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Estimation Des Distances


terb
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Il n'en reste pas moins que sans les bases de la technique (une position stable, un bras d'arc bien bloqué, une main d'arc non crispée, un bon armement, un travail du dos, une belle décoche, etc.), tu auras beau essayer 36 méthodes différentes, tu passeras ton temps à vouloir en essayer une autre car tu penseras qu'elle ne te conviens pas alors que le "problème"' vient d'autre part.

Idem pour le mental, tu auras beau avoir la meilleure technique du monde et avoir trouvé ta technique de tir (avec ou sans viseur) dans laquelle tu te sens le plus à l'aise, si le mental n'est pas là, tu passeras ton temps à remettre en cause ta technique. Bref, le serpent qui se mord la queue.

Pour ma part, mais ce n'est que mon humble avis, je pense qu'il faut commencer ou recommencer le tir à l'arc sans plastron sur la cible pour travailler le mouvement. Bouffer de la paille comme on dit. Puis, lorsque le mouvement est devenu un automatisme, que l'on ressent le beau geste, alors on passe à une cible et on commence le travail de visée (expérience inside). Mais comme je l'ai dit, ce n'est que mon humble avis :gnark:

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Perso, je ne suis pas pour (sans être totalement contre) bouffer de la paille :

  1. je penses que c'est cela qui entraîne la maladie de la carte
  2. inconsciemment on vise la première flèche tirée pour faire un groupement ce qui ramène à ce concentrer sur une visée plutot que sur un geste

Je préfère faire tirer une flèche sur des visuels répartis sur la butte (sans point remarquable amenant à atteindre un objectif) ou des bandes pour travailler une hauteur ou un latéral.

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Je sais qu'il n'y a pas de questions bête mais qu'est donc "la maladie de la carte" ?

En même temps tirer à 2 mètres de la paille en travaillant le geste, il y a de fortes chances de grouper mais si l'on part du principe que ce n'est pas ce que l'on a décidé de travailler, OSEF ;)

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niveau mental, pour le moment je pense que j'arriverai à m'en sortir sans trop de mal. j'ai fait pas mal de vélo/VTT, disciplines où le mental compte énormément (même si applicable d'une manière probablement très différente, par rapport TAA) et j'ai appris à faire preuve d'abnégation et d'acharnement, et surtout à ne jamais donner plus d'importance au résultat qu'il ne devrait en avoir. ma vision est peut-être un peu dogmatique mais elle me convient : je fais du VTT parce que j'aime faire du VTT, pas parce que j'aime avoir mon nom en haut d'un classement ; en tir à l'arc je vois les choses exactement de la même manière.

En fait, le truc c'est que je suis une sorte d'autodidacte maladif donc je me renseigne à fond sur les sujets qui m'intéressent, d'où toutes mes questions sur Webarcherie. Je ne vous remercierai d'ailleurs jamais assez de l'aide que vous apportez :115: . Quand je dis que j'ai essayé l'instinctif, le pianotage ... je veux être très clair, c'était vraiment de l'essai à titre de premier contact, pour voir si au premier abord ces façons de tirer me parlent ou non. L'instinctif me parle mais je ne me sens pas capable de tirer comme ça pour l'instant. Le pianotage ne me parle à priori pas, mais je ne dis pas que je n'y reviendrai jamais, avec un peu plus d'expérience et de recul. Ce que j'ai pratiqué un peu plus intensivement, c'est le gap shooting (assez empirique) et plus récemment le tir viseur (car à la compagnie on est poussé dans ce sens et j'ai suivi le mouvement). Pour le moment je me cherche, je n'exclus aucune piste et je ne pose aucune hiérarchie dans les différentes façons de tirer ("chacun pratique comme il l'entend et c'est très bien comme ça").

