Gallus Sinensis

Pendant ce temps, depuis les steppes glacees, les Saka (=Scythes) regardaient le desordre qui regnait en Chine et y mettaient leur propre grain de sel de temps en temps. Voici leurs pointes qui ressemblent etonamment a des pointes de chasse modernes

Toujours meme periode, ces grosses pointes ont un petit trou a la base (bien corrode) et on y fixait un fil. Pas pour pecher, mais pour tirer sur les oiseaux ! Cette technique de chasse (qu'il faudrait signaler a archasse) a completement disparu depuis plus de 2000 ans mais elle est attestee sur cetrains dessins de l'epoque.

Cette "bodkin" en bronze est probablement de la meme periode, Stephen n'avait jamais vu ce design.

Gros plan des memes Avec un fut en canne, ca doit etre un vrai bonheur a tirer

Royaumes combattants suite En face des Qin, il y avait notamment les Chu (au Sud) et Stephen pense que ces magnifiques pointes intactes sont Chu (ou Zheng ou meme Song)

Je vais vous presenter dans l'ordre chronologique ce que j'ai achete au marche il y a 15 jours. Tout a ete expertise rapidement par Stephen Selby, mais sans garantie vu l'absence totale d'instruments de controle et l'etat de fatigue dans lequel nous etions. :blink: Il est difficile de prendre des photos de pointes, si on les fait tourner dans sa main, ce sont de beaux objets mais en 2D c'est assez decevant... Enfin, la limite de 80 ko n'a pas ameliore mes photos. <_< Mes plus anciennes pointes datent de la periode des Royaumes Combattants (475-221 av. JC). Ci dessous, les fleches militaires types du royaume Qin (les vainqueurs qui ont reunifie la Chine en 221, fabrique la Grande Muraille, construit le mausolee de Xian avec l'armee en terre cuite, brule tous les livres, etc, etc)

Moi, francais vivant en Chine, j'ai pris un nom style nom scientifique d'animal ou de plante venant de Chine. Comme "citrus sinensis" ou "alligator sinensis". Gallus signifie gaulois (donc francais en latin). Malheureusement, ca veut aussi dire poulet (d'ou le fameux "coq gaulois") et en anglais, chicken est synonyme de couard. <_< Et sur le forum de Primitive Archer, on m'a fait des plaisanteries sur le "French chicken", guerre d'Irak oblige. C'est donc pas un bon pseudo pour les forums anglophones un peu conservateurs... :27:

Je n'ose pas te repondre que c'est une encoche, je n'en sais rien... Je demanderais a Stephen Selby.

Il suffit de copier celle la ! :109:

Salut ! Bienvenue ! Tu peux toujours t'inscrire ! En Kassai j'avais achete le Deer et le Greyhound.

A Pekin, je sais ou trouver une arbalete comme ca... Rigolo, non ? J'en ai vu une fonctionner, pas precis ni puissant mais distrayant Le detail du fonctionnement a http://www.atarn.org/chinese/rept_xbow.htm

Stephen Selby a expertise mes achats de pointes de fleches chinoises de la semaine derniere. Certaines ont plus de 2000 ans, moins cheres que des repliques... :blink: Si ca vous dit, je vous mettrai des photos avec les noms de dynastie.

Moi aussi j'avais cassé mon bambou aux fade-outs ! Ca se met pas si facilement que ça en forme...

Je me disais, aussi...

72 ", c'est pas évident de le promener en voiture, surtut que l'if, c'est fragile

Pour le bras flechi, c'est une figure imposée en tir longbow british... A lire les leçons de tirs de Hilary Greenland dans le magazine "The Glade" (opus cit.) Elle a aussi écrit un livre pas mal qui s'appelle The Traditional Archers Handbook: A Practical Guide. Elle donne la recette du longbow, du flat, cordes, fleches, etc mais avec moins de details que Bickerstaffe (son sujet étant plus vaste). D'un point de vu mécanique, avoir le bras fléchi ne réduit guère l'effort à fournir (surtout vu qu'il tire la corde derrière l'oreille !) mais réduit la tension musculaire générale de l'archer qui adopte une position d'épaules, cou, etc plus naturelle qui éviterait certaines douleurs, blessures, etc. Ca doit aussi réduire l'effet de choc de la corde sur le bras d'arc (avec 160 livres, ça vaut le coup de faire attention)

