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Cécile

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Everything posted by Cécile

  1. Enfin sortie la grande ! Bons aménagements !
  2. Pierre, tu devrais aller voir Flèche Peinte pour qu'il te fasse manger des huitres ! Cà remonterait un peu ton taux de testostérone qui a l'air un peu bas... Mais quels pectoraux !!! :26:
  3. De rien Terb. Je suis ravie si j'ai pu t'aider ! Tu as tout à fait raison. Les pieds écartés sont un gage de stabilité, la limite inférieure étant l'écartement des hanches. En deçà de cet écartement le corps est très facilement déstabilisé. Ici, mon seul conseil concerne de réaligner le pied arrière pour qu'il fasse un angle droit avec la direction de tir. Ceci s'explique car l'orientation du pied guide l'orientation du genou qui a son tour guide l'orientation de la hanche qui a son tour guide l'orientation de la taille qui a son tour guide l'orientation de l'épaule. On peut se représenter le corps comme un ruban métallique : si on tord une extrémité et qu'on relache l'autre extrémité, le reste du ruban se met en mouvement pour le faire revenir à plat. Une torsion au pied contraint donc jusqu'à l'épaule de l'archer. Au moment de la libération de la flèche, le corps libère ses tensions et bouge en fonction des tensions mises dedans à moins d'en avoir une parfaite maitrise, comme les maitres d'arts martiaux ou les yogis. Nous, simples mortels, arrangeons les choses pour qu'elles fonctionnent au mieux. Déverrouiller les articulations est une bonne méthode pour absorber les tensions, mais soigner ses orientations est la meilleure méthode de stabilité (faire du Taichichuan pour bien s'en rendre compte ;) ). Si le pied avant est bien orienté chez toi, selon moi, c'est parce que le haut du corps est, par nécessité très légèrement ouvert. L'ouverture de la pointe du pied (modérée) respecte cette tendance par empilages successifs. Mon conseil est que tu te trouves une autre méthode d'ancrage pour les très courtes distances ;) . D'une part parce que le petit doigts tendu a toutes les chances d'être très différemment tendu d'une fois sur l'autre et d'autre part car c'est une réelle nuisance au fonctionnement de tous les doigts et à leur décontraction simultanée. Quand on plie un doigt, on voit bien que les autres ont envie de se plier. Si on souhaite exclure un doigts de cette tendance, il faut forcer. Tendre le petit doigt entraîne surtout l'annulaire qui va donc moins se refermer que les autre doigts. Pas la peine de rentrer dans des détails pour comprendre que ce n'est pas souhaitable pour le bon maintien de la corde et son échappement futur. Parfait ! Tu peux d'hors et déjà adopter un maintien plus "cool" dans ton tir. Attention toutefois à rester plutôt haut sur tes appuis pendant ton apprentissage sur le reste du corps, ceci afin d'avoir des sensations bien nettes et pour ne pas que tes défauts supérieurs soient trop absorbés par des pliures inférieures ;) Bonne pratique !
  4. A imprimer : En effet,il suffit d'un effondrement légèrement supérieur à ton habitude pour modifier la qualité de ton face-walking et ton allonge et expliquer un groupement plus bas. Tes résultats montrent que tu as une qualité importante : une reproductibilité globalement bonne, et ta curiosité et tes questions montrent que tu es prêt à t'améliorer. Tu as également des segments longs (physique longiligne). Tu as donc d'excellents qualités pour faire un bon archer. ;) Dans l'ordre des priorités à travailler : 1- Réaligner le pied arrière (utiliser des marques au sol éventuellement pendant un certains temps - l'écartement des pieds est assez important mais OK). 2- Redresser la posture en commençant par les hanches à horizontaliser. Sentir du poids en excès sur le pied avant (travail avec miroir et élastique de tir ou arc très faible) ; sentir la main d'arc en appui sur un mur porteur et non sur un mur qui repousse ; ne pas céder à la force de l'arc ; équilibrer pression-répulsion. Attention à conserver la même attitude et hauteur de regard : bien sentir les cervicales dans l'alignement de la colonne vertébrale : travail des sensations sur paille. Ne passer à l'étape suivante avec arc que quand l'effondrement est corrigé et à peu près automatisé. 