Ma problématique peut ressembler à un paradoxe : je veux éviter de me disperser, c'est pour ça que je cherche à trouver la discipline qui me convient pour concentrer mes efforts dans le bon sens. Mais pour cela je pense qu'il est nécessaire de tout essayer, pour arriver à déterminer ce qui me correspond, ce qui peut ressembler à une dispersion :)

Edited by terb
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La maladie de la carte ou du jaune (source wikipedia) :

L'archer ressent un besoin irrépressible de lâcher la flèche dès que le viseur se confond avec le centre de la cible. L'archer ne parvient pas à maintenir sa visée et à stabiliser l'arc, et dans certains cas ne parvient pas à positionner le viseur au centre de la cible. En découlent de mauvais résultats.

La cause exacte n'est pas connue (en 2006) mais plusieurs théories ont été formulées.

L'une d'entre-elles met en cause la peur de l'échec, qui amène l'archer à se concentrer sur la trajectoire de la flèche et sur le resultat final du tir plutôt que sur la fin du geste sportif. Il ressent alors le besoin de connaître le résultat le plus tôt possible, reléguant la stabilité de sa position de tir et la qualité du décochage au second plan.

Ca c'est la définition "scientifique".

Dans ma logique précédente, c'est plus dans le sens qu'à psychoter systématiquement sur le geste on en oublie l'objectif à atteindre et on se contente de lacher quand l'on voit le jaune, ce qui revient un peu au même.

Edited by PatriceB
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Je plussoie ! Le plaisir avant tout ! :06:

Je me permets quelques réserves tout de même. En effet, essayer c'est bien, et bien souvent ou ressent un truc indescriptible qui nous pousse à s'accrocher, s'améliorer, se remettre en question afin de progresser. Mais dans bon nombre de disciplines sportives, il n'en reste pas moins qu'il y a un socle, une base indispensable pour pouvoir par la suite voir d'autres approches ou d'autres variantes de cette discipline. Je pense qu'au tir à l'arc il en va de même. Sans ce socle qu'est la technique de tir, à vouloir appréhender une variante comme le tir 3D, ou nature, ou autre, on risque de ne pas se faire plaisir et de passer à côté du plaisir de décocher LA flèche qui nous restera en mémoire tant le geste mais également tout ce qui nous entoure nous aura procurer une joie immense. Ce serait tout de même dommage.

Merci pour l'explication Patrice ;)

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Avoir peur de l'instinctuitif est justement dû à tout le "blabla" que l'on fait sur ce sujet. Essayer et pratiquer en est le remède :06: Les seuls incontournables sont une bonne posture pour éviter les blessures, la régularité d'un geste et le plus important : SE FAIRE PLAISIR ! :shifty:

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ouais voila, bon j'ai l'impression qu'on n'utilise pas les mêmes mots mais que nos pensées vont dans le même sens, ce qui me rassure sur ma santé mentale :ouf:

justement oui, pour moi et pour le moment, la seule et unique priorité est de perfectionner ma gestuelle. durant les deux mois qui viennent de passer, j'ai essayé de bosser "scientifiquement" en travaillant consciemment un truc à la fois (parce qu'on ne peut pas être vraiment concentré sur plusieurs choses à la fois et "la gestuelle" pour moi c'est une somme de choses). l'épaule basse, la position du bras d'arc, l'alignement flèche / avant bras de corde, la décoche, faire attention à ne pas effondrer, tirer avec le dos ... je ne suis sans doute pas à 10/10 sur tous ces points mais au moins j'ai conscience de ces différents éléments. je trouve au passage que le viseur est assez préjudiciable sur le travail de tout ça, j'ai l'impression de me sentir "forcé" d'être concentré sur la visée, alors que ça devrait (je pense) être ce qui vient en dernier, quand on a stabilisé tous les autres paramètres. il y a aussi l'ancrage sous la mâchoire qui ne me plait pas trop, je ne saurais pas trop dire pourquoi, je crois que j'aime bien avoir la flèche juste à côté de la tronche avec un ancrage à la commissure des lèvres.

