Jump to content

Monoxyle En Chêne


terb
 Share

Recommended Posts

  • Replies 93
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Top Posters In This Topic

Posted Images

........quand au chêne rouge d'amerique , j'en ai coupé un arbre après l'avoir identifié a coup sûr . une fois sec ça pesait plus rien et semblait vraiment avoir une densité très faible...

Très étonnant quand même, même s'il y a de grande variations au sein d'une même essence, selon le milieu de pousse.

Link to comment
Share on other sites

Très étonnant quand même, même s'il y a de grande variations au sein d'une même essence, selon le milieu de pousse.

est-il possible que cet arbre ait été touché par une maladie ou quelque chose comme ça ? quelque chose qui aurait rendu le bois franchement hors-normes ... je sais que certaines maladies de l'érable font ça. je pense à celle qui donne une fois coupé le "spalted maple", un bois au motif très particulier mais aussi très fragile, alors que l'érable est normalement un bois résistant

Link to comment
Share on other sites

Très étonnant quand même, même s'il y a de grande variations au sein d'une même essence, selon le milieu de pousse.

:bhaoui..: tout ce que je peux dire c'est que la détermination de l'espèce était incontestable ..... l'arbre semblait en pleine santé , sans le moindre indice sur pied ou a l'état de bois sec de la moindre maladie , ........a l'état de tronçon humide pour le ramener chez moi après prélèvement , j'ai bien suer et cela ne semblait pas léger du tout :ouf: pfuuuuu ... mais une fois sec, plus la moindre densité ... avec les qualité mécanique qui vont avec ... moi pas compris !!!

Link to comment
Share on other sites

de mémoire , le tronc faisait entre 16 et 18 cm . j'ai encore une ébauche qui traine ... je vois qu'une des deux branches a un "duramen" visible qui occupe +-60% du ventre et se prolonge jusqu'au poupée, sur l'autre branche le "duramen" s'évanouit +- 30 cm après le zone poignée .... quel diamètre d'arbre préconises tu pour cette essence ... j'ignorais qu'il y avait un aubier sur le chène rouge... faut il l'enlever comme sur de l'osage ??? ou façon if ?

Edited by shivamindi
Link to comment
Share on other sites

L'épaisseur de l'aubier varie beaucoup d'un arbre à l'autre...

Donc, pour te donner un diamètre de départ...

Comme ça, je dirais comme avec du robinier.

Et pour l'arc en chêne, je dirais pourquoi pas.

A condition de faire long et peu puissant.

Mais c'est quand même se compliquer la tâche.

Et oui, je virerai l'aubier.

Edited by pat21
Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...

je viens de me poser une question : est-ce qu'il y a une saison à privilégier pour couper du bois ? une histoire de cycle de végétation ou je ne sais quoi ... ?

en tous cas merci à tous pour les réponses, je vais essayer de trouver des frênes vers chez moi. je n'ai jamais fait d'arc de ce type, donc j'aime autant privilégier un bois "facile", autant que faire se peut, pour éviter les difficultés inutiles. à priori les frênes sont abondants dans ma région, il faut juste que j'apprenne à les reconnaitre. ensuite l'approvisionnement sera facile.

Link to comment
Share on other sites

La légende dit que l'hiver serait mieux parce que la sève est descendue.

Il me semble que c'est aussi parce l'arbre n'a pas encore recommencé un nouveau cerne ce qui permet d'en avoir un complet et donc meilleur pour le dos. Dans le cas du frêne il te suffira de prendre le cerne directement sous l'écorce pour faire le dos alors ça peux être intéressant vus que sur les feuillus plus le cerne est large mieux c'est pour le dos de ton arc. Ceci dit j'ai lus à plusieurs reprise sur WA qu'on ne voyait pas vraiment de différence entre le bois coupé en hiver et en été.

L'hiver permet surtout au bois de sécher moins brutalement et d'éviter les fentes. Ainsi si tu n'a pas de lieux frais et aéré toute l'année pour entreposer le bois c'est très pratique. D'autant plus que tu peux écorcer directement sans risque de fentes. C'est pratique car le bois s'écorce toujours mieux lorsqu'il vient d'être coupé.

