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Aïnou


wendat
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Quelques photos des musées Aïnou de Shiraoi et de Saporro.

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à gauche en If au centre en "tilas japonica", à droite en cerisier noir.

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Flèches pour la pèche, elles sont constituées d'un dard enboité sur un fût en bambou avec une encoche reforcée en bambou également.

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Les dards sont en bois ornés de sculptures en coche

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la pointe du dard était empoisonnée

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ces arcs servaient pour la pèche, l'ornement pendouillant est peu être une aide à la visée :wacko:

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Flèches de chasse, oiseaux et petits gibiers

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Merci de pardonner la qualité de cette photos...

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c'est un matériel vraiment pas ordinaire, merci pour ces photos. Les pointes en bois sculpté me font penser aux baguettes demi-rondes...y'a plus qu'à sortir une nouvelle théorie....

c'est bizarre, ces pointes en bois me font l'effet d'être montées à l'envers !!

Edited by Migoo
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Merci Wendat pour ce beau reportage. En ce moment on est gâté sur WA. J'enregistre tes iimages dans mon dossier docs Asie pour comparaisons ultérieures. Merci encore.

J'étais sûr que celà allait te plaire :23: un peu de patience arrive cette nuit le kyodo :109:

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J'ai refeuilleté "un voyage chez les Aïnous Hokkaïdo 1938" des époux Leroy Gourhan publié chez Albin Michel.

Il y est dit que l'ours se chasse préferentiellement à l'arc si l'a situation l'impose, le chasseur peut utiliser un épieux de près de 3m de long avec un fer metallique de fabrication japonaise. Si le chasseur est très courageux (ou très inconscient mais ça ce n'est que mon point de vue de béotien) lorsque l'ours se dresse sur ses pattes arrières il peut l'attaquer au coutreau en essayant de planer directement son couteau dans le coeur de la bête.

Il faut rapeller que les ours peuvent peser plus de 400 kg et mesurer plus de 2,5m de haut sur leurs pattes arrières. l'éspèce est proche du grizzly d'Alaska. En 1938 déjà certains Aïnous chassent au fusil. Les pointes de flèches avaient des pointes souvent composites (fabriquées a partir de plusieurs éléments) en bambou ou en os mais aussi en fer provenant des japonais. Un poison très virulent était employé a base d'aconit aconitum japonicum.

L'arc est fabriqué en if du japon taxus cupsidata qui pousse sous une forme arbustive.

Par contre, pour la pèche, je n'ai pas vu mention de l'arc. Uniquement de pièges en rivière pour le saumon, d'une sorte de gaffe munie d'un crochet pivotantsur un axe et de harpons.

L'arbalète est utilisée mais uniquement pour des pièges de chasse.

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Par contre, j'ai recherché attentivement des photos ou dessins de tes "darts" et je n'ai rien trouvé ce qui ne manque pas de me surprendre. ça m'étonnerait à la la fois que ton musée raconte des conneries et que leroy Gourhan ait oulié d'évoquer ce système....

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Merci pour ces photos. As-tu une idée de la puissance de ces arcs, parce que pour chasser l'ours à l'arc :blink:

Quand le projectile est empoisonné, ça change tout. Pour la petite histoire, dans le bouquin que j'ai cité, ils racontent que le poison est tellement virulent qu'il est préparé par les vieillards du village car si 'lun d'entre eux venait à s'empoisonner sa perte serait moins grave que celle d'un chasseur.

Une manière interessante de regler le problème des retraites....

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Merci pour ces photos. As-tu une idée de la puissance de ces arcs, parce que pour chasser l'ours à l'arc :blink:

D'après ce que j'ai compris, ils ne chassaient pas l'ours à l'arc, mais au piège à l'arbalette, les arcs était utilisés pour la pèche et la chasse au petit gibier.

Le musée de Saporro diffuse un film des années vingt/vingt cinq d'une fête Aïnou ou l'on voit la mise à mort d'un ours, il est flèché durant de très longues minutes par des arcs peu puissant, qui sont aussi efficace que des banderilles. Alors que l'ours est attaché à un piquet, les tirs à bout portant, il est achevé au couteau! visiblement plusieurs heures après le début de cette corrida.

Le piège à l'arbalette,en hivers, consistait à réveiller un ours dans sa tanière, de lui barrer la sortie par deux fortes branches en X devant, et de le canonner avec l'arbalette à une distance la plus courte possible.

Edited by wendat
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J'ai refeuilleté "un voyage chez les Aïnous Hokkaïdo 1938" des époux Leroy Gourhan publié chez Albin Michel.

L'arc est fabriqué en if du japon taxus cupsidata qui pousse sous une forme arbustive.

Le Taxus cupsidata Sieb. et Zucc. pousse sous une forme arbustive en Europe, au Japon ce sont dans l'Hokkaïdo des forêts d'arbres de 15m de haut :rolleyes: Le rève!! De plus on rencontre souvent le Taxus baccata L.

En revanche le cartel du musée cite un arc en Tilias japonica, qui m'est inconnu, si un WA peut éclairer ma lanterne :28:

Edited by wendat
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