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Les Francs Archers


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Définition sur Wikipédia : Dans la France du xve siècle, le franc-archer est un roturier dispensé du paiement de la taille en échange de son engagement en tant qu'archer dans l'armée royale quand la situation militaire l'exige.

Et dans l'encyclopédie Universalis, un extrait : La création des francs-archers, par ordonnance de Charles VII publiée à Montils-lès-Tours le 28 avril 1448, constitue la première mesure prise en France par le pouvoir royal pour disposer d'une troupe permanente d'hommes de pied (à l'instar de celles dont les villes s'étaient dotées dès le milieu du XIVe siècle pour assurer leur propre défense), recrutée en marge du service militaire féodal que représentaient le ban et l'arrière-ban. Les francs-archers, levés sur la base théorique d'un homme pour quatre-vingts « feux » dans les paroisses, devaient se tenir prêts à répondre à toute convocation, étaient responsables de l'entretien de l'armement et équipement (arc ou arbalète, épée, dague, jaque et salade) que leur fournissait la paroisse, et étaient enfin exempts (« francs ») de la taille, d'où leur nom. Leur effectif global, fixé d'abord à 8 000 hommes, fut porté à 16 000 en 1466, répartis en quatre circonscriptions ou capitaineries de huit compagnies de 500 hommes chacune, placées sous le commandement d'un capitaine général. Engagés avec succès dans les combats pour la reconquête de la Normandie, mais battus par les Flamands à la bataille de Guinegatte en 1479, ils tombèrent, sous le nom de francs-taupins, dans le discrédit comme en témoigne un monologue comique, Le Franc-Archer de Bagnolet (XVe s.(..

Pour en savoir plus sur le net : sur Wapedia

La biblio disponible chez Emotion Primitive est bien sûr particulièrement intéressante à consulter ! ;)

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Définition sur Wikipédia : Dans la France du xve siècle, le franc-archer est un roturier dispensé du paiement de la taille en échange de son engagement en tant qu'archer dans l'armée royale quand la situation militaire l'exige.

Et dans l'encyclopédie Universalis, un extrait : La création des francs-archers, par ordonnance de Charles VII publiée à Montils-lès-Tours le 28 avril 1448, constitue la première mesure prise en France par le pouvoir royal pour disposer d'une troupe permanente d'hommes de pied (à l'instar de celles dont les villes s'étaient dotées dès le milieu du XIVe siècle pour assurer leur propre défense), recrutée en marge du service militaire féodal que représentaient le ban et l'arrière-ban. Les francs-archers, levés sur la base théorique d'un homme pour quatre-vingts « feux » dans les paroisses, devaient se tenir prêts à répondre à toute convocation, étaient responsables de l'entretien de l'armement et équipement (arc ou arbalète, épée, dague, jaque et salade) que leur fournissait la paroisse, et étaient enfin exempts (« francs ») de la taille, d'où leur nom. Leur effectif global, fixé d'abord à 8 000 hommes, fut porté à 16 000 en 1466, répartis en quatre circonscriptions ou capitaineries de huit compagnies de 500 hommes chacune, placées sous le commandement d'un capitaine général. Engagés avec succès dans les combats pour la reconquête de la Normandie, mais battus par les Flamands à la bataille de Guinegatte en 1479, ils tombèrent, sous le nom de francs-taupins, dans le discrédit comme en témoigne un monologue comique, Le Franc-Archer de Bagnolet (XVe s.(..

Pour en savoir plus sur le net : sur Wapedia

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Bonsoir Cécile

Ces liens sont tres utiles, :115:

Mais ce que je recherche c'est aussi ou ils s'entrainaient.

Certains disent que c'etait a Paris dans le quartier du Marais.

J'aimerai beaucoup trouver. :106:

A +

Amicalement

Catherine

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Je me demande s'il n'y a pas confusion entre "archers": combattants armés d'un arc................et les "archers" qui étaient en fait une milice chargée du guet et des patrouilles dans les villes, une police de proximité, quoi, souvent dispensés de certaines taches ou impots (francs, c'est à dire dispensés) . A Paris, les agents de police ont longtemps été appelés des "archers"..............et ils n'avaient guère besoin de s'entrainer au tir à l'arc, vu leur mission, ils avaient plutot des épées et des gourdins.