Par contre en hiver c'est assez compliqué de reconnaître les feuillus, vus que les feuilles sont tombés. Mais tu peux toujours te fier aux feuilles qui sont tombés par terre ou au trons/branches/bourgeons si tu sais les reconnaître !

Après si tu dispose d'un endroit aéré et frais où tu peux laisser sécher tes billettes tu peux couper l'été. D'autant plus que l'écorce s'épluche toute seule en été, comme ça tu n'a aucun risque d'entailler le dos de ton futur arc.

Bref tout dépend... Mais je pense surtout que chacun coupe le bois quand il le peut.

N'hésite pas à chercher sur le forum tu devrais pouvoir trouver toutes les informations que tu as besoin sur la coupe du bois. :06:

Link to comment
Share on other sites

salut et merci pour ta réponse

dans le principe je peux très bien en couper en hiver (juste derrière chez moi c'est la forêt, et je connais des gens qui sont proprio de certaines parties et qui me laisseront y couper du bois sans soucis), après se pose effectivement le problème de l'identification sans les feuilles. je suis complètement nul sur ce point. à ce que j'ai lu le frêne se reconnait bien à ses bourgeons, mais bon, n'ayant encore jamais fait une telle identification, je ne suis pas du tout sûr de moi.

pour le séchage je ne suis pas bien loti malheureusement, j'ai plusieurs endroits possibles mais rien de très frais ni très aéré. mais bon je ferai avec ce que j'ai !

pour les recherches sur le forum, j'arrête pas de chercher mais je trouve souvent très difficile de tomber sur une info précise :bangin:

Link to comment
Share on other sites

......

L'hiver permet surtout au bois de sécher moins brutalement et d'éviter les fentes. Ainsi si tu n'a pas de lieux frais et aéré toute l'année pour entreposer le bois c'est très pratique. D'autant plus que tu peux écorcer directement sans risque de fentes. C'est pratique car le bois s'écorce toujours mieux lorsqu'il vient d'être coupé.

.......

"L'hiver permet surtout au bois de sécher moins brutalement et d'éviter les fentes". cà c'est de l'info radio carquois. L'hiver le bois contient moins de sève mais ca n'a rien à voir avec le fait d'éviter ou non les fentes.

quand un bois sèche du fait de la perte d'eau (ou de sève) les cellules se rétractent. Cette rétraction entraîne une perte de volume et donc l'apparition de fentes .....

écorcer sans risque de fente .............. c'est encore une info non contrôlée !!!! si tu enlèves l'écorce tu accélères le séchage (puisque l'écorce sert justement à limiter les échanges entre le bois et le milieu extérieur ................. et donc tu favorises la rétraction du bois et l'apparition de fentes rapidement.

selon moi le meilleur truc (confirmé par des menuisiers, tonneliers et charpentiers) c'est de fendre rapidement après la coupe en orientant la fente pour privilègier les beaux coté du bois et après d'écorcer (ou de laisser sécher avec l'écorce). Le plan d'éclatement constituant un plan de faiblesse permet la rétraction du bois sans trop de risque de fente.

bien sûr il faut aussi que les fibres de la bûches initiale ne soient pas vrillée sinon la buche partir en hélice, mais çà il faut le vérifier quand l'arbre est sur pied

C'est une pratique que je mets en oeuvre chaque fois que je coupe du bois d'arc et dans l'ensemble çà marche bien, j'ai parfois eu des fentes mais bien moins souvent que dans le cas ou je conservait la buche non fendue (écorcée ou non) pendant le séchage (dans ces cas là on n'empêche par la rétraction du bois mais on la laisse se faire selon les zones de fibres les moins contraintes de la bûche c'est à dire en général là ou il n'y a pas de noeuds .... et ou on pourrait faire l'arc

même sur WA il faut parfois se méfier des infos qu'on trouve : nombreux sont ceux qui ont tendance a ériger en pratique sûre des choses qu'ils n'ont testée qu'une ou deux fois sans jamais avoir cherché à confirmer le bien fondé de leur pratique par des infos croisées ou provenant de professionnels .... il y a quelques années sévissait sur WA un grand spécialiste de la chose ....il n'est pas impossible que certaines de ses élucubrations cabalistico-scientifico-bricolo-àlamordmoilen...... ne soient encore disponibles .....