La peur de l'instinctif ... oui c'est un truc nébuleux qui est présenté par certains comme le tir de l'élite des archers, réservé aux vieux barbus de l'archerie :06:

pour le nature/3D, on a un parcours qui a l'air sympa, j'ai quand même bien envie d'aller à balancer mes flèches quand il fera beau. ça changera des pas de tir indoor avec des arcs qui ressemblent à des antennes de télé :06:

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il y a aussi l'ancrage sous la mâchoire qui ne me plait pas trop, je ne saurais pas trop dire pourquoi, je crois que j'aime bien avoir la flèche juste à côté de la tronche avec un ancrage à la commissure des lèvres.

La peur de l'instinctif ... oui c'est un truc nébuleux qui est présenté par certains comme le tir de l'élite des archers, réservé aux vieux barbus de l'archerie :06:

Mais cher confrère, là réside bien la question : sentir le chatouillement du poil... :107: de la plume à la commissure est un acte d'une sensualité suprême et se situe bien dans une cohérence complète avec l'idée du tir instinctif. Rien de nébuleux là dedans! Lorsque la maîtrise de l'arc par un placement des épaules, du bras d'arc, de la tête etc... se trouve réalisée, l'arme devient une orthèse qui semble bien assister quelque chose que l'on aurait eu naturellement : un arc.

Ne reste alors qu'à vivre pleinement les sensations et le cortège de béatitude et jouissance qui va avec.

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Sur certaines photos d'archers de bon niveau, on les voit tendre la main et les doigts endirection de la cible pour estimer la distance. Je ne sais pas comment ça fonctionne.

Place un piquet au sol ensuite mesure 20m et mets un repere au sol ou un bout de bois planté.

Place toi ensuite au piquet et tend ton bras perpendiculaire comme si tu voulais tirer en direction de ton repère

Tu verras que le bout de ton doigt sera à peu de chose près au niveau du repère...tu as ton visuel 20m, et donc assez facilement un 10m et après tu estime de ce visuel à la cible ou tu reportes

Je pratique ainsi et j'en suis pas mécontent...

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Pour verifier (a l'entrainement ) :


  1. Place un piquet au sol, ensuite positionne un repère à 20m.
  2. Place toi ensuite au piquet et tends ton bras perpendiculaire le doigt tendu vers ton repère
  3. Tu verras que le bout de ton doigt sera à peu de chose près au niveau du repère...tu as ton visuel 20m,
  4. Répète l'exercice avec différents repères, toujours à 20m

La conclusion c'est que sur un parcours en procédant ainsi, bras tendu et doigt tendu tu auras ton visuel 20m, après reste à évaluer la distance qui reste entre ce point et la cible.



Je sais pas si j'ai été plus clair :)

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ouais, je crois que je vois en gros le principe, ça doit demander pas mal d'entrainement quand même pour être précis avec une telle méthode ! cela dit ça a le gros avantage d'être hyper simple et de ne rien demander de plus qu'un doigt :06:

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Non à ma connaissance je ne connais pas de nom (doigt mouillé peut-être !! :):) ) et je sais pas s'il existe une vidéo.

Je la pratique depuis quelques temps et ça marche pas mal. D'autres archers du club la pratique aussi

Et ça marche indépendamment de ta taille ! Ca c'est assez drôle.

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Personnellement, je m'entraîne en évaluation des distances en me baladant ou en allant prendre le bus ou le train. Je n'utilise aucun artifice, que mon intuition et ce pour arriver à faire face vite fait à toute situation en parcourt.

Je m'arrête donc en balade, je fixe un objet (arbre, poteau, gros caillou, etc.), j'évalue et je mesure de mon pas environ calibré lorsque je suis sur le terrain d'arc. Je recommence ainsi plein de fois. Si je me trompe de plus de 2 m sur une distance d'environ 30, j'en déduis que mon évaluation est mauvaise.