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:whistling: Les francs archers c est nous . Compagnie des Francs Archers Longjumeau

mais blagues a par j ai trouver cella

off_media.gifLa création des francs-archers, par ordonnance de Charles VII publiée à Montils-lès-Tours le 28 avril 1448, constitue la première mesure prise en France par le pouvoir royal pour disposer d'une troupe permanente d'hommes de pied (à l'instar de celles dont les villes s'étaient dotées dès le milieu du XIVe siècle pour assurer leur propre défense), recrutée en marge du service militaire féodal que représentaient le ban et l'arrière-ban. Les francs-archers, levés sur la base théorique d'un homme pour quatre-vingts « feux » dans les paroisses, devaient se tenir prêts à répondre à toute convocation, étaient responsables de l'entretien de l'armement et équipement (arc ou arbalète, épée, dague, jaque et salade) que leur fournissait la paroisse, et étaient enfin exempts (« francs ») de la taille, d'où leur nom. Leur effectif global, fixé d'abord à 8 000 hommes, fut porté à 16 000 en 1466, répartis en quatre circonscriptions ou capitaineries de huit compagnies de 500 hommes chacune, placées sous le commandement d'un capitaine général. Engagés avec succès dans les combats pour la reconquête de la Normandie, mais battus par les Flamands à la bataille de Guinegatte en 1479, ils tombèrent, sous le nom de francs-taupins, dans le discrédit comme en témoigne un monologue comique, Le Franc-Archer de Bagnolet (XVe s.(...)

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Les francs-archers

Les francs-archers ont été institués par l'acte du 28 avril 1448. Un corps d'environ 8.000 combattants est alors créé sur la base d'un homme pour 50 feux. La franchise de taille dont ils bénéficient leur vaut le nom de francs-archers. Cette mesure ne constitue pas une totale nouveauté. Dans de nombreuses villes du royaume, depuis le milieu du 14ème siècle de tels régimes existaient. Ils permettaient aux cités de disposer de gens de trait aussi bien pour assurer leur propre défense que pour répondre à l'occasion aux demandes du roi. L'ordonnance de 1448 systématise ce principe sur une grande partie du territoire

En 1466, après la Guerre du Bien Public, une nouvelle ordonnance développe considérablement les francs-archers et complète leur organisation. Leur nombre passe à 16.000, répartis en 32 bandes, sous le commandement de quatre capitaines généraux. En plus des habituels archers et arbalétriers, se trouvent à présent parmi eux des vougiers, des lanciers (ou piquiers) et parfois des couleuvriniers. Leur équipement fait également l'objet de nouvelles et précises prescriptions.

A partir de cette date, les francs-archers participent à toutes les opérations des armées royales. Au surplus, ils sont parfois employés par leur paroisse pour des missions ponctuelles de guet et de protection de la communauté.

Cependant, à aucun moment, les francs-archers ne s'illustrent réellement sur les différents champs de bataille. Ce serait peut être beaucoup exiger d'un corps non-permanent. Pire, en de nombreuses reprises, apparaissent des difficultés d'organisation et de discipline. De nouvelles ordonnances tenteront, sans grand succès, d'y remédier (en particulier, en 1474 et en 1475).

Les montres sont fréquemment l'occasion de pillages, entre autres débordements. Les soldes tardant souvent à être versées, de nombreux francs-archers se livrent à la mendicité, vendent ou gagent leur équipement.

En 1469, les Etats de Normandie se plaignent des graves excedz, pilleries et maléfices commis et perpétuez par les gens de guerre, francs-archers et autres. Les exemples en ce sens abondent, jusqu'à l'épisode de Guinegatte, le 7 août 1479, où les francs-archers abandonnent le champs de bataille pour se livrer au saccage du camp de Maximilien. Des milliers d'entre eux y seront massacrés.

En cest an, le roy, advertiz des pilleries et griefz que faisoient les francs archiers au pays, ordonna qu'il n'y en auroit plus, nous dit la Chronique d'Anjou.

Plus que leurs insuccès militaires, se sont donc sans doute le comportement des francs-archers envers les populations et leur coût qui conduisit à leur suppression en 1480.

Les plus mauvaises de bandes de francs-archers furent alors dissoutes tandis que les autres venaient abonder les bandes d'infanterie du camp de guerre récemment constituées.

Longtemps après leur disparition du paysage militaire, les francs-archers firent l'objet de railleries, du Franc Archer de Bagnolet au Franctopinus De re Militaris de Pantagruel.