d'autres Webarchers qui ont pas mal d'arc sur la conscience pourront confirmer mon propos

Edited by bigfoot
Link to comment
Share on other sites

Moi le premier !!!

Je confirme plus que largement !

Perso, je coupe quand je peu sans tenir aucun compte de la saison.

J 'écorce de suite et refend....ou l'inverse !!

Je vais même plus loin, j'attaque de suite une prêt ébauche.

Séchage dans un coin du garage pour 2-3 mois.

Ensuite pesage régulier si j'ai besoin rapidos de faire un arc.

Sinon, ben je prend quand j'ai besoin sans trop me préoccuper du séchage.

Mais bon, quand c'est une ébauche,le séchage est rapide et sans fentes !

Link to comment
Share on other sites

"L'hiver permet surtout au bois de sécher moins brutalement et d'éviter les fentes". cà c'est de l'info radio carquois. L'hiver le bois contient moins de sève mais ca n'a rien à voir avec le fait d'éviter ou non les fentes.

Ben... si, quand même. L'apparition de fentes est liée à la vitesse de perte d'eau, créant une contrainte entre partie exposée à l'air et l'intérieur. Un bois coupé au printemps et dégoulinant de sève va subir une perte d'eau initiale particulièrement rapide.

Ce qui évite à coup (presque) sûr les fentes c'est de réduire l'épaisseur jusqu'à s'approcher de celle de l'arc fini. Mais on peut alors se heurter à d'autres problèmes.

bien sûr il faut aussi que les fibres de la bûches initiale ne soient pas vrillée sinon la buche partir en hélice, mais çà il faut le vérifier quand l'arbre est sur pied

L'écorce peut donner des indications pour certaines essences. Mais en cas de vrille, tu t'en aperçoit au fendage justement.

........ il y a quelques années sévissait sur WA un grand spécialiste de la chose ....il n'est pas impossible que certaines de ses élucubrations cabalistico-scientifico-bricolo-àlamordmoilen...... ne soient encore disponibles .....

d'autres Webarchers qui ont pas mal d'arc sur la conscience pourront confirmer mon propos

Si c'est bien celui à qui je pense, il avait quelques arcs (à hic ?) assez impressionnants à son actif.

Link to comment
Share on other sites

"L'hiver permet surtout au bois de sécher moins brutalement et d'éviter les fentes". cà c'est de l'info radio carquois. L'hiver le bois contient moins de sève mais ca n'a rien à voir avec le fait d'éviter ou non les fentes.

quand un bois sèche du fait de la perte d'eau (ou de sève) les cellules se rétractent. Cette rétraction entraîne une perte de volume et donc l'apparition de fentes .....

écorcer sans risque de fente .............. c'est encore une info non contrôlée !!!! si tu enlèves l'écorce tu accélères le séchage (puisque l'écorce sert justement à limiter les échanges entre le bois et le milieu extérieur ................. et donc tu favorises la rétraction du bois et l'apparition de fentes rapidement.

Eh bien je pensais que moins sève= bois moins humide et que hiver=température plus basse= séchage moins brutal et que donc bois moins humide + séchage moins brutal= moins de risque de fente.

En effet par contre quand j'ai écrit "écorcer sans risque de fente", j'aurai dû dire avec moins de risque de fente.

