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Arbalètes


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  • 2 weeks later...
Guest arc à hic

je te remercie du compliment

amitié

jean michel

Ce que j'aurai aimé être dans les coulisses!!!! remarque grace à Webarcherie j'y suis un peu encore un grand merci à ce forum, à leur concepteurs et à toute l'équipe qui le fait être ce qu'il est.

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  • 4 weeks later...

La résistance de ce matériau est assez étonnante. Il est d'une nature tout à fait identique à l'os mais avec un mode de croissance très différent puisqu'un bois pousse en quelques semaines alors qu'un os a évidemment une vitesse de croissance bien plus faible.

L'os en croissance passe également par une étape semi-cartilagineuse au tout début, alors que le bois est directement assez dur dès le début (même s'il reste un peu fragile tant que le velours n'est pas tombé).

Je vais essayer de trouver des informations sur la structure microscopique de ces deux matériaux (d'ailleurs d'autres membres devraient avoir des lumières sur ce point :whistling: ) pour comprendre en quoi ils ont des performances aussi différentes.

Le seul problème qui se pose pour une utilisation en tant que matériau, c'est la spongiosa qui occupe une part plus ou moins importante du centre. Je serais d'ailleurs intéressé de savoir comment tu as contourné ce problème dans le façonnage de cette superbe noix. J'ai cru voir que tla spongiosa était perpendiculaire à l'axe de rotation... :unsure:

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Dans l'immédiat, j'ai trouvé ce lien d'une publication (pas jeune: 1986) dans le bulletin de la SPF. C'est un peu hors sujet mais montre un vrai travail de recherche. Les références biblios mises à la fin doivent contenir aussi des infos interessantes.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1986_num_83_3_8740

Je viens de lire que le bois de cerf vient juste après l'ébéne en terme de densité. Une noix en ébéne est-elle donc envisageable bien qu'elle constitue un anachronisme sur une arme du moyen âge?

Je me souviens que cette pousse accélérée des bois dont parle Ishi fait que le cerf est obligé de puiser le calcium et le phosphore dans son propre organisme au détriment de ses os ce qui déclenche d'ailleurs une légère ostéoporose vite réglée par la suite avec l'alimentation. Cette ostéoporose ponctuelle du cerf... sert actuellement de modèle pour étudier et soigner l'ostéoporose humaine.

Chez le cerf, c'est le velour qui nourrit et participe physiologiquement à cette pousse. Un tissu particulier, juste entre velour et os jouerait le rôle du périoste. Ces pistes doivent nous aider à trouver la réponse. J'y retourne...

Hors sujet toujours mais bon pour les passionnés d'archéo:

http://racf.revues.org/index793.html

La suite très complète et beaucoup plus informative. Vous saurez tout sur la pousse des bois de cerfs! Là aussi, la liste des biblios doit contenir les réponses manquantes...

"Propriétés biomécaniques

Plusieurs auteurs ont étudié les propriétés biomécaniques du tissu osseux compact des bois de cerf.

Seules les propriétés matérielles (par opposition aux propriétés structurelles) ont été testées. Ils ont réalisé des tests monotoniques en tension et

en flexion, des tests de fluage et des tests de fatigue (Currey, 1987;Rajaram et Ramanathan, 1982;Currey, 1989; Brear et al., 1990; Mauch et al., 1992; Zioupos P et al., 1994 et 1996; Spatz et al., 1996).

La comparaison des propriétés biomécaniques des différents os compacts du règne animal montre qu'elles varient en fonction du taux de minéralisation des tissus, de leur porosité et de leur organisation. Les bois de cerf sont constitués d'une abondante matrice faiblement minéralisée. Les études ont montré que les bois de cerf ont un faible module d'élasticité et une zone de déformation plastique large. Les tests en tension montrent que la déformation plastique au moment de la fracture (déformation maximale) est de 2.5-5 %, ce qui représente une valeur élevée en comparaison aux autres tissus hautement minéralisés qui se déforment de 1-3 %. Ces mêmes tests montrent que la contrainte exercée au point de déformation maximale est de deux tiers supérieure à celle qui est exercée pour atteindre la limite d'élasticité. Elle n'est que de 10 % supérieure pour les tissus hautement minéralisés. Le bois de cerf posséderait la capacité de limiter l'extension des microfractures apparaissant dans la zone de déformation plastique et de retarder la fracture finale. Ce matériau est donc capable d'absorber une grande quantité d'énergie avant rupture. Il est très résistant aux chocs et possède une résilience élevée."

Cet extrait vient de ce lien:

http://www.catnisweb.com/La%20faune%20sauvage.html

Edited by Jihaif
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Je suppose que la noix a été taillée dans la couronne du bois de cerf.

