Corbeau

7-8-9, dans mon panier neuf ! C'est une série, ma parole ! Toujours ces jolis assemblages, et bravo pour l'usinage de cet acier certainement fort dur.

Stop ! Régularise les courbures avant d'aller plus loin, car tu es en train de créer des "charnières" (zones déformées localement). Il faut faire travailler plus près de la poignée (fondus moins progressifs) et surtout dans la 2ème moitié des branches, trop rigide. Les 10 derniers cm peuvent rester rigides (mais le plus léger possible).

Bon, ça avance tranquillement. Il reste bien quelques rayures mais c'est rond et doux, et le bois brut est déjà plaisant à regarder... Bel étui, non ?

Bel arc dans un bois peu courant. Les solutions de Pierre devraient régler le problème, sauf si l'arc est gras, surtout qu'à 15 cm des bouts on peut se permettre quelques fantaisies. La zone pourrait d'ailleurs être laissée quasi rigide. Où trouve-t-on la cyano "à pas cher" ? Je pense que ça intéresse du monde.

Peut-être, je ne sais pas car pour ma part j'en suis resté au "tout bois". Mais a priori ce n'est pas comme ça que les "pros" font. Par contre c'est peut-être un bon moyen de faire un proto de développement qui servira d'enseignement pour le suivant ?...

Moi aussi ! Merci Nono.

Suite, voici le surin brut de desserrage. Mise en forme de la poignée ce week-end je pense.

Le lamellé tout bois simple (une lamelle de dos en bambou ou hickory par exemple, collée sur un ventre en bois plus épais) est ce qu'il y a de plus simple car il n'est pas indispensable de prévoir les épaisseurs très finement : la réduction de la puissance et l'équilibrage peuvent se faire en grattant l'épaisseur du ventre. Avec les arcs en fibres, ce n'est plus la même chose car là il faudra prévoir et gérer les épaisseurs avec précision, mais l'arc sera pratiquement équilibré après collage.

En attendant, la lame a été polie satinée et les plaquettes collées. Les photos sont faites au téléphone, pas top.

Joliment réalisé, comme toujours.

bon sang, mais c'est bien sûr !

En fait les courbures augmentent le stress sur le bois. S'il est possible de faire un arc "recurve" sans tendons, le top c'est d'adopter un design deflex/recurve sur un tout-bois, comme par exemple l'arc en sureau de Felix. Il est parti d'une billette deflex et le résultat est très joli. Le deflex permet de baisser le stress car quand l'arc est juste bandé les branches travaillent peu, et elles subissent aussi une contrainte raisonnable à pleine allonge.

Magnifique, ce petit-là ! Les lignes de trempe, la silhouette, la finition, l'ensemble, tout est beau et très cohérent. Les trous ont-ils une raison pratique ?

Voir "l'arc à courbures" sur cette page.

Une fente dans les 10 derniers cm pouvait se traiter par une ligature, sans problème. Gratter pourrait avoir deux avantages : diminuer le stress et enlever du bois dont les cellules sont écrasées. Sauf qu'en fait il te faudra surtout gratter dans la moitié extérieure qui a peu travaillé, pour régulariser la courbure. Edition du message : j'oubliais, très bon boulot pour un 1er arc !

Oui, il peut s'accentuer. Tu pourrais essayer de cuire le ventre au décapeur pour le réduire et/ou de faire des petites courbures aux extrémités pour compenser, mais il y a au départ un problème de design : 40 lbs sur un arc étroit avec un équilibrage (correct mais) à la courbure assez localisée, tout cela est dur pour un bois assez faible comme l'est le noisetier. Le même arc en 1,75 aurait moins de suivi et bien plus d'espérance de vie...

Il y a un système comparable mais encore plus simple (sans axe ni ressort ) sur certaines arbalètes asiatiques.

Il ne faut pas généraliser UNE expérience dans UNE municipalité pour en conclure que tous les fonctionnaires sont sous employés. J'en connais aussi qui font des heures supplémentaires le week end, non payées, par pure conscience professionnelle, car de plus en plus de boulot pour de moins en moins de gens. Si si. Avec le matériel qu'il m'a été donné d'utiliser, les scies circulaires donnent des états de surafce et un parallélisme meilleurs que les scies à ruban. Mais là encore, ne généralisons pas... 4 mm d'épaisseur permet déjà pas mal de fantaisie dans la mise en forme. Mais il est possible que le bois de scierie ne soit pas totalement sec (?) Alors il vaudrait peut-être mieux le prendre à 6 mm, laisser sécher un peu (ça va vite avec ces épaisseurs), puis raboter à 4 mm chez un menuisier (2 minutes de boulot).

Sinon le manche de pioche de chez bricomarché : pour 5 €, tu peux faire 1 ou 2 dos d'arc (2 à 4 lamelles de 1 m à joindre à la poignée). Auquel on ajoute une lame de terrasse, ça nous porte l'addition à une 20aine d'euros avec de quoi faire au moins deux arcs. Mais il vaut mieux pouvoir accéder à un peu de matos de menuisier pour débiter tout ça.

Avec du bambou de jardinerie, tu peux faire peut-être 5 à 10 arcs pour 30 euros, mais il faudra préparer tes lames toi-même...

Le red cedar vendu en magasin de modélisme est certainement du western red cedar, très léger et inutilisable en facture d'arc. Ne pas confondre avec l'eastern red cedar réputé outre atlantique. Le plus simple en lamellé collé, c'est à mon avis un longbow avec un dos en hickory ou bambou et un ventre en bois exotique dense genre ipé ou massaranduba, les fondus de la poignée étant taillés directement dans la lame de ventre. Moins d'ajustages, plus de chances de réussite. On peut même faire plus simple encore dans le genre LB lamellé... Sinon on peut aussi faire un recurve sans moule (juste un gabarit pour les courbures) mais ça reste plus hasardeux qu'avec un moule...

C'est peut-être ça... Celle que j'ai vu n'est pas grosse mais pas trop "mini" non plus.

Superbe cette mini !