3- Tourner l'articulation de l'épaule d'arc vers l'arrière et baisser l'épaule en tirant les omoplates vers le bas (celle de l'épaule d'arc a tendance à remonter plus que l'autre si on n'y prête pas attention). Il s'agit donc de déverrouiller l'épaule d'arc et d'en éliminer les tensions en remettant du tonus musculaire dans le dos. Dans un premier temps, travailler appuyé sur un coin de mur ou une canalisation verticale, la main d'arc en appui, l'axe vertical légèrement vers l'avant, tout le corps tourné et positionné comme au tir (des pieds à la position de tête, bras de corde mou et pendant sur le côté). Sans bouger la main (position identique à celle dans le grip) ou le corps faire des rotations d'avant en arrière de l'épaule en concentrant son attention sur le travail de l'omoplate gauche. Cet exercice peut se faire à la maison et un peu avant le tir lors d'un entraînement. Reproduire le placement avec l'arc en situation de tir : l'épaule se déverrouille et se place correctement en montant l'arc sans tension et conserve sa place durant toute la traction. Vérifier avec l'usage d'un miroir : traction sans libération de flèche. Faire ensuite des tirs sur paille pour bien ressentir le travail de l'épaule. Demander à quelqu'un d'observer et de dire si le placement est correct ; recommencer la séquence de tir sans libérer la flèche si les sensations et/ou l'aide sont négatifs. Passer à l'étape suivant dès que l'épaule est correctement en place. 4- Détendre la main d'arc : utiliser une dragonne (l'attache poignet - pouce est ma préférée pour éviter toute tension involontaire ; c'est une dragonne à bricoler soi-même). Sans dragonne, apprendre à envelopper avec bienfaisance le grip (comme on attrape un oiseau sans le blesser) en connectant bout du pouce et bout du majeur ou bout de l'index. Cet anneau est suffisant pour retenir l'arc après le départ de la flèche et cette position, si elle est bien maîtrisée, permet d'avoir une paume de main bien relâchée et des doigts pratiquement relâchés. Plus la main d'arc est relâchée et plus, par mimétisme, la main de corde se relâchera facilement. 5- Optimiser le placement de la main de corde : globalement, la main semble très bien placée (verticale, plate, prise bien répartie sur tous les doigts) ; elle est seulement un peu trop crispée, en témoigne le petit doigt qui pointe vers l'avant. Ce dernier est le doigts "inutile" du tir mais qui reflète bien l'intention dans toute la main. Le mieux est de le faire travailler comme les autres doigts, c'est à dire en le refermant dans une position similaire, en dehors de la corde, évidemment. Cela facilite la suppression de tensions inutiles et souvent responsables de décoches malheureuses. Travailler sur paille avec un observateur comme en 3. 6- Tendre le bras d'arc avec un coude déverrouillé. Souvent, le travail en 3 et 4 permet d'éliminer les tensions résiduelles dans le bras d'arc qui se retend naturellement, mais pas toujours. Parfois, c'est l'inverse qui se produit : le coude se plie davantage par manque de maîtrise musculaire et/ou de souplesse en travaillant l'épaule d'arc. Il faut trouver le point de déverrouillage de l'articulation du coude qui permet le maintien du bras en tension minimale mais avec la plus grande efficacité. Travailler sur un coin de mur en position de tir (des pieds à la position de tête, épaule d'arc effacée, dos tonique non crispé, bras de corde mou et pendant sur le côté) : plier, déplier le coude, verrouiller l'articulation ; tâtonner pour trouver son bon placement à soi sans tourner la main d'arc ou détériorer la qualité de l'épaule d'arc. Un coude correctement placé est tourné vers l'arrière en pointant légèrement vers le haut. Travailler sur paille avec un observateur comme en 3. 7- Déverrouiller les genoux : ce n'est pas forcé si l'on se destine uniquement au tir cible, en particulier en salle. La qualité importante à acquérir est une bonne stabilité en position reproductible et avec le moins de tension possible dans le corps. Déverrouiller les genoux (à l'image du coude d'arc) est toutefois souvent un gage de détente (les jambes ne sont plus raides ; elles présentent un angle entre 150 et 180° selon les individus) et aide fortement en tir en extérieur. Le corps gagne en effet grandement en stabilité : par temps venteux, le corps s'adapte en ne prenant pas de plein fouet les rafales de vents mais en les absorbant dans une certaine mesure ; en tir sur terrain varié, la géométrie basse du corps s'adapte aux accidents afin de pouvoir conserver au maximum le parallélisme entre hanches et ligne des épaules, les deux formant un angle droit avec la colonne vertébrale. Dans tous les cas, toujours se débrouiller pour finir les exercices et surtout les tirs sur une bonne sensation et un bon placement. Ne jamais aller jusqu'au "trop fatigué", ce qui ferait finir dans de mauvaises conditions. Forcément, j'ai oublié un truc. Mais en tous cas, j'espère être de bon conseil et que tu nous arranges tout çà Terb ;) !