(Juillet 2004)

somerights20.gif

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

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Les francs-archers

Les francs-archers ont été institués par l'acte du 28 avril 1448. Un corps d'environ 8.000 combattants est alors créé sur la base d'un homme pour 50 feux. La franchise de taille dont ils bénéficient leur vaut le nom de francs-archers. Cette mesure ne constitue pas une totale nouveauté. Dans de nombreuses villes du royaume, depuis le milieu du 14ème siècle de tels régimes existaient. Ils permettaient aux cités de disposer de gens de trait aussi bien pour assurer leur propre défense que pour répondre à l'occasion aux demandes du roi. L'ordonnance de 1448 systématise ce principe sur une grande partie du territoire

En 1466, après la Guerre du Bien Public, une nouvelle ordonnance développe considérablement les francs-archers et complète leur organisation. Leur nombre passe à 16.000, répartis en 32 bandes, sous le commandement de quatre capitaines généraux. En plus des habituels archers et arbalétriers, se trouvent à présent parmi eux des vougiers, des lanciers (ou piquiers) et parfois des couleuvriniers. Leur équipement fait également l'objet de nouvelles et précises prescriptions.

A partir de cette date, les francs-archers participent à toutes les opérations des armées royales. Au surplus, ils sont parfois employés par leur paroisse pour des missions ponctuelles de guet et de protection de la communauté.

Cependant, à aucun moment, les francs-archers ne s'illustrent réellement sur les différents champs de bataille. Ce serait peut être beaucoup exiger d'un corps non-permanent. Pire, en de nombreuses reprises, apparaissent des difficultés d'organisation et de discipline. De nouvelles ordonnances tenteront, sans grand succès, d'y remédier (en particulier, en 1474 et en 1475).

Les montres sont fréquemment l'occasion de pillages, entre autres débordements. Les soldes tardant souvent à être versées, de nombreux francs-archers se livrent à la mendicité, vendent ou gagent leur équipement.

En 1469, les Etats de Normandie se plaignent des graves excedz, pilleries et maléfices commis et perpétuez par les gens de guerre, francs-archers et autres. Les exemples en ce sens abondent, jusqu'à l'épisode de Guinegatte, le 7 août 1479, où les francs-archers abandonnent le champs de bataille pour se livrer au saccage du camp de Maximilien. Des milliers d'entre eux y seront massacrés.

En cest an, le roy, advertiz des pilleries et griefz que faisoient les francs archiers au pays, ordonna qu'il n'y en auroit plus, nous dit la Chronique d'Anjou.

Plus que leurs insuccès militaires, se sont donc sans doute le comportement des francs-archers envers les populations et leur coût qui conduisit à leur suppression en 1480.

Les plus mauvaises de bandes de francs-archers furent alors dissoutes tandis que les autres venaient abonder les bandes d'infanterie du camp de guerre récemment constituées.

Longtemps après leur disparition du paysage militaire, les francs-archers firent l'objet de railleries, du Franc Archer de Bagnolet au Franctopinus De re Militaris de Pantagruel.

(Juillet 2004)

somerights20.gif

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Tout d'abord un :07: A TOUS !!!

Ne pensez vous pas que les dispositions pour former des grandes milices d'archers venaient du fait que Charles V avaient vu les désastres de Crépy et d'Azincourt et qu'il reconnaissait que l'entrainement a l'arc obligatoire de toute la population anglaise avait été la clef de leur succes ?

A +

Amicalement

Catherine

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:bhaoui..: Pour rester dans le sujet

agin-min2.jpg

Le 25 octobre vers 11 h., les deux armées se rencontrent entre Azincourt et Tramécourt et l'engagement se terminera le même jour " à vespres".

C'est Henry V qui charge le premier : c'est après quatre heures d'observation qu'il donne l'ordre peu avant midi de charger, croyant, de ce fait, que sa seule chance se trouve en cette réaction de désespoir ... Les hommes à pied sont secondés par les archers ayant chacun un pieu ou « peuchon » de 1,50m à 1,80m de longueur aiguisé aux deux extrémités, qu'il place devant lui fiché en terre dans le but de se prémunir de l'assaut des cavaliers ennemis.

600 cavaliers français attendent derrière la première ligne d'hommes à pied.

Les deux adversaires sont séparés par seulement 900m !!!Les soldats et chevaliers français sont fatigués par une longue nuit d'attente sous la pluie. Leurs armes sont mouillées tandis que, dans le camps anglais, on a su mettre à l'abris les instruments de la mort.

