l'autre moitié était collée avec du brai de bouleau. Les fûts des sagaies étaient en ayous. Sur la première photo, Emmanuel Demoulin encolle les ligatures en tendon avec de la colle de peau.

Le but de cette expérimentation, menée par le le PCR «Habitats et peuplements tardiglaciaires dans le Bassin parisien», l'UMR 7041 ArScAn (Nanterre) et l'UMR 5608 TRACES (Toulouse), était d'étudier les traces d'utilisation sur les pointes en bois de renne et sur les lamelles à dos (enlèvements burinants, fractures) afin de les comparer avec des pièces archéologiques. Je vous communiquerai évidemment les résultats quand Jean-Marc Pétillon aura étudié le matériel.

ça m'interesse d'autant plus que je travaillais sur les mêmes propblématiques et que je devais réaliser des expérimentations aprochantes pour ma thèse avant que mon encadrement, qui avait travaillé à sur le solutréen en préigord dans les années 80 ne me dise, en se basant sur son expérience que c'était voué à l'échec et que je fonçais droit dans le mur.

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en tous les cas, une sacrée force de pénétration, la sagaie............. :blink:

Je rêve de faire ce genre d'expérience avec arcs et flèches , et gros bestiaux, juste pour vérifier l'effet.

ça a déja été fait. Faudrait que je scanne un des articles pour le mettre en ligne

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experience interessante mais....ame sensible s'abstenir! :whistling:

la bestiule est morte alors je vois pas ou est le problème, maintenant si tu as peur, tu peux demander à tonton betelgeuse de te tenir la main.

A+

betelgeuse

ok je suis super loin, de toutes façon j'ai pas d'imper et pas de cachoux non plus

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Le ayou c'est un bois exotique, nan?

Vous avez du mettre du temps pour concevoir tout ces projectiles en tout cas.... Et pour la force de pénétration, c'est vrai que c'est impressionnant, mais faut pas oublier qu'une sagaie çà pèse quand même un certains poids...voir un poids certain...comparé à une flèche, surtout avec les pointes dont sont munies les sagaies.

Vivement les résultats!

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Guest ruesluporp
Le ayou c'est un bois exotique, nan?

Vous avez du mettre du temps pour concevoir tout ces projectiles en tout cas.... Et pour la force de pénétration, c'est vrai que c'est impressionnant, mais faut pas oublier qu'une sagaie çà pèse quand même un certains poids...voir un poids certain...comparé à une flèche, surtout avec les pointes dont sont munies les sagaies.

L'ayous est un bois d'Afrique. Par manque de temps et de prévoyance, l'organisateur a été obligé de prendre ce qu'il a trouvé au magasin de bricolage local. Les sagaies mesuraient 270 centimètres et pesaient environ 200 grammes.

Toutes les pointes étaient des copies de pointes archéologiques (pointes de type Pincevent, pointes de type Lussac, certaines avec lamelles, certaines sans lamelles). Avant la rédaction et la publication des résultats, je peux déjà vous annoncer que les pointes dotées de lamelles de silex étaient drôlement plus perforantes que celles sans lamelles. Et je sais aussi que l'on a reproduit des enlèvements burinants sur certaines lamelles, ce qui correspond à des stigmates de lamelles trouvées sur des sites archéologiques.

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Guest ruesluporp
Très sympa merci pour le reportage, on voit que vous avez remis ça après l'expérience d'il y a quelques années. Vous avez pas dû avoir très chaud ...

Salut Zeanluc,

Il y avait du bois mort, on a fait du feu...

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