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Ma Lame


PEDRO
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Je rentre tard et je m'installe à peine devant mon ordinateur .... :whistling:

:21: :07: à tous et surtout à PEDRO pour m'avoir fait confiance ..... :29:

Tout a été dit sur le couteau ou presque ....la lame mesure 18X3.5 et le manche =12cm.....ce dernier étant plutot massif ....le couteau est bien équilibré ....

je n'ai pas la moindre idée de son poids , mais demain je le passe sur la balance ..!! :109:

Un chose est certaine , l'acier est de très bonne qualité , toute comme sa trempe .....réaliser le guillochage n'a pas été simple ....et modifier la lame fut une réelle épreuve physique ..... :wub:

je pense que la fonction de MODO, s'il doit en etre une, revient de droit à FRED .Il a la manière et le savoir .....je découvre et j'ai besoin d'affirmer et de confirmer mes connaissances :blink: !!!!!!mais je suis prèt répondre à toutes vos questions....comme je l'ai toujours fait......

:29:

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Beau travail, une fois de plus... Avant de voir la réponse, j'aurais penché pour du hêtre pour le bois clair...

Effectivement, comme je l'ai dit dans un autre poste, l'huile de lin seule et non bouillie, mets des semaines à sécher !!! C'est pour cela qu'il faut rajouter un siccatif, qui accélère le séchage.

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J'admire la qualité du travail de nos webarchers "couteliers" et c'est très agréable de regarder toutes leurs réalisations :29: et de partager leur experiences.

Par-contre le forum reste un forum dont le centre d'intérêt est l'arc, l'archerie, fabrication et pratique, il me semble pas donc pas importun de nommer un ou des modérateurs sur ce sujet précis...

Qu'en pensez vous...?

N'oubliez pas le très sympathique forum forgesfr.com

:37:

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Salut FRED ......

pour ce qui est de l'huile de lin et de la térébenthine :29:

j'ai eu des soucis de délamination sur certains de mes manches .....

les causes étaient multiples et j'ai trouvé une méthode qui a l'air efficace pour ce qui est de la finition ......et de la tenue

tout d'abord les similitudes... les constatations.....et le diagnostic

1) les deux couteaux possédaient de l'if , du bois d'élan

2)meme colle 2 composants en seringue de chez PATTEX

3)meme temps de sèchage

4)meme démarche de travail

5)serrage musclé au serre joint

6)trempage dans de l'huile de lin.....une petite nuit

voilà mes constations et mes explications ....

-j'ai constaté que le décollement se faisait principalement à partir d'un élément à forte densité :élan ou if!!!!! :28:

- en recherchant l'ajustement idéal entre les pièces de mes empilements , j'ai poncé à l'excès ....ce qui a eu pour effet de "glacer" les surfaces , et de ne plus offrir beaucoup d'adhérence à la colle ....

-les éléments de mes empilements étaient collés entre eux et sur la soie .....

la colle n'ayant pas pris ,les éléments ont pris du jeu en "ROTATION "...

-mauvaise imprégnation de la colle

-les couteaux incriminés ont présenté les premiers symptomes après un changement d'atmosphères .....de mon atelier =froid et humide vers une pièce chaude et sèche!!!!!!

-après démontage , j'ai également constaté que l'imprégnation par l'huile de lin était infime !!!!!!!

Difficile de rester serein après cet echec ........je ne vous parle pas de mes insomnies et de mes nuits d'angoisse :19::20:

voilà une méthode , c'est un compromis de toutes les infos que j'ai pu glaner

merci à FOX , ishi, et les gars de Forgefr

1)les surfaces d'appui entre les éléments doivent etre propres , dégraissées

je ne recherche plus l'aspect "super lisse"....je raye ces surfaces avec un ciseau à bois , ce qui a pour effet d'offrir plus de prises à la colle.....

je rappelle également la marche à suivre : dégraissage puis poncage

2)le trou destiné à recevoir la soie doit etre assez large pour recevoir une bonne dose de colle....

3)la soie doit etre travaillée de la meme maniére et présenter des entames pour que la prise de colle soit optimale

4) afin d'eviter les mouvements en "rotation ", je positionne les éléments provisoirement , sans les coller ...et je les perce longitudinalement en deux ou trois points, afin de pouvoir glisser un tenon ( clou ou tige de laiton de 2 mm de diam).....cela a pour but de solidifier le manche et d'assurer le maitien général

5) le serrage doit etre ferme mais pas extrème .....en serrant comme un abruti , je chassais la colle.....