Les Français ne savent comment riposter à l'avalanche meurtrière des premières volées de flèches; ils sont déconcertés ! Mais, ils décident de riposter dans la mesure de leur moyen : en attaquant droit devant !!! Et ils vont s'enliser dans les bourbiers !!!, tandis que les piétons sont décimés par des flots de flèches meurtrières. Le combat se termina pied à terre et à coups de haches et d'épées. C'est une vraie boucherie, les chevaliers français étant lourdement handicapés par leurs armures impossibles à redresser. Ils sont décimés. Le résultat est à la hauteur du carnage : on compte 10000 morts du coté Français contre 600 du coté Anglais. La guerre de masse n'existait pas encore ...

Le saviez-vous ? : Cette bataille donne à la France un des gestes majeurs de son Histoire : " V for victory ". Voici l'explication : les Français auraient menacés de couper les doigts aux archers anglais. A la fin de la bataille, ces derniers victorieux narguent les survivants en levant l'index et le majeur -- pour montrer que les Français n'ont pas réussi à les couper. D'autres disent qu'ils auraient montré simplement le majeur....!!! D'où une autre origine pour un autre geste !!! Que l'Histoire de France est riche !!!
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La petite ordonnance création des francs archers

Les Valois

CHAPITRE QUATRIÈME : Charles VII le Victorieux, du désespoir à la victoire

IV : La fin de la guerre de Cent Ans (1448 - 1453)

Suite à la mise en place des compagnies d’ordonnance, Charles VII était dès lors à la tête d’une armée capable de combattre efficacement les Anglais.

charles_VII_louvre.JPG

Portrait de Charles VII, par Jean FOUQUET, vers 1445, musée du Louvre, Paris.

En outre, malgré le mécontentement de la population, assommée par les lourdes taxes, les finances du royaume étaient dorénavant en bon état.

1° La petite ordonnance – En avril 1448, afin de parfaire la création de sa nouvelle armée, le roi de France créa la petite ordonnance, obligeant chaque paroisse à fournir un archer entrainé et équipé, en cas de mobilisation.

creation_francs_archers_vigiles_charles_

La création des francs archers, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Pour compenser les charges qu’impliquaient la formation d’un tel combattant, les paroisses furent dispensées de la taille. Lors de la mise en place de cette réforme, la France comptait en ses rangs près de 8 000 francs-archers, soit quasiment autant que l’Anglete

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:bhaoui..: En 1466, Louis XI réforma cette institution en augmentant leurs effectifs, par la constitution de compagnies de vougiers à côté des compagnies de gens de trait mais également en créant quatre circonscriptions pourvues chacune d'un capitaine général commandant 4 000 hommes.

Les francs-archers furent engagés pour la première (et seule) fois au cours de la bataille de Guinegatte, au cours de laquelle ils révélèrent leur inefficacité[3]. Suite à ce fiasco, le corps des francs-archers fut aboli en 1481. Ils furent remplacés par une infanterie permanente organisée sur le modèle suisse.

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:whistling: La défaite de Crécy

Bataille de Crécy De son côté, l’Angleterre est un pays tourné vers l’artisanat et le commerce. La tactique guerrière des Anglais, rodée par des années de guerre en Écosse, est fondée sur une recherche maximum d’efficacité. Il en résulte une armée très organisée où les chevaliers comptent moins.

Au vu de leur grande supériorité numérique, les Français sont certains de l’emporter à Crécy. Or, confrontée à la baisse de ses revenus fonciers, la noblesse compte se renflouer avec les rançons demandées en échange des chevaliers adverses capturés.[11]. Dès lors, chacun veut atteindre le plus vite possible l’ennemi anglais afin de se tailler la part du lion ; personne n’obéit aux ordres du roi Philippe VI qui, emporté par le mouvement, est contraint de se lancer à corps perdu dans la bataille. Gênés dans leur progression par leurs propres piétons et les arbalétriers mercenaires génois mis en déroute par la pluie de flèches anglaises, les chevaliers français sont obligés d’en découdre avec leurs propres hommes. C’est un désastre du côté français où Philippe VI de Valois s’illustre par son incompétence militaire : les chevaliers français chargent par vagues successives le mont de Crécy, mais leurs montures (à l’époque non ou peu protégées) sont massacrées par les pluies de flèches décochées par les archers anglais abrités derrière des rangées de pieux. Peinant à se relever de leur chute, les chevaliers français, lourdement engoncés dans leurs armures, sont des proies faciles pour les fantassins qui n’ont plus qu’à les achever[5

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La petite ordonnance création des francs archers

Les Valois

CHAPITRE QUATRIÈME : Charles VII le Victorieux, du désespoir à la victoire

IV : La fin de la guerre de Cent Ans (1448 - 1453)

Suite à la mise en place des compagnies d’ordonnance, Charles VII était dès lors à la tête d’une armée capable de combattre efficacement les Anglais.

charles_VII_louvre.JPG

Portrait de Charles VII, par Jean FOUQUET, vers 1445, musée du Louvre, Paris.

