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arbalète primitive


Cécile
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Tiens, ma réponse hier n'a pas été prise en compte :bhaoui..:

Elle visait à grandement remercier JMC dont la banque de données impressionnante m'a donné plein d'idées ! :07:

Alors, j'ai démonté l'arc et je l'ai recouvert de parchemin cousu au ventre à la manière que nous montre Owl :

post-4-0-56043700-1313779171.jpg

Voici les motifs que j'ai d'hors et déjà crayonnés sur une des branches après avoir poncé doucement à la sandaraque :

post-4-0-49274500-1313779178.jpg

Détail du dragon :

post-4-0-24285500-1313779185.jpg

Je compte reproduire l'ensemble des dessins à l'identique sur l'autre branche sauf pour le dragon que je remplacerai par une autre bestiole. Pour l'instant je préfère ne crayonner les motifs que sur une des branches pour que mes manipulations n'endommage pas un éventuel crayonnage de l'autre côté.

Il ne me reste plus que d'acheter des oeufs pour me faire une détrempe convenable. Je vais réaliser les motifs comme à l'époque en mélangeant mes pigments sur plaque de marbre.

J'aimerais bien finir pour Folleville, mais ce n'est pas gagné compte tenu du boulot que çà va représenter. On verra bien !

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Tiens, ma réponse hier n'a pas été prise en compte :bhaoui..:

Elle visait à grandement remercier JMC dont la banque de données impressionnante m'a donné plein d'idées ! :07:

Alors, j'ai démonté l'arc et je l'ai recouvert de parchemin cousu au ventre à la manière que nous montre Owl :

post-4-0-56043700-1313779171.jpg

Voici les motifs que j'ai d'hors et déjà crayonnés sur une des branches après avoir poncé doucement à la sandaraque :

post-4-0-49274500-1313779178.jpg

Détail du dragon :

post-4-0-24285500-1313779185.jpg

Je compte reproduire l'ensemble des dessins à l'identique sur l'autre branche sauf pour le dragon que je remplacerai par une autre bestiole. Pour l'instant je préfère ne crayonner les motifs que sur une des branches pour que mes manipulations n'endommage pas un éventuel crayonnage de l'autre côté.

Il ne me reste plus que d'acheter des oeufs pour me faire une détrempe convenable. Je vais réaliser les motifs comme à l'époque en mélangeant mes pigments sur plaque de marbre.

J'aimerais bien finir pour Folleville, mais ce n'est pas gagné compte tenu du boulot que çà va représenter. On verra bien !

c'est arc va se métamorphoser , de la chenille, il va devenir papillon et un joli de papillon!! :clapping:

il faut le finir pour Folleville , ça me donne des idées aussi......

:37:

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J'ai compté 5 chats mais peut être d'autres font ils mimétisme avec la fourrure??? SUPERBE TRAVAIL et bien dans la tradition ou on décorait toutes les surfaces disponibles pour exprimer sa richesse,sa personnalité,ses désirs ou ses rêves.....Ou tout à la foi!!!

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Alors, en ce moment j'ai 12 chats à la maison... Oui 12 !

3 petiots me quittent ce WE et je vais procéder à la stérilisation des minettes qui m'ont adoptée dés mardi prochain. C'est mignon tout plein mais çà prend de la place et c'est beaucoup de travail ! ;)

Pour ma culture, c'est quoi la "sandaraque"?

Je viens d'aller voir chez M'sior Google qui me dit que c'est une résine. Mais comment ponce t on avec ça :28: ?

La sandaraque ici utilisée se présente sous forme de poudre et ressemble un peu à de la pierre-ponce. Elle joue d'ailleurs le même rôle, c'est à dire polir. Avec un petit sachet de lin contenant la poudre, on frotte le parchemin pour le dépolir tout en douceur. Cà me sert également de gomme pour les traits de crayons (j'ai pas utilisé ma mine de plomb sur ce cooup-ci...) non désirés. Si on gomme le parchemin avec des gommes, il ne prend plus la couleur.