Pardonnez radio carquois d’émettre à des heures où elle devrait dormir. :cafe:

Pour me rattraper de mes abus de langages j'ai retrouvé le sujet de Pedro sur le traitement du bois. L'article est écrit par Pedro et Pierre, en espérant que ça te sera utile terb !

http://www.webarcherie.com/index.php/topic/8360-traitement-des-bois-darc/

Link to comment
Share on other sites

De toute façon le frêne fend assez peu par rapport à d'autres essences comme l'acacia.

On peut couper du frêne en été pour l'écorcer immédiatement et très facilement.

En hiver nos intérieurs chauffés sont parfois très secs (<50%rh) donc risque de séchage brutal et fentes même avec du frêne...

Link to comment
Share on other sites

Ben... si, quand même. L'apparition de fentes est liée à la vitesse de perte d'eau, créant une contrainte entre partie exposée à l'air et l'intérieur. Un bois coupé au printemps et dégoulinant de sève va subir une perte d'eau initiale particulièrement rapide.

Ce qui évite à coup (presque) sûr les fentes c'est de réduire l'épaisseur jusqu'à s'approcher de celle de l'arc fini. Mais on peut alors se heurter à d'autres problèmes.

L'écorce peut donner des indications pour certaines essences. Mais en cas de vrille, tu t'en aperçoit au fendage justement.

Si c'est bien celui à qui je pense, il avait quelques arcs (à hic ?) assez impressionnants à son actif.

L'apparition des fissures n'est pour moi pas liée à une vitesse mais à une perte de volume, même si la vitesse peut effectivement influencer (mais pour moi c'est un critère secondaire) d'une manière ou d'une autre tu vas perdre du volume et donc les contraintes entres cellules apparaitront. En refendant la bûche, tu crées un plan de faiblesse au dépend de laquelle se fera la rétraction donc tu limites le risque de fissure sur le dos de ta bûche (coté écorce). (je m'en suis encore rendu compte hier en fendant des bûches de chène de bois de chauffage coupé sous la neige (donc en plein hiver) il y a 4 ans : les fissures de séchage étaient bien nettes et je pouvais y placer le bout de mon coin !!!!).

Pat21 semble de mon avis et je peux te dire que pour mon atelier de fabrication d'arc à Ramioul j'ai l'habitude de fournir aux stagiaires les ébauche. J'entretiens donc un assez grand stock de buches qui sont toutes fendues écorcées et numérotées. Les données de date de coupe, d'essence et de qualité de bûche étant notées dans un carnet. Les coupes se font selon les occasions et donc en toute saison. Je peux ainsi te dire que sur un stock d'environ 120 bûches pas plus de 10 traitées comme décrit plus haut n'ont dû être mises au rebus et pour plus de la moitié des billettes rejetées (6 ou 7 selon un contrôle rapide) c'était des bûches que j'avais catalogué en 3e choix (certaines étaient même gardée dans le seul but de voir comment elles évolueraient)

réduire l'épaisseur jusqu'à s'approcher de celle de l'arc fini oui, mais je préfère l'idée de s'approcher de la largeur de l'arc fini en laissant une épaisseur raisonnable. Tim Backer quand il sèche des ébauches d'arc dans sa voiture en plein été amène sa bilette initiale à une largeur un peu plus importante que l'arc fini (soit une planche de 5 à 6 cm de largeur sur toute la longueur de la billette) avec une épaisseur proche mais plus élevée que l'arc projeté. Il dit que ca permet ainsi de rattraper un certain voilage latéral qui se manifesterait au séchage

Pour les vrillages, je me permets d'insister : tu peux t'en rendre compte à la fente mais également par observation avant de couper l'arbre et en fonction du terrain ou pousse l'arbre. Personnellement je me méfie des arbre poussant à flanc de pente et qui sont droit comme des I : les premiers mètres sont souvent composés de fibre de tension et de compression qui permettent à l'arbre de se redresser. Si tu fends sans avoir marqué sur ta buche les sens aval et amont de la pente tu risque d'avoir tes billettes qui partent en hélice.