6)bain forcé jusqu'à la garde dans de l'huile et térébenthine (50/50 ou 70/30)

la térébenthine est un siccatif ....elle favorise l'imprégnation et accélère le sèchage ......sur certaines essences , jai observé qu'après une journée hors du bain, la surface du bois semblait totalement sèche ......d'ou le replongeon dans de l'huile pure ....après deux ou trois jours .....le manche reste huilé .......

C'est vrai que le couteau va suer pendant quelques temps , au simple contact de la main ......je ne crois pas que cela soit extrèmement gènant :28:

En tous les cas , j'ai trouvé que cela apportait un plus , plutot rassurant :29:

J'ai hate de voir tes photos..... :whistling: ca promet du BEAU :105:

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Merci GIL pour tes explications. Au niveau colle, je pense que tu parles de la "Pattex Répar'Extrême" ?

Au niveau fluidité, qu'en penses-tu par rapport à l'araldite (je m'interroge surtout sur sa capacité, compte tenu de son temps de prise que je trouve très rapide à couler dans le trou du manche) ?

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Je trouve que la Pattex a une meilleure fluidité que l'araldite rouge ... elle a une bonne résistance aux chocs thermiques et aux vibrations etc ...il n'empèche que j'ai eu des problèmes....

je pense que la colle fait partie des paramétres .....à incriminer

Le problème lors du montage .....c'est d'etre certain qu'il y a bien de la colle partout ......Avec une soie traversante ....on peut s'en assurer facilement ...en revanche en cas de trou borgne , c'est un peu le flou artistique ...

Le temps de sèchage est rapide et chaque geste doit avoir été répété et etre précis ......

Il faut trouver le moyen d'aller jusqu'au fond ....

Mes deux solutions :

1) lame bloquée verticalement avec la soie vers le haut ....la colle a tendance à couler vers le bas

2)empilement bloqué dans l'étau , c'est la soie qui plonge dans le manche

cette deuxième solution est interessante pour la phase qui précède le serrage ....je glisse lentement presque par gravité la soie dans le manche ;, j'exerce une légère pression .Une fois que tout est en place , j'inverse le tout , je bloque verticalement la lame dans l'étau et je serre au moyen d'un serre joint ....JUSTE CE QU'IL FAUT!!!!!!"raide avec un peu de mou" :whistling:

Il n'empèche que je suis revenu à mes premières amours ....araldite bleue ou rouge ...

FOX me disait qu'il chauffait le mélange près d'un radiateur....légèrement bien entendu ....cela fluidifie la colle !!!!!!en revanche plus question d'hesiter , cette méthode accélère le processus ......mais comme tous les gestes ont été répétés, la mise en place des éléments doit etre super rapide :109: :28: non ?????

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merci à FOX , ishi, et les gars de Forgefr

Merci, :21: mais je n'ai pas apporté grand chose, surtout par rapport à l'immense compétence de Fox :115: et des gars de forge.fr :115: :bhaoui..:

FOX me disait qu'il chauffait le mélange près d'un radiateur....légèrement bien entendu ....cela fluidifie la colle !!!!!!en revanche plus question d'hesiter , cette méthode accélère le processus ......mais comme tous les gestes ont été répétés, la mise en place des éléments doit etre super rapide  non ?????

Avec de l'araldite bleue, même après l'avoir posée sur le radiateur à 50°C pendant 5 minutes après le mélange, tu as largement le temps d'empiler calmement et de rectifier si nécessaire avant le début de la polymérisation.

Le temps de prise à température ambiante est de l'ordre de la demi-heure, au plus court à 50°C il peut descendre à 15 minutes, donc il y a encore le temps.

Par contre l'avantage de la fluidité plus importante peut être intéressant pour assurer un remplissage total, du moment qu'on oriente correctement l'ouverture, qu'on a déposé largement la quantité nécessaire et qu'il n'y a pas de risque de "fuite". Et j'ai souvent constaté que la polymérisation était plus complète avec un réchauffage doux, par exemple simplement sous la lumière d'une lampe de bureau. On n'a pas ce laps de temps de 1 à 2 jours pendant lesquels la polymérisation se poursuit et la surface de résine reste "poisseuse".

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