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Fête De La Préhistoire À Gletterens


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Pour les nostalgiques, un film sympa avec des têtes connues (Carole, Jean), un retour de chasse, évocation du feu, du propulseur, bref bien sympa en attendant d'aller à la manche helvête en septembre. Bon on passera sur la musique bretonne assez anachronique !

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Très sympa, particulièrement d'entendre Jean parler du feu. Ils font un travail formidable mais

quelle idée de plomber tout cela avec une musique sans aucun rapport...

Chalemie médiévale, gaïta espagnole et tambour napoléonien pour jouer des danceries de la

Renaissance dans la reconstitution d'un village néolithique : je suffoque.

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ça été une bible à l'époque de sa sortie. L'idée étant qu'en tant que chasseur-cueilleur tu passes moins de temps à te nourrir que des agriculteurs éleveurs qui doivent faire des travaux quotidiens (s'occuper des bêtes enclos, paturages, etc et préparer le sol, le labourer et attendre que ça pousse; puis ensuite récolter, préparer les aliments, etc, etc, d'où plus de temps pour les loisirs pour les chasseurs cueilleurs que les sédentaires néo !

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ça été une bible à l'époque de sa sortie. L'idée étant qu'en tant que chasseur-cueilleur tu passes moins de temps à te nourrir que des agriculteurs éleveurs qui doivent faire des travaux quotidiens (s'occuper des bêtes enclos, paturages, etc et préparer le sol, le labourer et attendre que ça pousse; puis ensuite récolter, préparer les aliments, etc, etc, d'où plus de temps pour les loisirs pour les chasseurs cueilleurs que les sédentaires néo !

Absolument, à l'époque une bible, d'autant que la vision développée par l'auteur trouvait un auditoire conquis d'avance dans la mouvance chevelue qui peuplait en grande partie les facs d'histoire et les chantiers d'été archéo (ne me demandez surtout pas comment je le sais). Avec le recul on peut regretter que le livre soit tombé dans l'oubli, mais il n'était pas assez documenté, ou pas assez sérieusement et correspondait trop à la mode du moment pour ne pas disparaitre avec elle. Si je dis qu'on peut le regretter c'est parcequ'aujourd'hui des hypothèses de plus en plus argumentées par de nombreuses données archéologiques viennent apporter un éclairage nettement différent sur le débat. Par exemple, et je m'arrêterai à ça, un des arguments massue des défenseurs du progrès révolutionnaire que constitue l'économie de production serait que l'explosion démographique du néolithique est bien la preuve d'un plus grand confort de l'humanité qui peut croitre et s'épanouir sans dépendre de l'hypothétique passage des troupeaux de rennes (avec la femme qu'est encore grosse, j'vous jure que ça va pas êt'simple si ces cons de rennes tardent encore 15j, pis avec la neige qu'arrête pas...y'a pu d'saison ma pauv !.). Or, aujourd'hui la fameuse (et bien réelle) explosion démographique du néo pourrait bien avoir une tout autre explication qui serait juste une réponse biologique de l'espèce humaine pour faire face à l'apparition des maladie infectieuses provenant, je vous le donne Emile, de la mutation d'agents pathogènes issus des animaux domestiqués. La grippe viendrait du porc, la variole et la tuberculose des bovidés etc (l'hypothèse est en prise directe avec ce qui est en train de se passer avec le H1N1 qui est en train de muter pour s'adapter à l'homme). Donc, pourrait aujourd'hui déduire l'auteur du bouquin, non seulement on bosse du matin au soir alors qu'avant on se la coulait douce mais encore la croissance géométrique et exponentielle de l'humanité pour résister à des maladies qu'elle s'est elle-même fabriquée la conduit dans le mur. Selon cette théorie, le néolithique devrait donc plus justement s'appeler : le début de la fin.

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Absolument, à l'époque une bible, d'autant que la vision développée par l'auteur trouvait un auditoire conquis d'avance dans la mouvance chevelue qui peuplait en grande partie les facs d'histoire et les chantiers d'été archéo (ne me demandez surtout pas comment je le sais). Avec le recul on peut regretter que le livre soit tombé dans l'oubli, mais il n'était pas assez documenté, ou pas assez sérieusement et correspondait trop à la mode du moment pour ne pas disparaitre avec elle. Si je dis qu'on peut le regretter c'est parcequ'aujourd'hui des hypothèses de plus en plus argumentées par de nombreuses données archéologiques viennent apporter un éclairage nettement différent sur le débat. Par exemple, et je m'arrêterai à ça, un des arguments massue des défenseurs du progrès révolutionnaire que constitue l'économie de production serait que l'explosion démographique du néolithique est bien la preuve d'un plus grand confort de l'humanité qui peut croitre et s'épanouir sans dépendre de l'hypothétique passage des troupeaux de rennes (avec la femme qu'est encore grosse, j'vous jure que ça va pas êt'simple si ces cons de rennes tardent encore 15j, pis avec la neige qu'arrête pas...y'a pu d'saison ma pauv !.). Or, aujourd'hui la fameuse (et bien réelle) explosion démographique du néo pourrait bien avoir une tout autre explication qui serait juste une réponse biologique de l'espèce humaine pour faire face à l'apparition des maladie infectieuses provenant, je vous le donne Emile, de la mutation d'agents pathogènes issus des animaux domestiqués. La grippe viendrait du porc, la variole et la tuberculose des bovidés etc (l'hypothèse est en prise directe avec ce qui est en train de se passer avec le H1N1 qui est en train de muter pour s'adapter à l'homme). Donc, pourrait aujourd'hui déduire l'auteur du bouquin, non seulement on bosse du matin au soir alors qu'avant on se la coulait douce mais encore la croissance géométrique et exponentielle de l'humanité pour résister à des maladies qu'elle s'est elle-même fabriquée la conduit dans le mur. Selon cette théorie, le néolithique devrait donc plus justement s'appeler : le début de la fin.

eh oui, il semblerait qu'en domestiquant les animaux l'homme ait créé le cheval de Troie (avant Homère) pour une série de bactéres qui sont passées de l'animal à l'homme.

ceci dit pour des chasseurs cueilleurs qui devaient régulièrement à certaines périodes connaître des moments de disette ... l'agriculture avec la possibilité de stocker a dû sembler un véritable progrès auquel ils n'ont pas vu de mal à succomber

encore qu'il me semble qu'on pense actuellement que les mésolithiques auraient déjà eu des activités de collectes (et peut-être de stockage) tellement organisées qu'ils avaient déjà un comportement très proches de leur successeurs (ne leur manquait que la notion de production).

de toute façon quelque soit la culture le paradis à toujours été perdu et dans certains cas il était pour le futur .... l'homme est toujours un perpétuel insatisfait

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