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On joue au Père Noël...


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Alors la, c'est bas et mesquin. De toute façon a 28 ans il était temps que je découvre la vie.... Et puis les :smart: en ce moment ça ne me sert pas plus que ça pour faire terrassier.

Pas trop d'ampoules ? :devil002:

Sinon tu peux faire confiance aux vieux séniles pour t'expliquer la vie.... D'ailleurs on peut justement te suggérer un petit stage dans un organisme de vacances avec plein de petits camarades (ya même des filles maintenant <_< ) tous habillés en vert (y sont même bariolés maintenant, tout se perd :rolleyes: ) Tu as des stages de 3 ou 5 ans.... :devil002: ça ne pourra faire que du bien à ta musculature juvénile :whistling: et après le terrassement ça sera beaucoup plus facile, tu verras.... :108:

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Pas trop d'ampoules ? :devil002:

Sinon tu peux faire confiance aux vieux séniles pour t'expliquer la vie.... D'ailleurs on peut justement te suggérer un petit stage dans un organisme de vacances avec plein de petits camarades (ya même des filles maintenant <_< ) tous habillés en vert (y sont même bariolés maintenant, tout se perd :rolleyes: ) Tu as des stages de 3 ou 5 ans.... :devil002: ça ne pourra faire que du bien à ta musculature juvénile :whistling: et après le terrassement ça sera beaucoup plus facile, tu verras.... :108:

C'est gentil papé numero 1 de penser à ma vie sociale et à mon corps d'adonis mais je suis moi meme en voie de sceniliscence, j'ai dépassé la date limite de consommation pour ce genre de surprise partie... http://www.recrutement.terre.defense.gouv....u.do?rid=135#27 .

Je ne peux resister a l'envie de te citer ces quelques vers de Juliette:

Bien sûr, les légionnaires

Avec leur habit vert

Et leur képi blanc

Sont des plus troublants

Mais j'ai la nostalgie

D'autres guerriers plus suaves

Et des drapés rougis

Des culottes de zouaves

J'aime les lanciers du Bengale

Et les spahis du Sénégal

Les uniformes rouge et or

Moi, j'adore

Sinon pour Papé numero 2, faut penser a citer ses sources ... quand on s'en souvient, et rendre à Deproge ce qui lui appartient. :devil002:

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On va s'y mettre à deux. Qu'est-ce que tu penserais d'un petit conte de Noël ?

Il marchait depuis longtemps sous le soleil pâle d'un matin hivernal. La fatigue commençait à alourdir ses jambes, cependant il redoutait qu'un temps de repos ne fasse disparaître la chaleur qu'entretenait la marche. Alors il poursuivait, posant des regards mornes sur l'étendue glacée de la campagne nue qu'il arpentait depuis bientôt trois heures. Une bouffée de mauvaise humeur vint marquer le dépit qu'il ressentait d'une quête aussi longue, et vaine pour l'instant. A chaque pas ses flèches faisaient entendre un froissement léger dans le carquois de cuir, rythmant une avancée qu'il aurait souhaité plus silencieuse.

Pourtant il en était certain, c'était exactement la saison et le temps qui conviennent pour chasser le modo. Son père et avant lui tous ses ancêtres chasseurs le savaient, à cette saison précise, quelques jours avant Noël, les modos sont étrangement insouciants, s'éloignent facilement du terrier, perdent leur repères et s'égarent parfois en terrain découvert où ils sont la proie de la féroce colombe blanche qui les foudroie d'un trait de glace. Alors, saignant du nez, hébété par le coup, le modo se terre où il peut, sous une souche, un buisson maigre qui laisse dépasser sa queue touffue qu'il est alors facile de repérer. Le tout c'est d'arriver avant que la colombe ne les achève et se repaisse à grand bruit de leur chairs pantelantes. Elle n'a aucun égard pour leur fourrure particulièrement soyeuse et fournie en cette saison. Si on arrive trop tard on ne trouve que les dents éparses et des lambeaux sanglants de peau inutilisable. Il n'en pourrait alors rien tirer ou tout juste de quoi garnir le haut de son carquois afin d'étouffer ce bruit lassant, juste à côté de son oreille. Ce serait mieux que rien.

Il s'engagea dans une vallée minuscule, creusée par un ruisseau ; les berges garnies de saules défeuillés baignaient dans la lumière blanche d'un tapis de givre. Soudain il s'arrêta, l'oreille tendue. Il en aurait juré, dans le lointain il avait bien cru percevoir le rire d'un Breton. Ce rire si particulier, inquiétant, qui retentit parfois dans l'air froid, annonçant aux habitants de la forêt qu'un modo vient de subir l'assaut d'une colombe. Il se cassa en deux, tenta de se mettre à couvert, si le féroce oiseau blanc était encore là mieux vaudrait être prudent. Son grand-père avait boité jusqu'à sa mort d'avoir voulu interrompre le repas du fauve.

Rien, pas un bruit, pas une plainte mais il eut la certitude qu'un drame avait eut lieu, ici, peu de temps auparavant. Le silence était trop lourd, dense, où résonnait incroyablement fort les brins d'herbes gelés craquant sous ses pas pourtant précautionneux. Il avançait lentement, tous les sens en éveil. Il retira son gant, encocha une flèche armée du blunt le plus lourd qu'il avait. Le modo blessé se tire de près et il ne faut en aucun cas trouer la peau dont le prix allait peut être lui permettre de faire à ses enfants les cadeaux de Noël tant espérés. Le froid commençait à lui raidir les genoux et engourdir sa main mais il était trop tard pour remettre son gant. A ses pieds une touffe de poils bruns, secs, sans aucune trace de givre venait de lui confirmer qu'il était tout près du lieu de l'attaque. Sans peine il repéra le roncier où l'animal avait probablement trouvé refuge. Il leva les yeux, considéra attentivement la cime des arbres à proximité cherchant à repérer l'oiseau blanc qui attendait sans doute que le modo ressorte des ronces, le pif éclaté, aveuglé par le sang, pour l'achever d'un coup. Il ne vit rien et se dit que la chance était peut-être avec lui. Parfois la colombe n'attaque que pour se divertir, puis s'éloigne, laissant les charognards parachever son oeuvre.

Un pas de plus et il le vit, à moitié engagé sous les ronces dont il avait fait tomber la glace, immobile. L'animal lui tournant le dos il se décala lentement, cherchant un meilleur angle de tir pour lui briser les côtes. la bête ne bougeait pas. Quand il fut en bonne position, à moins de quinze mètres, il s'immobilisa et se força à expirer en silence tout l'air de ses poumons. Puis il prit une demi inspiration en même temps que son arc montait. Le froid lui tendit les lèvres lorsqu'il fut à l'armement complet, posant sur son visage le masque de la mort qu'il s'apprêtait à donner. Au moment de décocher l'immobilité totale du modo le frappa. Il hésita, observa le flanc soyeux qu'aucune respiration ne soulevait et comprit que sa flèche serait inutile, la bête était morte. Il se détendit en même temps qu'il rendait la corde, ses doigts gourds laissèrent échapper la flèche qui tomba devant lui et émit un petit claquement en frappant une pierre. Aucun tressaillement ne secoua l'épaisse fourure, l'animal était bien mort. Il s'avança et faillit pousser un hurlement de joie, c'était le plus gros modo qu'il ait jamais vu. Noël, cette année, serait une vrai fête dans sa chaumière.

:06:

Bon mais c'est pas tout ça... et pour ce jeudi?

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