Jump to content

Au secours.......


Recommended Posts

J'ai rapporté deux amadous tout frais de Zonhoven..........J'ai fait comme il est dit: juste gardé la partie blanche entre les tubes et la croute supérieure, détaillé en bandes, laissé tremper dans de l'eau avec du détergent pendant une semaine ..............

J'ai ensuite essayé plusieurs méthodes: battu avec un maillet, étendu juste à la main en essayant de briser les fibres, bouilli pendant une heure.....................

..........et une fois sec, j'obtiens une sorte de bout de cuir blanchâtre , mince et assez solide et qui ne prend pas l'étincelle.................

Ou est le problème?

Link to comment
Share on other sites

C'est un domaine ou je n'ai jamais connu la réussite parfaite, au maillet j'ai réussi à avoir une galette dure.

pourtant l'amadou étiré à la main est très doux et souple.

en photo un morceau étiré à la main par Pascal d'une épaisseur moyenne de 3.5 mm(de la Belgique)à coté d'un disque de meuleuse de 125.

post-3154-0-37287100-1317468953.jpg

Link to comment
Share on other sites

Trouvé sur le net :

Ainsi, le mycologue Persoon (1761-1836) nous donne une description précise de ce procédé :

"Voici la manière de préparer l'amadou . Après avoir exposé l'amadouvier dans un milieu frais ou dans une cave, pour le faire ramollir un peu, on le coupe ensuite par tranches minces ; on rejette la partie par laquelle le champignon adhérait à l'arbre ; on retranche aussi les tuyaux : on bat ces lames sur une pierre unie ou sur un billot de bois avec un marteau de bois ; on les dispose ensuite par lits dans une grande marmite de fer ou un chaudron ; on y verse de l'eau en suffisante quantité pour que le tout surnage, et on ajoute du salpêtre selon la quantité d'amadou : on fait bouillir le tout une demi-heure ou une heure. Après ce temps, on retire ces tranches et on les fait sécher lentement à l'ombre ou dans un lieu médiocrement chaud ; ensuite on recommence à battre ."

Des bains dans une solution de poudre à canon, de suint extrait de la laine de mouton ou de cendres ont parfois été utilisés.

Link to comment
Share on other sites

Ou encore :

  • Origine : Amadouvier : Polyporus Fomentarius : champignon parasite des bois morts (frêne, saule, chêne, peuplier)
  • Utilisations : Médicale - anciennement utilisé pour traiter les hémorragies bénignes et pour les ongles incarnés - Utilitaire - Briquets à amadou (imprégné de 'nitre et de chlorate de potasse' - Séchage des mouches - l'amadou, produit naturel, reste ce qu'il y a de mieux pour sécher les mouches, ne les abîme pas et ne laisse rien sur les fibres
  • Récolte : sujets jeunes, sur versant nord
  • Préparation :
    - Garder en cave pour ramollir
    - Enlever l'écorce
    - Faire tremper dans une solution alcaline (non cité par le Larousse)
    - - Lessive 'St Marc' : 7 grammes par litre d'eau
    - - Carbonate de potassium : 5 à 6 grammes par litre d'eau
    - Laisser tremper de 5 à 15 jours selon la dureté
    - Essorer doucement, laisser sécher à l'abri du vent et de la chaleur
    - Marteler avec un maillet (bois ou caoutchouc) en mouillant de temps en temps
    - Enlever à l'aide d'un couteau la pellicule dure de surface

Link to comment
Share on other sites

Dans son bouquin "Faire du feu comme nos ancêtres" qui est accompagné d'un CD avec des petits film, J Parmentier gratte simplement son amadouvier avec un silex pour récupérer un peu de matière qu'il place ensuite sous sa planchette. Pas de traitement spécifique. Et sur ce que je peux en juger d'après les films ça marche bien :bhaoui..: .

J'ai essayé en récupérant cette partie plutôt tendre et en la faisant simplement sécher. C'est vrai qu'une fois cette "bourre" allumée, ça se consume pendant très longtemps et c'est particulièrement difficile à éteindre.

Link to comment
Share on other sites

Dans son bouquin "Faire du feu comme nos ancêtres" qui est accompagné d'un CD avec des petits film, J Parmentier gratte simplement son amadouvier avec un silex pour récupérer un peu de matière qu'il place ensuite sous sa planchette. Pas de traitement spécifique.

Une vidéo http://www.dailymotion.com/video/xa80mg_faire-du-feu-comme-nos-ancetres-la_sport#rel-page-10 qui démontre peut-être la même procédure

Link to comment
Share on other sites

Comme ton amadou... je sèche !

Si un Zeanluc, un Brutus ou un Bigfoot passaient par ici par contre...

Peu ou pas d'expérience dans le domaine, mais je proposera de recommencer l'humidifaction et ensuite le séchage en manipulant et triturant fréquemment l'amadou en cours de séchage comme on fait pour assouplir les peaux

Link to comment
Share on other sites

En fait j'ai remarqué que les amadouviers au chapeau gris foncé ont un amadou peu épais, dur. Les jeunes au chapeau blanchâtre ont une bonne épaisseur d'amadou juste sous le chapeau. Avec un couteau de cuisine à dents, j'enlève l'écorce et essaye de faire un grand "steak" avec l'amadou. Le reste est question de doigté pour étirer l'amadou sans le casser. Pascal Chauveau arrivait à l"étirer jusqu'à 6 fois sa surface. Par contre en Roumanie, dans le village de Collun (par sur de l'orthographe) l'amadou est battu pour en faire un genre de feutre servant à l"artisanat de chapeau et casquette.

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

 Share

×
×
  • Create New...