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bardaff

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Everything posted by bardaff

  1. personne n'a essayé les éléphants??? Si elles sont à l'échelle, ça risque de faire flu-flu...
  2. ...Amusant! je viens juste de terminer ceci... nb: il s'agit (déjà) de sa deuxième pointe d'obsidienne, la première ayant cassé au 5e tir dans une cible en...Etafoam...
  3. L'asticot ayant d'une part précisé qu'il interprétait un combattant au service de Gilles de Rais, et d'autre part et jusqu'à preuve du contraire, le Sire de Rais ayant lui-même combattu aux côtés de Jeanne d'Arc et au service de Charles VII, nous sommes assez loin des "shire levy archers" sir chers aux Anglois...
  4. C'est évidemment une réflexion logique de nos jours. Mais au Moyen Age, rares étaient les archers qui fabriquaient eux-mêmes leurs arcs; pareil pour les arbalétriers. D'autre part, "les archers=gens du peuple" c'est encore une "légende urbaine" et un préjugé d'assimilation des archers anglais de la guerre de 100 ans. Sur le continent, la plupart des archers (francs-archers ou ceux des milices) étaient issus de "serments", ou guildes locales; ces guildes respectaient de nombreuse traditions tant militaires que civiles et religieuses, et toutes étaient fort honéreuses; c'est pas le pèquenot de base qui aurait pu se permettre d'être membre d'un serment. Enfin, à la lecture des premiers ouvrages traitant de l'archerie (Toxophilus, Lart Darcherie...), il apparaît que l'archer achète son arc, l'essaie, et le porte à nouveau chez l'arctier pour finitions et ajustements. Et on peut être à la fois très bon archer tandis qu'en menuiserie avoir deux mains gauches et être droitier...
  5. Battu! Les plus chers, avec poupée en corne font 199€ http://shop.befr.ebay.be/merchant/kunst-gr...QQ_fromZQQ_mdoZ Les frais de port d'Allemagne vers la France sont à 17 livres, soit +-19,14€. autre plan: les usa: http://216.119.68.89/store/index.php?main_...products_id=330; les poupées en corne sont vendues à part pour une trentaine de dollars. Les arcs sont en Hickory, section "en D" et d'excellente qualité, il suffit juste de les poncer, de les huiler/cirer et éventuellement de leur mettre une poignée de cuir.Cependant, vu les frais de port (dûs à la taille et à l'encombrement), il vaut mieux faire une commande groupée. Exemple vécu par votre serviteur: 4 arcs "unfinished" commandés; prix coutant à l'époque=63,10€/pièce; frais de port=125,36; frais de douane=94,63€; total net par arc=118,10€ Délai de livraison: 9 semaines, plus une pour l'expédition. Pas de commande "online" au départ de l'Etranger, il suffit juste de contacter le vendeur par mail
  6. C'est pas faux! Quand je tire seul au jardin, j'évite de me saluer (syndrome de la camisole! ), et quand c'est en compagnie ou en tournois, c'est avant de décocher la première flèche. Ce qui est sympathique aussi, c'est que les autres archers daignent répondre au salut! C'est de moins en moins le cas, y compris dans le chef des arbitres.
  7. bardaff

    moustiques...

    Ebay est ton ami! Clik-A-Craft, et hop, c'est parti! ebay Il est possible aussi que ce tendon provienne aussi du Splouitch des marais d'Afghanistan (c'est une région qui a toujours été sous tension...)
  8. non non non! Le faisan paon se chasse au fusil, d'où son nom (le faisan: pan!), pas à l'arc...!
  9. Ça m'a l'air correct: http://www.steel-mastery.com/index.php?&am...;product_id=163
  10. Merci. Le Splouitch , en fait non, c'est aussi mauvais que de l'écureuil; sa seule utilité est la qualité de ses plumes qui donnent les meilleurs flèches de chasse au Splouitch (qui de l'œuf ou de la poule... ) Il s'agit d'une onomatopée dont le son se rapproche fortement de ce que dit le roi burgonde dans Kaamelott lorsqu'il ne parle pas par la bouche... C'est assez facile finalement: lorsqu'on ne sait pas de quel animal provient la plume, c'est à coup sûr du Splouitch...
  11. bardaff

    moustiques...

    Comme cela, c'est plus mieux..??? C'est quand même plus sympa que ces affreux machins en plastique, et hormis le tendon (quoi que 8 dollars us pour 300 yards c'est pas la ruine non plus), tout est gratos vu que c'est que de la récup...
  12. bardaff

    moustiques...