Par contre si sur le même arbre tu laisses tomber les 2 premiers mètres et que tu prends les 2 mètres qui suivent tu auras moins de problèmes (c'est du testé personnellement dans une coupe de bois avec des essences variées (frène, charme, chêne, érable plane et champêtre) et confirmé par un ingénieur forestier.

pour le vrillage je m'en remets donc à une observation multiple : lors de la sélection avant coupe et en surveillant la bûche lors de la refente dans les jours qui suivent la refente.

ECCE HOMO, Il avait des arcs assez impressionnant je te l'accorde mais la vitesse de sa production m'a toujours posé question (et je ne suis pas le seul).... Ses arcs avaient-ils une qualité exceptionnelle ?, moyenne ?, ou devait-il en faire souvent pour entretenir le stock ? je me souviens d'avoir entendu parlé d'une fabrication de 2 arcs en 1 jours ......

Il y avait aussi chez lui la question de l'habileté pour le façonnage et celle de la compréhension des processus entrant en action..... je me souviens encore d'une de ses tirades homérique pour expliquer en quoi l'utilisation d'une corde de tillering trop longue favorisait le suivi de corde ................. c'était délirant de science cabalistique mais certainement pas digne de "c'est pas sorcier"...... Dans le domaine de la taille du silex il était encore meilleur ...

Toujours via mes ateliers de fabrication d'arcs j'ai déjà vu pas mal d'arc de débutants éclater après quelques flèches .... 'est dans la longévité de sa production qu'on peut juger à mon sens un bon facteur.

Tout ceci me conduit donc à suggérer à tous les nouveaux sur le forum de bien lire les posts et de ne pas prendre pour argent comptant un seul intervenant (moi y compris) je pense qu'il est aussi utile de croiser les infos avec d'autres domaines et artisanats manuels. Il faut aussi se garder d'ériger en vérité des expériences qui n'ont pas été contrôlées dans la durée et qui ne sont pas vérifiables. Il me semble aussi important de valider chaque fois que c'est possible une observation par une explication scientifique. On à trop souvent tendance dans les domaines artisanaux (et webarcherie est un forum qui offre un refuge à beaucoup d'artisans) à rejeter les explications, les modèles et les démonstrations scientifiques comme si l'artisanat pouvait s'affranchir des règles de la biologie, de la chimie et de la physique.

Link to comment
Share on other sites

Eh bien je pensais que moins sève= bois moins humide et que hiver=température plus basse= séchage moins brutal et que donc bois moins humide + séchage moins brutal= moins de risque de fente.

En effet par contre quand j'ai écrit "écorcer sans risque de fente", j'aurai dû dire avec moins de risque de fente.

......

en fait je pense qu'on sera tous d'accord pour dire que si la mécanique de l'arc peut-être modélisée de manière très précise .... il n'en est pas de même de la matière première qu'est le bois.

si tu fais une poutre avec un acier de qualité donnée tu pourras certifier sa résistance avec le bois vu les variables qui entrent en jeu lors de la croissance de l'arbre (essence, relief, nature du terrain, climat, etc... etc...) tu ne peux pas te permettre d'être catégorique. Avec l'expérience on fini tous par avoir nos trucs et astuces, mais il reste toujours une part d'incertitudes et c'est là que l'artisan peut se révéler supérieur à l'industriel.

Dans sa propre pratique il est parfois difficile pour l'artisan de savoir ce qui est scientifiquement fondé et ce qui est une mauvaise interprétation d'une observation bonne ou mauvaise. C'est ce qui fait que l'industriel avec une approche saine et cohérente peut parfois être supérieur à l'artisan

Ma pratique personnelle telle que je l'ai décrite n'échappe pas forcément à des erreurs ou des imprécisions, mais j'ai la faiblesse (peut-être) de penser que ce que je fais réponds à un mode opératoire suffisamment peut contraignant pour s'adapter à un maximum de situations naturelles et donc qu'il convient à une série de situations auxquelles je peux ensuite m'adapter.

