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Les Savants De L'archerie.


PEDRO
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Je laisse bien sûr la responsabilité de ses assertions à l'auteur.

Fabrication d’un arc à double courbure

La portée d’un arc à double courbure est plus importante que celle d’un arc « simple » en demi cercle. Nous le nommons « à double courbure » car les deux extrémités de l’arc sont incurvées vers l’extérieur, ce qui confère à l’arc plus de force car la corde étirée, puis lâchée, est brutalement retendue.

La forme peut être obtenue en traitant le bois à la vapeur, après en avoir ôté l'écorce afin que la vapeur pénètre les pores, et en le maintenant au sol par des pieux à la forme voulue. Les plans de cette fabrications sont visibles dans la catégorie "Fabrication d'objets utilitaires". Le bois doit être souple et résistant, on utilise traditionnellement le bois de l'if, mais pour ma part j'essaie sur le coudrier. Mes experiences, helas, sont encore bien laborieux.

La corde doit être rigide et non élastique, nous pouvons utiliser par exemple des fibres de tilleul.

Dans les temps ancien, le bois de l'if était utilisé pour la confection des arcs, et le poison contenu dans l'if était obtenu en faisant bouillir son écorce. Les flèches étaient alors enduites de l'essence de l'if pour la chasse, ce qui tuait le gibier sur le coup. Nous pouvons aussi utiliser des bois de feuillus souples et solides convenant au traitement à la vapeur. Le principe de la vapeur étant l'assouplissement du bois par l'eau bouillante entrant dans les pores du bois, ainsi le bois devient très flexible et peut être maintenu au séchage par des pieux. L'écorce du bois est enlevé au couteau afin de favoriser la pénétration de la vapeur dans le bois.

Je n'ai pas tout lu, mais la suite n'est pas mal.

Pour les curieux:

http://odeurdelaterre.centerblog.net/5269411-Fabrication-d-un-arc-a-double-courbure

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Ah, que c'est beau la science ! Je ne peux qu'être d'accord avec l'auteur lorsqu'il dit que ses "expériences, helas, sont encore bien laborieux". Mais il a toute ma sympathie car son français est charmante, sa culture complet et ses raisonnements bien conduites. D'autre part un gars qui croit que lorsqu'on arme un arc la corde se détend ne peux pas être vraiment dangereux. Je dois cependant, à mon grand regret, m'inscrire en faux sur un point particulier. Le poison obtenu en faisant bouillir de l'écorce d'if ne tue pas le gibier sur le coup. Tout au plus le sanglier blessé au jus d'if s'arrête-t-il pour se gratter brièvement au bout de deux heures de course. Vous me direz qu'il suffit d'être là pour l'achever sournoisement pendant qu'il se gratte mais c'est compliqué. En revanche le jus de cerveau d'abruti, même sans le faire bouillir, tue le lecteur d'un coup sec ! C'est prouvé. Je dois à la sincérité d'avouer que j'ai quand même appris quelque chose dans cette lecture. Jusqu'à présent quand je voyais un homme planter des pieux "à la forme voulue" dans son pré, j'imaginais bêtement qu'il installait une clôture ; je sais maintenant que l'individu se lance dans la fabrication à la chaîne d'arcs à double courbures. Mais je suis méchant, un peu comme la corde de l'arc : "rigide et non élastique", c'est mon côté "fibre de tilleul" qui infuse.

Edited by Flèche peinte
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Ah, que c'est beau la science ! Je ne peux qu'être d'accord avec l'auteur lorsqu'il dit que ses "expériences, helas, sont encore bien laborieux". Mais il a toute ma sympathie car son français est charmante, sa culture complet et ses raisonnements bien conduites. D'autre part un gars qui croit que lorsqu'on arme un arc la corde se détend ne peux pas être vraiment dangereux. Je dois cependant, à mon grand regret, m'inscrire en faux sur un point particulier. Le poison obtenu en faisant bouillir de l'écorce d'if ne tue pas le gibier sur le coup. Tout au plus le sanglier blessé au jus d'if s'arrête-t-il pour se gratter brièvement au bout de deux heures de course. Vous me direz qu'il suffit d'être là pour l'achever sournoisement pendant qu'il se gratte mais c'est compliqué. En revanche le jus de cerveau d'abruti, même sans le faire bouillir, tue le lecteur d'un coup sec ! C'est prouvé. Je dois à la sincérité d'avouer que j'ai quand même appris quelque chose dans cette lecture. Jusqu'à présent quand je voyais un homme planter des pieux "à la forme voulue" dans son pré, j'imaginais bêtement qu'il installait une clôture ; je sais maintenant que l'individu se lance dans la fabrication à la chaîne d'arcs à double courbures. Mais je suis méchant, un peu comme la corde de l'arc : "rigide et non élastique", c'est mon côté "fibre de tilleul" qui infuse.

C'est plus beau que du Chateaubriand........................

Pas celui qu'on mange avec des pommes-pailles et un coup de grand cru pour faire passer, celui qu'on lit.................enfin qu'on devrait avoir lu.........

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