  5. Des photos de profil (des 2 côtés) en position de tir ôtera toute ambiguïté ! ;)
  6. Quand on espère d'un changement, il est normal d'avoir une amélioration car inconsciemment, on s'applique davantage. Puis les travers reviennent car le changement n'est pas la solution au problème de base. Cà ne veut pas dire que le changement n'était pas bon, çà veut dire qu'il ne règle pas le problème de fond, en tous cas pas dans l'immédiat. Impossible de savoir vu d'ici quelle est la meilleure solution pour toi parmi les deux proposées... La meilleure position dans le grip est comme Coachbear te dit : c'est celle qui te convient, les qualités à retenir étant les suivantes : facilité de mise en place, sensation d'appui localisable par les sensations tactiles, décontraction favorisée, ne contrariant pas la fin de geste et par dessus tout permettant une bonne reproductibilité.
  7. Si ta corde arrive en fin de vie, çà aurait pu venir d'elle, mais en général, on constate des pertes de performance graduelles pas un décalage important tout d'un coup. De toutes façons, faut que tu la changes cette satanée corde, alors hop ! Action ! ;) Ce que dit Ysengrin21 est effectivement vrai, les éléments extérieurs changent souvent les choses, en particulier l'éclairage ; généralement, c'est plutôt les archers avec viseur qui s'en rendent le plus compte, car les jaugeages visuels sont important en proche et loin à la fois et qu'ils peuvent mieux mesurer les écarts compte tenu de leur plus grande précision en tir. Mais pour toi l'écart est important et tu l'as observé dans deux circonstances très différentes... C'est donc certainement pas çà. Je penche plutôt pour un changement de position ou de geste significatif dont tu ne te rends pas compte et que tu reproduis. Cela arrive quand on est en phase de progression. Parfois, c'est dans le bon sens car il est possible que : - tu positionnes mieux ta tête en ne la renversant plus, ce qui raccourcit l'allonge, - tes repères de visages sont moins marqués et tu évites ainsi les sur-allonges, - ta fin de geste est plus modérée sans arrachage vers l'arrière. Je doute toutefois que cela soit ton cas, mais on ne sait jamais... Dans le sens inverse d'une dégradation de posture ou geste et comme tu es plus bas que la normale, les points à vérifier sont : - coup de bras d'arc vers le bas, - effondrement de la posture, - tête qui rentre dans les épaules, dos rond, - décoche vers l'avant. Ou bien aurais-tu des branches qui commencent à céder.... j'espère bien que non ! Bonne enquête !
  8. Dieu qui donne de telle tentations !!!!! Y'a de quoi devenir athé et même pire ! Continue tes litanies Patrice !
  9. Il eut fallu que les Amériques soient bien plus loin qu'entre le Pacique et l'Atlantique !... J'espère qu'il regagneront leurs terres.
  10. Oui, çà sera mieux ! Faut avouer, la dernière photo est grandement améliorée par la présence de Kiki ! :06:
  11. Etre bien au moral est une chose nécessaire. Ce qu'il faut déceler et atteindre et que tu n'arrives visiblement pas à faire très bien, c'est l'être bien physiquement au moment où il faut, c'est à dire au moment de faire un effort plus particulièrement ou un mouvement bien maîtrisé. Je ne saurais trop te recommander de travailler sur paille, yeux fermés à courte distance pour apprendre bien à ressentir le corps et à appliquer son apaisement. Attention à ne pas trop te disperser dans ton entraînement de tir. Quoiqu'il en soit, assure-toi déjà que médicalement tout est OK ;)
  12. On peux ne faire que du tir salle si on le souhaite. Mais c'est très sympa l'extérieur également ;) Pour la compétition, mieux vaut ne pas commencer par un championnat départemental mais plutôt par un spécial débutant ou un amical. Si on est bien encadré, pourquoi pas commencer par une compétition officielle, mais avec quelqu'un qui connait, guide et aide.