    Et bien je vais vous le dire..!!! NDLR: non, c'est pas un nouveau jeu de flèchettes..!!!
  13. bardaff

    moustiques...

    "Mais à quoi peut-ce donc bien servir?" Me direz-vous! Et vous aurez raison!
  14. bardaff

    moustiques...

    Je les appelle " les moustiques"; fabriqués à base de morceaux de rachis, de plumes trop petites pour en faire autre chose que de la déco et de tendon synthétique.
  15. J'ai eu l'occasion de récupérer des dizaines de plumes de volatiles divers et variés, et comme j'avais envie d'essayer des 5/16, ce fût (hm...désolé... ) l'occasion. Matériaux et caractéristiques: - plumes de splouitch (oiseau aquatique dont les plumes ne servent qu'à fabriquer des flèches de chasse ...au Splouitch); vous constaterez la plume "coq" provenant d'un mâle, et les deux plumes "poules" provenant d'une femelle. - fil de lin. - duvets et/ou très petites plumes; ça fait office de traceurs une fois en cible. - tendon synthétique. - colle superglu. - fût du commerce en pin spinnés 35 lbs. - Les pointes sont actuellement des classiques en métal tinté noir de 100 grain, donc aucun intérêt photographique;j'attends impatiemment une trentaine de pointes en obsidienne que je monterai à l'araldite avec ligatures de tendon. - les futs sont cirés (cire d'abeille liquide), et les ligatures de plumes sont recouvertes de colle à bois (la caravane passe...). - Longueur de plume= 13cm - poids total 23 grammes, foc à 9,27%; c'est un peu court, mais je verrai ce que ça donne avec les obsidiennes (logiquement, le poids de pointe devrait augmenter). Tirées avec un flatbow en hickory de 40 lbs sans fenêtre d'arc ni repose flèche, ça vole méchamment droit jusqu'à une vingtaine de mètres.
  16. C'est ça, (le 2e en partant de la droite) aussi appelé "flemish longbow"...ou encore "arc français" par opposition au "longbow" anglais qui est un arc droit...
  17. La pointe est superbe; bien que la grande majorité des pointes médiévale retrouvée en Europe occidentale étaient à douilles, il y en a eu quand même quelques unes "à soie", et ta réalisation, de ce point de vue, peut être considérée comme "historiquement correcte". Le type de pointe s'apparente plus à une pointe de chasse qu'à une pointe de guerre, mais quoi qu'il en soit, ton père à raison de t'interdire de la tirer, car une fois dans la cible, tu ne pourras plus l'extraire... Pour tes ligatures, les normes anglaises prévoient un tour de fil tous les 3/8 de pouce, soit 0,95cm... Utilise du fil plus fin, genre fil à crocheter (coton) ou fil de pêche (soie), du fil de lin si tu en trouve du suffisamment fin; personnellement, je ne "détricote" pas du fil de lin trop gros en deux parties, car ça donne des segments irrégulier, et c'est très moche. Et tu peux protéger tes ligatures en les recouvrant d'une ou deux couche de colle à bois légèrement diluée à l'eau. Elle devient transparente en séchant.
  18. Les épées utilisées en reconstitution (je devrais dire en "évocation") ne peuvent pas être tranchantes ni pointues; c'est en tous cas comme cela lors des concentres ou plusieurs dizaines, voire centaines, de médiévistes se rentrent allègrement dans le lard; si ce n'était pas le cas, les archers pourraient remplacer les blunts par des bodkin, voire même des barbelées... Une vraie épée, c'est tranchant: ben... c'est relatif, dans la mesure où le tranchant va résister plus ou moins longtemps en fonction de ce qu'il va rencontrer comme obstacle : des tests de tranche sur de la maille rivetée se sont avérés inefficaces, tandis qu'un bon coup de masse l'a faite éclater...Mais dans l'absolu, effectivement, les épées de guerre (par opposition aux épées de tournois) devaient être tranchantes...
  19. En ce qui me concerne, vu que le texte dit clairement "déguisé façon moyen âge", tu peux faire n'importe quoi, même héroic-fantasy, vu qu'apparemment la rigueur historique n'est pas de mise. Dans cette optique, le plus confortable possible sera le mieux, donc : - pas de cape! ça va te gêner voir même t'étrangler; c'est joli, ça fait "elfique", mais c'est vraiment ch..... - pantalon moulant et bottes, - chemise, éventuellement bustier lacé. - chaperon (nb: pour le tir, faudra rabattre le capuchon, et si c'est un chaperon "à queue", mieux vaut coincer la queue dans la ceinture, dans le dos. - ceinture et carquois de ceinture. - bracelet de protection de bras en cuir, lacé, voire même un à chaque bras pour faire plus joli. Si maintenant, il faut que cela soit le plus "histo" possible, y'a pas 36 solutions: - costume civil féminin, + petit bracelet de protection de bras. Je posterai de photos ce soir, là, faut que j'aille bosser. A+