En outre, malgré le mécontentement de la population, assommée par les lourdes taxes, les finances du royaume étaient dorénavant en bon état.

1° La petite ordonnance – En avril 1448, afin de parfaire la création de sa nouvelle armée, le roi de France créa la petite ordonnance, obligeant chaque paroisse à fournir un archer entrainé et équipé, en cas de mobilisation.

creation_francs_archers_vigiles_charles_

La création des francs archers, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Pour compenser les charges qu’impliquaient la formation d’un tel combattant, les paroisses furent dispensées de la taille. Lors de la mise en place de cette réforme, la France comptait en ses rangs près de 8 000 francs-archers, soit quasiment autant que l’Anglete

Bonsoir

Avez vous vu des peintures sur leur entrainement pour la guerre? :unsure:

Ami archer je vous salue

Catherine

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Les concours de maintenant c est de la blague :whistling:

En 1523, 3000 archers se réunirent dans un quartier de Londres (Shoreditch) afin de participer à un concours qui dura 2 jours.

Sous Charles II, 400 archers à Londres participèrent à un concours dans Hyde Parc, encouragés par des milliers de personnes.

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HautPage.gifL.gif'arc est une arme facile à fabriquer mais qui exige un entraînement long et rigoureux. Malgré plusieurs défaites cinglantes (Crécy en 1346 et Azincourt en 1415 entre autres) dues clairement au travail préparatoire des archers, les seigneurs français ne sont toujours pas favorables à la création de compagnies spécialisées, alors que celles-ci se développent en nombre dans les pays anglo-saxons. Tardivement, Charles VII décrète que toutes les villes et les campagnes doivent fournir un archer par cinquante feux ou maisons (ordonnance du 28 avril 1448). Ces archers ne perçoivent de solde que lorsqu'ils entrent en compagnie par ordre du roi, mais ils sont exempts d'impôts, d'où leur nom de francs-archers. Au cours de l'année, ils exercent leur métier habituel et leur entraînement est irrégulier, voire inexistant. L'absence de discipline, d'esprit militaire et d'habitude du combat pousse Louis XI à supprimer cette milice en 1480. :bhaoui..:
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Les concours de maintenant c est de la blague :whistling:

En 1523, 3000 archers se réunirent dans un quartier de Londres (Shoreditch) afin de participer à un concours qui dura 2 jours.

Sous Charles II, 400 archers à Londres participèrent à un concours dans Hyde Parc, encouragés par des milliers de personnes.

En 1509 il y avaient entre 3000 et 4000 archers dans les terrains du Finsbury (terrains vagues de londres).

Nous nous entrainons de la meme maniere qu'ils s'entrainaient. Le Honourable Artillery Company a le dernier marque qui existe dans sa collection et se trouve sur le terrain donné par Henry VIII pour continuer l'entrainement du longbow.

le 11 Oct 2009 la Fraternity of St George (sponsorisée par Henry VIII) aura 500 ans !

Nous organisons avec les mousquetaires de la Reine, un defilé, une benediction et le plus grand tir depuis la 2eme guerre mondiale au Honourable Artillery Company.

Ce n'est pas une blague, il n'y aura pas 3000 longbows mais un nombre si important que nous allons devoir tirer en relais.

Cela vous tente... :104: Visiter le site de la marche

Ami archer je vous salue

Catherine

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HautPage.gifL.gif'arc est une arme facile à fabriquer mais qui exige un entraînement long et rigoureux. Malgré plusieurs défaites cinglantes (Crécy en 1346 et Azincourt en 1415 entre autres) dues clairement au travail préparatoire des archers, les seigneurs français ne sont toujours pas favorables à la création de compagnies spécialisées, alors que celles-ci se développent en nombre dans les pays anglo-saxons. Tardivement, Charles VII décrète que toutes les villes et les campagnes doivent fournir un archer par cinquante feux ou maisons (ordonnance du 28 avril 1448). Ces archers ne perçoivent de solde que lorsqu'ils entrent en compagnie par ordre du roi, mais ils sont exempts d'impôts, d'où leur nom de francs-archers. Au cours de l'année, ils exercent leur métier habituel et leur entraînement est irrégulier, voire inexistant. L'absence de discipline, d'esprit militaire et d'habitude du combat pousse Louis XI à supprimer cette milice en 1480. :bhaoui..:

Je suis francaise et fiere de l'etre (sauf pour les accents que je ne peux pas trouver sur mon clavier anglais :05: ).