Cette partie de la ramure du cerf présente la particularité d'avoir moins de spongia (voire pas du tout).

Il pourrait être interressant d'utiliser la couronne d'un bois de renne, plus dense que le cerf

ou même, pour un plus gros diametre, la couronne d'un bois d'élan (disponible chez Brisa ).

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... Il est très résistant aux chocs et possède une résilience élevée.

Je savais bien qu'il ne résisterait pas à cet appel du pied :rolleyes:

Pour confirmer ce propos par l'expérience, je peux dire qu'une pointe de sagaie en bois de cerf est parfaitement capable de survivre à un impact violent dans la muraille du château de Crépy... :whistling: :bhaoui..:

Edited by ishi78
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elle est là

Tes précédentes photos permettaient effectivement de supposer que ton ébauche avait été taillée dans ce sens-là (transversalement à l'axe naturel du bois), on voit bien un peu de spongiosa dans le milieu. Je me suis quand même demandé s'il ne serait pas intéressant de tailler dans le sens longitudinal et de coller un insert dans un trou creusé là ou se trouvait la spongiosa.

Maintenant ta solution me semble très sensée et la spongiosa est clairement dans une zone qui n'est pas sollicitée par les efforts qui se concentrent autour des crochets, du trou d'axe et du cran d'armé. S'il y a de la matière dure dans ces zones, il ne peut pas y avoir de fragilité.

Edited by ishi78
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Tes précédentes photos permettaient effectivement de supposer que ton ébauche avait été taillée dans ce sens-là (transversalement à l'axe naturel du bois), on voit bien un peu de spongiosa dans le milieu. Je me suis quand même demandé s'il ne serait pas intéressant de tailler dans le sens longitudinal et de coller un insert dans un trou creusé là ou se trouvait la spongiosa.

Maintenant ta solution me semble très sensée et la spongiosa est clairement dans une zone qui n'est pas sollicitée par les efforts qui se concentrent autour des crochets, du trou d'axe et du cran d'armé. S'il y a de la matière dure dans ces zones, il ne peut pas y avoir de fragilité.

Tout à fait d'accord. Le seul problème de retrouver la spongiasa dans ce secteur de la noix est l'usure du levier de détente sur la noix... mais ce problème est résolu (archéologiquement, j'entends... mais je compte le prouver en observant des piéces archéo prochainement) par l'ajout d'un renfort en acier, une sorte de clou, qui a deux usages : relever un peu la corde du fond de la noix ; servir de butée au levier de détente pour éparger le bois de cerf.

Sinon, je confirme qu'il est possible de faire une petite noix sans spongiasa dans un massacre, ZOL m'en a tourné une :whistling::wub:

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Tiens !!! :lol: Elles me disent quelque chose ces peaux de lapins... :whistling:

Ne perse pas l'axe de la noix horizontalement si tu la fixe avec de la cordelette, car les axes pour des noix qui sont tenus ainsi ne sont pas horizontaux, mais obliques. D'autre part, il y a trop de bois autour de la noix... mais je sais que tu le sais... :109:

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  • 2 weeks later...

les travaux avancent plus que doucement.

Cette semaine  j'ai fait 4 arcs  et 2 sont passés  dans la cheminée , pas pour les avoir cassés , mais un truc qui me géne.

si il y a des experts   de l'orme  voila une   photo.

2 cernes sont touchés par un couleur différente  je pense à la graphiose

Tu as parfaitement raison, c'est la graphiose, à laquelle les ormes peuvent survivre quelques années (mais pas beaucoup). A mon avis l'écorce ne devait pas être bien loin de ce secteur sombre. Par expérience je sais que ces lignes sombres constituent des faiblesses et provoquent l'éclatement des arcs, t'as bien fait de les foutre au feu ...

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  • 2 weeks later...

Juste pour info et apporter ma modeste contribution, j'avais pris en photo cette noix au musée d'art et d'histoire du Luxembourg. Et comme le souligne Brutus, il semble y avoir au centre une pièce métallique :" l'ajout d'un renfort en acier, une sorte de clou, qui a deux usages : relever un peu la corde du fond de la noix ; servir de butée au levier de détente pour éparger le bois de cerf "

post-1616-125879263565.jpg

Edited by zeanluc
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N'est-il pas possible d'envisager un cric pour l'armer, plutôt que de diminuer la puissance de l'arc ? Peut-être que ton arbrier ne le permet pas, c'est juste une idée.

Ce serait dommage d'avoir un arc puissant, et de devoir le diminuer...

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  • 2 months later...

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