  20. Pour rajouter quelques pincées aux commentaires de Cobalt, je dirais plus simplement qu'il n'existait pas "d'épée d'archer". En effet, au XIII, l'archer (en France) est un paysan pauvre dont la fortune annuelle détermine sa "classe" de combattant; il devait être équipé d'un arc, d'une gerbe de flèches et d'un couteau (un couteau de cuisine, c'était bon!). On ne trouve des archers équipés d'épées que dans les suites personnelles de nobles ou de grands bourgeois fortunés; le XIV siècle voit une prolifération d'équipements et d'armement d'archers très disparates, mais quand "épée" il y a il s'agit effectivement d'une épée à une main; les autres lames de type "messer" ou fauchon" sont aussi utilisées; et la fin du XIVe voit apparaitre les premier quillons "en Z", dont l'une des branches est sensée protéger la main; notez que ce type d'épée n'est pas l"apanage des seuls archers, car les arbalétriers et autres gens de pied l'utilisent aussi. Enfin, la 2e moitié du XVe, avec l'édit de Charles VII relatif aux "francs-archers", voit les archers équipés (théoriquement) de l'épée à une main et demie, dite "bastarde". Quand à l'épée "dans le dos", on voit ça effectivement dans "Conan le Barbare", qui est bien sûr une source authentique (filmé à l'époque. .) C'est un crédo typiquement hollywoodien, car dans la pratique on a le temps de mourir 3 fois avant de la sortir du fourreau. Il existait cependant (ça doit être du XII, je crois, faudrait que je vérifie) un baudrier qui maintenait l'épée plus ou moins horizontale au niveau de la ceinture, dans le dos, car l'extrémité était fort lourde, et une position classique aurait fait battre l'arme sans arrêt le long de la jambe du porteur; cette position est appelée "en verrou", et pour dégainer il suffisait de faire pivoter le baudrier. Et j'appuie dans la foulée le commentaire de Cobalt pour signaler que ce type d'arme n'est ni tranchant (ou alors si peu), ni pointu, et qu'un sauciflard coupé avec ça se résume à 2 tranches; larges, d'accord, mains que 2 tranches quand même Pour terminer, les quillons de l'épée de Jean sont effectivement très beaux; c'est typique des armes de cérémonie ou d'apparat, mais malheureusement pas de combat. Même des chevaliers nantis de titres de Comtes, Ducs ou encore Connétables utilisaient une épée "normale" en combat, car il arrivait fréquemment qu'ils en cassent quelques unes avant la fin de la bataille; c'est comme les armures de cérémonies, incrustées de métaux précieux et de joaillerie: ils les portaient juste dans les cortèges, pour bien montrer qu'ils étaient pêtés de thunes, mais ils n'allaient pas à la baston avec (remember: la bataille des éperons d'or...). J'espère moi aussi que ce qui précède ne sera pas compris comme une vile tentative de vous saper le moral, mais c'est juste pour vous éviter d'abonder dans les idées préconçues, ou pire encore: dans les clichés héroic-fantasy. Je traine mes chausses dans le médiéval depuis 10 ans, et j'ai créé ma compagnie d'archers médiévaux il y a 3 ans justement parce qu'on peut rencontrer des bons archers, des bons médiévistes mais rarement de "bons archers médiévaux": les premiers auront un carquois de chasse dorsal et une paire de "collant lycra", et les seconds, plus habitués à la ferraille, équiperont leur compagnie de flatbow made in Canada...; sans vouloir prétendre à la vérité absolue, une reconstitution correcte ou même une simple "évocation" convenable nécessite pas mal de recherches; à ces fins, le net est un outil merveilleux, et n'oublions les bibliothèques classiques que nous avons de plus en plus tendance à délaisser. Quand aux rencontres avec d'autres compagnies, elles nous permettent d'analyser et de comparer tant nos nos sources que nos attitudes, et c'est à mon humble avis irremplaçable. Médiévalement vôtre, Bardaff.
  21. Illu tirée du "English longbowman" de Osprey: Archer bourguignon de Charles le téméraire, 1475.