Maintenant un bon artisan confrontera régulièrement ses savoirs et ses observations avec les données disponibles (collègues publications scientifiques ou techniques etc. ...) autrement il cours le risque de finir shadock

post-2169-0-06029400-1420368886_thumb.jp

Link to comment
Share on other sites

L'apparition des fissures n'est pour moi pas liée à une vitesse mais à une perte de volume, même si la vitesse peut effectivement influencer (mais pour moi c'est un critère secondaire) d'une manière ou d'une autre tu vas perdre du volume et donc les contraintes entres cellules apparaitront. En refendant la bûche, tu crées un plan de faiblesse au dépend de laquelle se fera la rétraction donc tu limites le risque de fissure sur le dos de ta bûche (coté écorce).

Critère secondaire ? Plus la surface exposée à l'air va sécher vite, plus elle va changer de volume rapidement, avant que l'humidité interne ait le temps de migrer de l'intérieur vers l'extérieur.

As-tu déjà essayé de fendre ta billette en 2 et d'en placer une dans tes conditions habituelles de séchage (que je devine "sages", c'est à dire au frais) et l'autre à côté de la cheminée ? Exemple extrême, certes ;)

Après je suis d'accord, c'est très bien de fendre, personne ne dit le contraire.

..........

ECCE HOMO, Il avait des arcs assez impressionnant je te l'accorde mais la vitesse de sa production m'a toujours posé question (et je ne suis pas le seul).... Ses arcs avaient-ils une qualité exceptionnelle ?, moyenne ?, ou devait-il en faire souvent pour entretenir le stock ? je me souviens d'avoir entendu parlé d'une fabrication de 2 arcs en 1 jours ......

Il y avait aussi chez lui la question de l'habileté pour le façonnage et celle de la compréhension des processus entrant en action..... je me souviens encore d'une de ses tirades homérique pour expliquer en quoi l'utilisation d'une corde de tillering trop longue favorisait le suivi de corde ................. c'était délirant de science cabalistique mais certainement pas digne de "c'est pas sorcier"...... Dans le domaine de la taille du silex il était encore meilleur ...

Moi j'aimais bien son côté "jeune chien fou" justement... Et je n'ai pas suivi sa production d'arcs de très près, et pas du tout celle hors archerie.

Pour la durabilité d'un arc, du moment qu'il est bien équilibré et décemment fini, il durera aussi longtemps qu'il ait été fait en 2 heures ou en 2 jours.

..........On à trop souvent tendance dans les domaines artisanaux (et webarcherie est un forum qui offre un refuge à beaucoup d'artisans) à rejeter les explications, les modèles et les démonstrations scientifiques comme si l'artisanat pouvait s'affranchir des règles de la biologie, de la chimie et de la physique.

100% d'accord.

Link to comment
Share on other sites

.....

Moi j'aimais bien son côté "jeune chien fou" justement...

.......

J'ai un beau frère chasseur et il n'a rien contre les chiens fous, mais ailleurs que pour foutre le B..... dans sa meute de chiens de chasse,

sa femme à le même principe : les chiens fous ailleurs que dans son salon ..............

Je pense que son coté chien fou n'a pas forcément servis des webarchers débutants dans la facture d'arc ..............cette manière qu'il avait de vouloir s'imposer au dessus de bons facteurs d'arc présents sur WA (qui étaient plus discrets et de meilleurs conseil) à du conduire une série d'amateurs à des déboires et des découragements

Edited by bigfoot
Link to comment
Share on other sites

si tu enlèves l'écorce tu accélères le séchage (puisque l'écorce sert justement à limiter les échanges entre le bois et le milieu extérieur ................. et donc tu favorises la rétraction du bois et l'apparition de fentes rapidement.

Eh bien je pensais que moins sève= bois moins humide et que hiver=température plus basse= séchage moins brutal et que donc bois moins humide + séchage moins brutal= moins de risque de fente.

Heu, vous ne seriez pas assez d'accord, en fait ? :rolleyes:

Edit : la vitesse de séchage dépend de l'écart entre humidité du bois et celle de l'air.

Edited by Corbeau
Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

 Share


×
×
  • Create New...