M'en vais poser un peu de gesso sur la fleur centrale pour la dorer. Ce sera le seul endroit où je mettrai de l'or. :king:

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Quelques clichés pour éclairer le sujet sur la peinture d'art médiévale...

La sandaraque est cette poudre dans le tissu de lin que je referme soigneusement avec un cordon :

post-4-0-22218200-1313848391.jpg

Dans le petit pot de verre, il y a du gesso, celui-ci étant en grand partie constitué de gomme arabique. La coloration rose permet de donner un brillant plus intense à l'or. Ce gesso s'applique au pinceau en plusieurs couches sur les zones à dorer. On peut ainsi donner du relief à l'or, ce que les enlumineur pratiquaient très régulièrement.

Ceci est ma "planche" didacticielle que je préssente lors des manifestations médiévales. elle montre toutes les étapes de l'enluminage des pages des livres. L'enlumineur reçoit les feuillets manuscrits en cahier (ce qui n'est pas le cas ici) et généralement les cloue sur une planche en bois pour bénéficier d'un parchemin bien tendu et à plat. Les parties trouées par les clous seront enlevées lors du reliage des cahiers.

post-4-0-47447200-1313848408.jpg

Première étape en haut à gauche : après avoir poncé soigneusement le parchemin dnas la partie réservée à l'illustration, l'enlumineur trace les contours de son motif à la mine de plomb en évitant de crayonner pour éviter d'avoir des couleurs sales lors de leur application.

Seconde étape en dessous : on dépose de gesso sur les parties à dorer au pinceau assez fin. Il se dilue à l'eau.

Troisième étape : on dore les zones enduites. Il faut d'abord humidifier le gesso en soufflant dessus de l'air humide (interdit de cracher !), puis déposer une feuille d'or délicatement pressée par un pinceau doux rond et large à poils courts. Personnellement, je me suis fabriqué de tels pinceaux en cousant un bout de peau de mouton au bout d'un petit bâton et en coupant modérément court les poils. Je trouve çà encore plus efficace qu'un authentique pinceau et çà a un vrai look rustique. Une fois l'or adhéré, on utilise le même pinceau pour éliminer l'or des partie sans gesso. Cà part quasiment en poussière.

Au moyen-âges, on utilisait également le jus d'ail comme colle à or. Personnellement, je ne puis sentir un tel condiment et puis, l'ail ne donne pas un rendu en relief...

Quatrième étape : les couleurs sont déposées. Il faut tout d'abord broyer les pigments (végétaux, minéraux ou animaux). Ensuite, on les mélange à une détrempe (liant de la peinture). J'utilise pour ma part du jaune d'oeuf additionné d'essence de clou de girofle (conservateur) bien que cette détrempe ait surtout été utilisée pour les peintures sur bois. c'est en fait la plus pratique. La détrempe dite médiévale la plus couramment utilisée est constitué principalement de blanc d'oeuf et de gomme arabique, mais c'est difficile à préparer. Les couleurs ainsi liées se déposent un peu comme de la gouache mais avec un peu plus de transparence. C'est terriblement agréable à travailler au pinceau ! :)

Dernière étape : La plupart du temps des détails et contours à l'encre sont réalisés. Je les fait au pinceau très fin (l'idéal serait la petit plume de bécasse, la fameuse plume du peintre - avis aux chasseur, j'en recherche 2-3 pour montrer et utiliser), mais on peux aussi utiliser une plume.

Voici l'enluminure que j'ai réalisée lors de mon stage d'initiation il y a 1 an 1/2 :

post-4-0-21114500-1313848399.jpg

Comme je la transbahute pas mal et que je n'ai pas mis de verre protecteur (pas très médiéval comme présentation sinon), l'or blanc que j'ai utilisé s'est pas mal oxydé. Mais bon, l'enluminure garde quand même du caractère.