  22. C'était le 1er w-e de juin 2007, reconstitution de la bataille de Sterckshof (Belgique, Anvers); 800 médievistes, 350 tentes; 300 combattants dont 60 archers sur le terrain; 6 canons, une douzaine de couleuvriniers, un trébuchet et un couillard (des espèces de catapultes); sans compter les porteur/euse/s d'eau et les photographes; et +- 2000 spectateurs. En Aout 2007, à la bataille d'Aarschot (Belgique, du côté de Louvain), il y avait une centaine d'archers, dont une bonne soixantaine de "notre" côté; répartis sur 3 rangs ayant chacun un sergent de tir (les ordres étaient donnés en anglais, en français et en flamand). C'est vraiment le pied, car on a l'impression de "voler la vedette" aux "chevaliers". Comme dans ce genre de batailles on tire avec des flèches à pointes "blunt", la plupart des archers utilisent des sacs à flèche en toile.
  23. Bardaff, votre serviteur, lors d'un autre AVSP en Belgique, avec son "Lansac" en orme...
  24. Le moyen âge, c'est très long... L'espace terrestre ayant vu passer des archers est immense. Il faut donc restreindre le champ d'investigation à une période de l'histoire, à une zone géographique définie et à un contexte précis. La tapisserie de Bayeux nous montre des archers "guerriers" normands avec ET sans carquois;en l'occurence, il s'agit de carquois de ceinture;cette tapisserie illustrant la bataille d'Hastings (1066); le livre de chasse de Gaston Phébus, comte de Foix, illustré au début du XVe siècle, nous montre des archers "chasseurs" avec et sans carquois; à nouveau, quand un carquois est porté, il s'agit d'un carquois de ceinture. Les illustrations des chroniques de Froissart sont pour la plupart postérieures à la mort du célèbre chroniqueur, soit "post mi-xve", et montrent tout au plus des "sacs à flèches" posés sur le sol. Cela nous limite quand même à "l'Europe occidentale". Il en est autrement de l'Europe orientale, où l'influence des huns, Mongols, Turcs et autres "peuples cavaliers" est restée plus ancrée; même les russes portent aussi le carquois rigide, qui contient à la fois les flèches et l'arc. Mais une chose est certaine: le carquois dorsal "à la robin des bois" est une invention moderne, très probablement américaine; s'il existait "au moyen-âge", ça se saurait. Dans la pratique, notamment en situation "de guerre", ou les pelotons d'archers préfigurent les barrages d'artillerie, les flèches à pointe de type "bodkin" ou feuilles de lauriers sont fichées en terre; les barbelées sont posées à plat sur le sol ou coincées dans la ceinture, l'extraction se faisant vers l'avant, fatalement. On redécouvre la logique en pratiquant, et ça permet une cadence "à l'aise" de 12 flèches/minute. La véritable nécessité du "carquois" réside plus dans le transport et le stockage des flèches que pour une facilité de déplacement. Les empennages ne connaissaient pas le flechtite, la colle cyanoacrylate (superglu) ou la néoprène, mais étaient fixée avec un mélange de résine, de brais de bouleau et de peroxide de cuivre ("verdigris"); les ligatures (à raison d'un tour tous les 5mm) étaient en fibre naturelle, chanvre, lin ou soie (ndlr:flèches de luxe!), et tout ça résistait assez mal à la chaleur et à l'humidité, d'où la nécessité de protéger l'ensemble; c'est aussi la raison de la "roue d'emmental", visant à maintenir les empennages éloignés les uns des autres pour éviter qu'ils ne collent les uns sur les autres. Enfin, si le "shaft" (trad: la gerbe) des archers anglais de la guerre de 100 ans (1336-1453) prévoyait 24 flèches, celui des francs-archers de Charles VII (milieu du XV)n'en comptait que 18 (nb: une minute trente secondes de tir..!); et en guise de "carquois", on ne parle que de "trousse", soit un "sac à flèches", très probablement tel que ceux montrés sur l'illustration du Osprey "The English Longbowman". En matière de "reconstitution", il n'y pas de vérité absolue, mais bien des interprétations parfois assez subjectives.Personnellement, je serais prêt à admettre le port d'un carquois dorsal pour un archer occidental entre 1350 et 1480 si le reconstituteur peut m'en fournir LES preuves (enluminures, peintures, textes sourcés,etc) irréfutables; j'attend toujours..! Et quant bien même, UNE preuve irréfutable ne signifie pas "généralité" ou vérité absolue ( mais cela n'empêche toutefois pas toute tentative de reconstitution). Le sac à flèches (en cuir souple mais plutôt en tissus épais) me semble, tant dans son côté pratique que par sa plausibilité historique, ce qui convient le mieux. Mais attention, ces derniers propos ne concernent que la période "guerre de 100 ans".
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