:o Ouh la ! On parle de moi et de ma femme en profitant lachement du décalage horaire ! (meme moi, je savais plus ou j'avais posté les photos de mon arc ;) ) Cet arc est très sympa, je l'ai acheté via internet au Canada chez One Tree Wooden Bow http://www.thewoodenbow.com/ Ils sont très commerçants, répondent aux mails et acceptent Pay-Pal. Attention, les tarifs sont en dollars CANADIENS, ça fait moins mal. Dans le colis, on a droit à une belle lettre manuscrite du facteur d'arc qui donne des conseils et vous félicite. C'est sa femme qui tient le site internet et répond aux mails. Monsieur est dans les bois ou dans son atelier et ne touche pas les ordis. Coté utilisation : -choc à la décoche dans la main d'arc. Rien d'insurmontable, mais choc quand même. Poignée un peu dure. -suite à un mois d'aout sans utilisation rangé dans un local au rez de chaussée et climat de Pékin aidant (saison humide = juillet-aout) j'ai cru la semaine dernière en le réutilisant que je m'étais fortement musclé pendant les vacances. Vérification faite, il est tombé à 48 livres seulement au lieu de 54. Le bois d'if n'est que ciré et pas protégé par un vernis, c'est superbe mais ça fait que l'arc change de caractère au fil des saisons. Je m'attends à avoir une bête de guerre pendant l'hiver (très sec ici). -objet superbe, vivant, poids plume dans la main, j'ai plaisir à le cirer alors que côté ménage, je ne suis pas champion... Bref, j'en suis très content (je suis très content également de mon épouse :wub: )

168 pages au total 1-17 : intro, remerciement, histoire breve du longbow 18-37 : PARTIE 1, archerie traditionnelle au Royaume-Uni, styles de tir, choix des arcs et fleches pour différents types d'archers, entretien de son matériel. 38-83 : PARTIE 2, construction d'un longbow en partant des divers designs, choix du bois, la découpe, la forme, choix de la colle, construction d'une "boite à sécher", le collage des parties, l'ebauche de l'arc, le tillering, la pose des coches en corne, de la "strike plate", la poignée, la finition. 84-128 : PARTIE 3, fabrication des cordes et des fleches. Construction d'un "métier" à corde universel, fabrication d'une corde a simple ou double boucle, pose du tranchefil, fabrication des fleches simples (a partir de futs du commerce...), d'un testeur de spine, d'une balance de precision, fabrication des fleches "footed", "barrelled" et "tapered", fabrication des "self-nocks", d'un "cresting jig" et d'un "feather burner" (j'ai vraiment des lacunes en vocabulaire français). 129-168 ANNEXES, optimisation de l'utilisation du bois, listes des bois aptes à faire les dos, noyaux et ventre des arcs, un grand lexique de termes d'archerie, liste d'expresions provenant de l'archerie passées dans la langue (anglaise) actuelle, bibliographie, biblio de l'auteur. Pas mal d'illustrations tout le long du livre. Pour résumer, c'est un ouvrage indispensable à ceux qui veulent faire des longbows laminés de type victorien à partir de planches de bois. Il sera inutile (a part la partie 3) à ceux qui veulent faire d'autres designs (flats, asiatiques, recurves...) et à ceux qui font des arcs à partir de troncs naturels (selfbows..). Pour ceux qui lisent l'anglais, l'écriture est plaisante et change des ouvrages américains. Sur la photo de couverture, Mark Stretton (le forgeron du magazine "The Glade" à http://www.theglade.co.uk/) tire un arc de 160 livres Le site de Bickerstaffe, vente de longbows, de kits (à 135 EUR quand même) et de flèches nominatives, http://www.bickerstaffebows.co.uk/index.htm

Quelle est la différence entre un tube et un tube creux ? C'est un tuyau avec du vide à l'intérieur ? :P

C'est vrai, c'est elementaire, mais contre-intuitif .... A lire, la lumineuse explication du phenomene dans le tome 1 de The Bowyer's Bible, dans le passionnant chapitre "bow designs" de Tim Baker.

J'ai lu qu'il fallait mettre le band le plus bas possible compatible avec une sortie de fleche correcte. Plus le band est bas, plus l'arc est leger a tirer et plus la fleche sort vite (etonnant, non ?)

Un livre super sympa ! :29:

j'ai trouve ceci : Le galuchat, peau de requin ou de raie patestenague, doit son nom à Monsieur Jean-Claude GALUCHAT maître gainier du roi Louis XV, qui fut le premier en France à utiliser ces matières rares et mystérieuses, ce cuir exotique pour habiller les objets les plus précieux. Mais c'est en extrême orient que l'on trouve les premiers objets gainés de peaux de poisson, dès le VIIIème siècle au Japon : inros (petites boîtes à médecine accrochées à la ceinture), plastrons, fourreaux et poignées de sabre). On retrouve ce travail au XVème siècle sur les coffres et les malles en Corée, en Chine et au Tibet. De toutes facons, raies et requins sont cousins !

Prix d'ami a moins de 200 EUR ! Qu'on se le dise !

T'en as des comme ca au Musee de Crepy, Gery ?