Bref, ne croyez vous pas que c'est grace aux ordonnances de Charles VII et les Francs Archers que nous avons gagné a Castillon !

On parle toujours de Crécy et d'Azincourt et jamais de Castillon et du fait que nous avons gagné la guerre de cent ans !!

A +

Catherine :whistling:

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:bhaoui..: Avançant jusqu'à la contrescarpe du fossé, les Anglais essaient de planter l'étendard de Talbot à l'entrée du camp français. Mêlée confuse… L'étendard roule dans le fossé ! L'artillerie des Français, commandée par les frères Gaspard et Jean Bureau (ce dernier est Grand Maître de l’artillerie du Roi Charles VII), a eu le temps de se préparer : 300 pièces tirent à la fois, chargées à mitraille. Le carnage est effrayant. Les assaillants sont pressés les uns contre les autres, ils ne peuvent ni s'échapper ni se dissimuler. Courageusement, les survivants se regroupent mais de nouvelles décharges jettent la débandade parmi eux. L'artillerie de Talbot ne put jamais arriver à temps. Aussi dur et meurtrier que fût le feu de l'artillerie à l'encontre des Anglo-Gascons, ces braves réussirent à continuer la lutte pendant environ une heure jusqu'au milieu de la journée, mais au bruit de la canonnade, les Bretons en réserve à Horable, chargent avec leur cavalerie et précipitent la déroute. Les Français ouvrent alors les barrières et poursuivent les Anglais. Dans la mêlée qui s'ensuit, Talbot, dont le destrier avait été tué par un boulet, est précipité à terre et est achevé par un archer français, Michel Pérunin, qui inscrit ainsi son nom dans les annales de l'histoire en achevant le comte d'un coup de hache sur la tête. Le fils de Talbot, Lord L'Isle, fut aussi tué.

Les survivants (4 000 morts au moins restèrent sur le champ de bataille !) s'enfuient, les uns en franchissant la Dordogne (mais beaucoup se noient), les autres en refluant vers l'ouest (certains atteignent Saint-Émilion), d'autres enfin, en s'abritant dans la place de Castillon-la-Bataille. Refuge de courte durée ! En effet, le 18 juillet, les Français avançant quelques pièces d'artillerie sous les murs obtiennent la reddition de la ville. C'est au château de Pressac, à Saint-Étienne-de-Lisse que fut signée celle des Anglais.

Le corps de Talbot est reconnu par son héraut. Ses restes déposés à Notre-Dame-de-Colle, sur le champ de bataille puis transportés en Angleterre et inhumés à Witchurch. Talbot disparu, toutes les places tenues par les Anglais capitulent et Bordeaux se rend sans effusion de sang.

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cast-pnt.gif

Peinture de la Bataille de Castillon par Larivière, montrant le moment où le cheval de Talbot tombe. Ce tableau comporte des erreurs: le comte ne portait pas d'armure; son cheval était blanc.

(Ce tableau se trouve au château de Versailles, dans la galerie des Batailles).

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18 Juin 1429 bataille de Patay ou comment on perd une bataille

La tactique défensive habituelle des francs-archers anglais consistait à ficher des épieux taillés en terre devant leurs batteries, ce qui arrêtait les charges de cavalerie et ralentissait suffisamment les progrès de l'infanterie pour leur laisser le temps d'éliminer les assaillants. Mais à Patay, ces hommes révélèrent leur position avant d'avoir pu se mettre en ordre de bataille : on rapporte qu'un cerf ayant traversé le champ près des lignes anglaises, les archers abattirent l'animal et poussèrent un cri de triomphe qui révéla leur position aux éclaireurs français.

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un autre sujet Le tir a l arc au fil du temps

Les hommes pratiquent le tir à l'arc depuis la nuit des temps, pour chasser, pour faire la guerre et, depuis l'époque moderne, comme sport. On a retrouvé en Afrique des pointes de flèches en pierre de plus de 50 000 ans et pratiquement toutes les civilisations sur terre ont eu recours à cet art. A de nombreuses occasions, le tir à l'arc a même changé le cours de l'histoire. Peu de sports olympiques peuvent prétendre à un tel héritage !

tassili.jpgFresque sur pierre de Tassili, au coeur du Sahara, représentant un archer égyptien, datée de 7 500 ans avant Jésus

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