  13. Il faut commencer à retourner voir le généraliste. Il posera des questions sur les habitudes alimentaires ou bien il te dirigera vers un nutritionniste ou autre spécialiste pour mieux cerner tes soucis. S'il n'y a rien, il faut continuer à travailler dur et ne pas se contenter de l'effet assouplissant du yoga mais l'employer plus activement dans la vie de tous les jours et le tir à l'arc pour reprendre contrôle du corps ;)
  14. Splendide ! Une petite photo s'imposera pour nous montrer çà ;)
  15. C'est préférable, mais pas nécessaire je pense. Les prises de sang ne disent pas tout...
  16. Merci Guillaume ! Alpha, arrête de faire des signaux de fumée à Pedro en recouvrant ton micro d'une couverture épaisse !! :06:
  17. C'est parfait si tu connais le yoga ! Tu ne sais simplement pas l'appliquer à ton sport. Se sentir zen n'est pas la même chose de l'être vraiment et visiblement, tu ne l'es pas du tout, sinon, tu n'aurais pas toutes ces crispations, à moins que tu ne sois en manque de certains oligo-éléments, comme magnésium ou potassium. Dans ce dernier cas, il faut voir un nutritionniste ;) Plutôt que de rester passive dans ton yoga : tu dis te sentir détendue, applique-le dans ton entraînement de tir à l'arc ! Utilise-le pour te recentrer et respirer dans ton corps pour mieux le ressentir et le détendre. Si ton professeur de yoga est réceptif, parles-lui de ton soucis. Il pourrait te donner des techniques de décontraction supplémentaires qui pourraient t'aider. Par contre, si tu as des déséquilibres nutritionnels, çà ne t'aidera pas beaucoup ;)
  18. Dans certains pays, on fait avec ce qu'on peut pour faire des arcs et le concept de récupération n'est pas une hérésie. C'est simplement une autre démarche qu'il aurait peut-être fallu présenter avec ce niveau de détail au premier abord dans le sujet ;) En matériaux modernes, pour remplacer le Dacron, ce seraient des nylons. Concernant le cordeau en question, s'en est peut être. Il faudrait probablement le détorsader et recomposer une corde selon les méthodes que l'on connaît avec plusieurs de ces brins et une cire. Pour ce qui est d'un composite en 3 matériaux, ce sera la solidité de l'assemblage qui sera peut-être le plus difficile à obtenir.
  19. Dire que le FITA Star se pratique hélas de moins en moins ! C'est super ces documents, merci !
  20. Il faut apprendre la passivité et le relâchement. Pour moi, personnellement, la meilleure des méthodes est de se mettre au yoga où les premières choses que l'on apprend sont le laisser-aller et l'écoute de son propre corps. Astrid59, toi, tu subis le tien et j'ai eu le même soucis que toi, mais dans les jambes et au torse, ce qui m'a valu également des souffrances aux tendons et muscles. Par contre, j'ai eu de la chance d'avoir un bien meilleur contrôle au niveau de mes bras et mains. Concernant les grips, tu peux laisser tomber, plus les grips sont gros et plus gros sont les problèmes ! ;) Totem13310 a raison concernant les meilleurs archers. Il est vrai qu'ils sont passé outre les contractions musculaires indésirables. Le mieux est d'apprendre la bonne décontraction avec du tir sur la paille à courte distance et bien sûr, une dragonne adaptée. Cette dernière doit être suffisamment serrée pour l'arc ne tombe pas en glissant entre paume et doigts, mais pas trop serrée pour que l'arc conserve une petite liberté. Une main d'arc décontractée est avant tout une main... fermée, enfin presque fermée car, mollement, les doigts pendent autour du grip sans serrer la poignée. S'il n'y avait pas l'arc pour retenir la main d'arc, cette dernière se pencherai mollement vers le bas en partant du poignet. Une main consciemment ouverte est une main crispée, ce que l'on cherche à éviter. Je te conseille dans un premier temps de travailler la mise en place dans le grip main décontractée et la traction de la corde, main toujours décontractée. Aucun artifice ne te permettra ou t'aidera à faire cela ; il n'y a que le laisser-aller que tu mettras dans ta main qui t'y aidera. La meilleure technique de yoga applicable sans cours et qui peut vraiment aider est la respiration dirigée : on se concentre sur la zone à détendre en inspirant et expirant (par le nez) dans cette zone ; c'est à dire que l'on prend conscience d'un courant qui va dans un sens à l'inspiration et dans l'autre à l'expiration. Je recommande d'essayer cela d'abord au calme, à la maison, les yeux fermés. Essaye avec tes jambes et pieds Astrid (l'un après l'autre, pas touts en même temps), puis avec tes bras, l'un après l'autre également. Essaye-toi à la relaxation, puisque c'est de cela qu'il s'agit ;) On peut relâcher ainsi tout le corps, mais également s'aider en condition de tir à relâcher, par exemple, la main d'arc.
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