photos - reglement

[JMG]

Désolé, je n'ai pas fait le comparatif avec le poulie mais je dois noter une différence due à la prise de vue au moins entre tir cible et le tir 3D la preuve par l'image :

Cible = appareil dans le bon axe = peu de ventre . 3D contre visée photographique, le volume est augmenté :bhaoui..:

on parle là d'un contre poids actif et intégré à l'archer... et je commence à l'intégrer moi même... :109:

[JAB13]

Concernant le ventre, es-tu sûr du terme "profil club" ?, mon épouse me dit toujours :25: "tu as le profil archer" :27:

Dans mon Club on parle bien de "Profil Club" vu le petit bonhomme qui sert nous de logo (voir mon avatar sur WA...)

Je pourrais vous montrer des photos mais ce ne serait pas gentil...

Et puis certaines mauvaises langues disent que j'ai posé comme modèle pour le dessin du logo... alors...

:06:

[gponcon]

Pour en revenir au sujet de départ, en tant que photographe je remarque qu'accepter sur le terrain la présence d'un reporter est aussi une question d'habitude, voir de nécessité à partir d'un certain niveau. Lors des championnats du monde FITA les archers tirent au milieu d'une régie de caméras (parfois montées sur grues) ainsi qu'une dizaines de photographes qui ne se gênent pas pour se déplacer où ils veulent. Je prends des photos très régulièrement dans mon club et si au début ça surprend un peu, aujourd'hui beaucoup d'archers sont tellement habitués à m'avoir entre les pattes qu'ils savent parfaitement m'oublier. Notre époque est celle de l'imagerie numérique, tous les sports populaires font l'objet de reportages, il me parait difficile d'interdire les photos.

Ce qu'il faut savoir, c'est qu'un passionné fera tout pour obtenir la "photo de ses rêves" selon ses goûts et ses objectifs : le feu de l'action (sport), le scoop (journaliste), le beau (artiste), etc. C'est une bonne chose que les photos soient permises, mais une phrase du type "photo autorisée seulement après le tir du dernier archer du peloton sur la cible" revient souvent à "autorisé uniquement quand il n'y a plus aucun intérêt à photographier".

En conclusion, je pense que le comportement du photographe doit être avant tout respectueux de la situation et de la concentration des archers. Donc pourquoi ne pas mettre en place un vrai protocole ? Je pencherais pour un règlement plus souple mais plus précis : pas de flash, pas de déclenchement bruyant, obligation de rester immobile pendant toute la durée d'un tir (la crainte d'un mouvement dangereux est gênante), possibilité pour l'archer de déplacer le photographe s'il le veut (donc informer les archers de cette possibilité), définir une zone de progression par rapport à la direction du tir et à la distance de l'archer (un rapport distance/angle qui permette de prendre autre chose que des photos de dos ou de profil), etc. Et ne pas forcément limiter le nombre de photographes sur le parcours, car un seul photographe n'est pas moins gênant que plusieurs, du moment que le protocole et les règles de sécurité sont observées.

[RaphPlessis]

Je suis assez d'accord, sauf pour l'angle de tir. Avec un incident comme un souci d'encoche par exemple, une flèche peut partir avec un angle parfois très étonnant. Quand je fais des photos de face, c'est du posé, pas pendant un concours, et je demande à l'archer de ne pas encocher la flèche mais de la tenir avec ses doigts. Comme ça aucun risque, et de bons angles. On peut en plus utiliser le fill-in sans gêner....

[JMG]

en tant qu'arbitre 3D/nature maintenant, je vais donner un avis qui pourra être différent de mes premières interventions dans le passé. déjà à partir d'un certain niveau (notamment les CDF) les photographes sont autorisés bien évidemment pour couvrir nos différentes manifestations et avec brio pour pas mal d'entre eux. pour nos compétitions dominicales, en effet, il y a un règlement pour les archers pratiquant la compétition et les accompagnants. si le jour d'un concours dominicale le club met en place un photographe pour couvrir l'évenèment, y a pas de soucis. j'ai toujours milité pour les photos prises dans ces concours pour une meilleur publicité et reconnaissance de nos disciplines, maintenant, je suis assez d'accord pour la limitation actuelle, afin d'éviter les abus, les triches possibles, le temps perdu. il est clair qu'en tant qu'habit rouge, je n'irai pas faire la guerre aux archers photographes tant qu'ils n'essayeront pas d'en abuser et de pénaliser les autres archers...

[gponcon]

Archers avec APN :

Je suis d'accord avec la remarque de JMG concernant la limitation des appareils côtés archers : si tous les archers trimbalent un APN, c'est perte de temps et risques inutiles. Mon message portait davantage sur les photographes non archers, acceptés sur le parcours pour du reportage en électron libre, avec généralement un bon télé permettant de se placer assez loin.

Angle de tir :

Sur ce sujet, il y a bien entendu un risque... mais là aussi tout dépend de l'objectif. En photo posée, ok pour s'entendre avec l'archer sur la sécurité à mettre en oeuvre.

Mais pour la plupart des reporters, une photo a de la valeur s'il s'agit d'une action authentique : il n'est pas question de demander une pose. On ne peut pas simuler l'authentique : la flèche décochée peut se voir et l'attitude de l'archer sous la concentration et l'enjeu n'est pas la même, de même que l'environnement. C'est pourquoi, le risque je suis prêt à le prendre et à me donner les moyens d'assurer ma sécurité dans cette situation : protection des organes vitaux derrière un obstacle (arbre, rocher...), utilisation d'un télé qui permet de prendre ses distances.

C'est un sujet épineux, certes, mais à force de prendre des photos de côté ou de dos on devient allergique à ces images. D'autant plus que le photographe de presse digne de ce nom, qui nous concurrence, n'a qu'un seul but : prendre le meilleur cliché, surtout s'il y a du risque (ça augmente la valeur) et même s'il doit se faire éjecter par 3 gorilles parce qu'il n'a pas respecté les règles. C'est un cas extrême (dont je ne fais résolument pas parti étant moi-même archer et compatissant) mais contrairement aux autres il ne s'en sortira pas frustré d'avoir été bridé.

La triche

C'est un obstacle légitime à la présence des photographes, qui peuvent éventuellement transmettre les distances ou des informations. Cela implique une surveillance plus attentive des arbitres. Cela dit, le "protocole" peut aussi aider à bannir cette éventualité (interdiction pour les photographes de communiquer sauf aux arbitres, etc.). Du moment qu'il y a des électrons libres sur le parcours, ce risque est pris de toute façon.

Droit à l'image

Pour compléter le propos de RaphPlessis (lien ci-dessous), j'ajouterais sauf erreur que certains photographes peuvent malgré tout prendre des photos d'archers reconnaissables dans un but lucratif : les journalistes affiliés à un organisme de presse. Le droit à l'image se heurte au principe fondamental de la liberté de la presse (loi du 29 juillet 1881)... souvent cette dernière l'emporte en cas de conflit, même s'il existe les articles 1382, 9 et 9-1 du Code civil sur le droit à l'image. Il faut vraiment de solides arguments pour justifier d'une atteinte à ce droit face à la loi du 29 juillet.

http://webarcherie.com/forum/index.php/topic/15330-photos-reglement/#entry378908

Edited November 21, 2010 by gponcon

[RaphPlessis]

Pour moi une publi dans un magazine ou un journal n'est pas une utilisation à but lucratif ou commercial : je parle plutôt des calendriers, posters, affiches etc qui pourraient comporter une photo originale ou à peine retouchée sur laquelle on reconnaît un archer. Mais c'est vrai qu'on est à la frontière de 2 droits dans le cas de la presse.