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oui c'est sans doute le mieux, tu apprends à ton cerveau à fonctionner comme un télémètre :06: et j'imagine que ça doit demander pas mal d'entrainement pour arriver à des résultats satisfaisants ! en parlant de télémètre, ça me fait penser à un parallèle intéressant : avant l'avènement du numérique, je faisais pas mal de photo en N&B et avec de très vieux appareils, et j'avais appris à mon cerveau à évaluer la quantité de lumière d'un environnement. ça me permettait d'exposer mes pelloches "en instinctif" ... et ça marchait vraiment bien ! mes estimations étaient très proches des mesures fournies par les appareils spécialisés. comme pour les distances, ça montre qu'on peut vraiment apprendre à nos cervelles à fonctionner comme des appareils de mesure. je trouve ça assez fascinant, peut-être que le plus dur la-dedans et de "se faire confiance".

Autre chose : pour continuer la parenthèse ouverte plus tôt dans ce sujet, j'ai essayé le face walking hier, environ 100 à 150 flèches tirées sur ma cible en carton à 10m. en chopant le bon repère d'ancrage, la précision verticale est vraiment impressionnante (comparable au tir viseur dans mon cas), par contre il y a une compensation horizontale à faire et ça demande aussi de choper ses repères. c'est à dire que la pointe de flèche sert de "viseur" en vertical et il faut appliquer une compensation latérale, par exemple en prenant le repère sur sa main d'arc. ce sont mes remarques après une séance de premier contact, en tous cas ce type de tir m'a bien plu et je pense creuser cette voie.

j'ai aussi tiré un peu en instinctif pour le fun, mes groupements sont beaucoup moins bons (normal, mon cerveau n'est pas conditionné pour ça, je n'ai aucun entrainement en tir instinctif) mais je suis quand même vraiment impressionné de n'avoir JAMAIS raté la cible en tirant instinctif (cible de 60cm de large).

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et ça a un nom, cette technique ?

A priori, théorème de Thalès est le nom qu'on lui donne en 3ème.

En découle quasi toute les techniques de calcul de distance avec un élément de référence quand on connait sa taille et sa distance (cerclage, techique du doigt, fioriture sur l'arc, mesure d'une ombre, parralaxe etc etc).

A côté je vois:

Le report par l'imagination d'un visuel dont on estime facilement la taille, avec les pièges de luminosité possible,

Le calcule du temps pour une onde pour aller et revenir (télémètre, ou chauve souris/dauphin entrainé? xD)

Et le meilleur et qui demande ni math, ni matos: le pif, aussi appelé le "a vu de nez" pour les intimes. En gros, le cerveau qui avec un peu d'entrainement, reconnait la distance. Là 2 choix possibles, le propriétaire (du cerveau) associe la distance mesurée par son instrument encéphalique à un nombre, et ensuite ce nombre à sa position de tir (Ah! ca c'est a 19.53m et des poussière, je baisse ma main de 7 cran de tranche fil et c'est gagné!), soit il l'associe à une position de tir (Ah, c'est pas très loin *tire* ah oui, c'était bien ça). A priori, le dernier point est le tir intuitif.

Edited by Hildr
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Ne perdons pas de vue qu'en Nature nous n'avons que 30 sec. (ou 45) donc difficile d'appliquer telle ou telle recette et de tirer 2 flèches dans un temps aussi restreint.

En 3D on a un peu plus de temps.

Tout ça pour dire que comme déjà dit, de l'entrainement, de l'entrainement, de l'entrainement ... pour acquérir des automatismes et ne pas se prendre trop la tête au moment de tirer.

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Et le meilleur et qui demande ni math, ni matos: le pif, aussi appelé le "a vu de nez" pour les intimes. [...] soit il l'associe à une position de tir (Ah, c'est pas très loin *tire* ah oui, c'était bien ça). A priori, le dernier point est le tir intuitif.

c'est ce qu'on appelle le tir instincpif. :banana:

(pardon)

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