Pour revenir à l'arbalète, voici la branche avec le gesso. Finalement, j'ai craqué : j'ai également mis du gesso ponctuellement dans les motifs feuillus et devant le dragon.

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Bon, faut que je parte aller acheter ces oeufs sinon, je ne vais pas pouvoir vous montrer la suite ;)

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Alors, en ce moment j'ai 12 chats à la maison... Oui 12 !

3 petiots me quittent ce WE et je vais procéder à la stérilisation des minettes qui m'ont adoptée dés mardi prochain. C'est mignon tout plein mais çà prend de la place et c'est beaucoup de travail ! ;)

La sandaraque ici utilisée se présente sous forme de poudre et ressemble un peu à de la pierre-ponce. Elle joue d'ailleurs le même rôle, c'est à dire polir. Avec un petit sachet de lin contenant la poudre, on frotte le parchemin pour le dépolir tout en douceur. Cà me sert également de gomme pour les traits de crayons (j'ai pas utilisé ma mine de plomb sur ce cooup-ci...) non désirés. Si on gomme le parchemin avec des gommes, il ne prend plus la couleur.

M'en vais poser un peu de gesso sur la fleur centrale pour la dorer. Ce sera le seul endroit où je mettrai de l'or. :king:

:07:

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Quelques clichés pour éclairer le sujet sur la peinture d'art médiévale...

La sandaraque est cette poudre dans le tissu de lin que je referme soigneusement avec un cordon :

post-4-0-22218200-1313848391.jpg

Dans le petit pot de verre, il y a du gesso, celui-ci étant en grand partie constitué de gomme arabique. La coloration rose permet de donner un brillant plus intense à l'or. Ce gesso s'applique au pinceau en plusieurs couches sur les zones à dorer. On peut ainsi donner du relief à l'or, ce que les enlumineur pratiquaient très régulièrement.

Ceci est ma "planche" didacticielle que je préssente lors des manifestations médiévales. elle montre toutes les étapes de l'enluminage des pages des livres. L'enlumineur reçoit les feuillets manuscrits en cahier (ce qui n'est pas le cas ici) et généralement les cloue sur une planche en bois pour bénéficier d'un parchemin bien tendu et à plat. Les parties trouées par les clous seront enlevées lors du reliage des cahiers.

post-4-0-47447200-1313848408.jpg

Première étape en haut à gauche : après avoir poncé soigneusement le parchemin dnas la partie réservée à l'illustration, l'enlumineur trace les contours de son motif à la mine de plomb en évitant de crayonner pour éviter d'avoir des couleurs sales lors de leur application.

Seconde étape en dessous : on dépose de gesso sur les parties à dorer au pinceau assez fin. Il se dilue à l'eau.

Troisième étape : on dore les zones enduites. Il faut d'abord humidifier le gesso en soufflant dessus de l'air humide (interdit de cracher !), puis déposer une feuille d'or délicatement pressée par un pinceau doux rond et large à poils courts. Personnellement, je me suis fabriqué de tels pinceaux en cousant un bout de peau de mouton au bout d'un petit bâton et en coupant modérément court les poils. Je trouve çà encore plus efficace qu'un authentique pinceau et çà a un vrai look rustique. Une fois l'or adhéré, on utilise le même pinceau pour éliminer l'or des partie sans gesso. Cà part quasiment en poussière.

Au moyen-âges, on utilisait également le jus d'ail comme colle à or. Personnellement, je ne puis sentir un tel condiment et puis, l'ail ne donne pas un rendu en relief...

Quatrième étape : les couleurs sont déposées. Il faut tout d'abord broyer les pigments (végétaux, minéraux ou animaux). Ensuite, on les mélange à une détrempe (liant de la peinture). J'utilise pour ma part du jaune d'oeuf additionné d'essence de clou de girofle (conservateur) bien que cette détrempe ait surtout été utilisée pour les peintures sur bois. c'est en fait la plus pratique. La détrempe dite médiévale la plus couramment utilisée est constitué principalement de blanc d'oeuf et de gomme arabique, mais c'est difficile à préparer. Les couleurs ainsi liées se déposent un peu comme de la gouache mais avec un peu plus de transparence. C'est terriblement agréable à travailler au pinceau ! :)

Dernière étape : La plupart du temps des détails et contours à l'encre sont réalisés. Je les fait au pinceau très fin (l'idéal serait la petit plume de bécasse, la fameuse plume du peintre - avis aux chasseur, j'en recherche 2-3 pour montrer et utiliser), mais on peux aussi utiliser une plume.

Voici l'enluminure que j'ai réalisée lors de mon stage d'initiation il y a 1 an 1/2 :

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Comme je la transbahute pas mal et que je n'ai pas mis de verre protecteur (pas très médiéval comme présentation sinon), l'or blanc que j'ai utilisé s'est pas mal oxydé. Mais bon, l'enluminure garde quand même du caractère.

Pour revenir à l'arbalète, voici la branche avec le gesso. Finalement, j'ai craqué : j'ai également mis du gesso ponctuellement dans les motifs feuillus et devant le dragon.

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Bon, faut que je parte aller acheter ces oeufs sinon, je ne vais pas pouvoir vous montrer la suite ;)

Quel boulot!! magnifique!

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:07:

Alors JMC, les oeufs étaient entiers une fois rentrée à la maison, je te rassure !

La détrempe, c'est le truc un peu beurk car il faut extraire un jaune très soigneusement en le débarrassant de tout le blanc. L'inciser et le presser dans la main pour n'extraire que la divine matière jaune sans mettre la peau du jaune dans le godet à détrempe. Puis, eau déminéralisée 2/3 pour 1/3 de jaune environ et 3 gouttes d'essence de clou de girofle.

J'ai déjà appliqué un bleu sur la partie poupée de l'arc en ménageant les feuilles que je ferai probablement jaune et orangé.

La suite demain :)

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le travail est impressionnant ,je vais suivre le post avec grand intérêt.

Il y a bien longtemps que je n'avais pas entendu parler de la plume du peintre, je ne garanti rien mais je vais faire mon possible pour en récupérer cet hiver....

mais pour patienter je vais me débarrasser des deux petites plumes que j'ai devant les yeux :whistling:

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Rhââ, en plus il en a ! :20:

Bon sinon, voilà... Je suis très très déçue... :22:

La peinture à la détrempe ne tient pas le coup d'huile imperméabilisante pas dessus. J'ai essayé sur un petit bout de parchemin peint, çà ravine grave ! M'est avis qu'à l'époque on devait déjà lier les pigments à l'huile ou équivalent pour ce type d'article, car un peinture d'enluminure ne peut pas tenir à l'humidité... Va falloir que je me tuyaute sur le sujet.

J'ai donc enlevé le maximum de peinture déjà déposée au chiffon humide et je me suis mise... à l'acrylique comme avec l'indien pedrolithique. Le bon côté de la chose, c'est qu'avec cette peinture, JMC va être rassuré car je vais pouvoir sans problème finir pour Folleville :)

Alors, cette nuit, j'ai pas beaucoup dormi avec la cuisante révélation à l'huile, j'ai donc pas mal peint... Voilà, en fin d'après-midi, ce que j'ai fait :

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Le plus dur, çà a été de trouver des points d'appui pour la main peignant car je ne peut tenir l'arc (pour le moment) que de la branche non peinte avec un chiffon et comme l'arc a un beau suivi de corde, pas facile à caler sur la table. La moindre bloblotte peut faire tâche...

L'envers possède également de la peinture sur les partie pleines en bleu et en rouge. Toutefois, rien de super décoratif.

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