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mes bottes pour mon costume


jean d'arcus
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Donc si je suis ton raisonnement, personne n'est capable de se faire un costume 100% période.

en gros on a rien a faire sur un camps...

Je ne suis pas médiéviste, donc je ne critiquerai pas son costume.

Par contre c'est vrai que selon l'endroit où tu te "montres" tu pourrais être taxé par les "puristes" de PLAYMOBIL.

Certains médiévistes sont très...""INTEGRISTES"" et n'hésiterons pas à se foutre de toi (c'est chiant les intégristes!!!!!)

Mais l'important est d'être bien dans ses bottes, héhéhé, et de ne pas prétendre être 100% raccord avec tel ou tel siècle mais simplement proposer une évocation historique.

Bon courage, l'important est souvent de se faire plaisir.

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Connaissant Jean d'Arcus, il préfère de loin la convivialité bon enfant d'un rassemblement à la parfaite exactitude historique. Ses andouillettes, pieds de cochon et autre produits du terroir sont tout à fait authentiques, je l'atteste. :29:

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L'animation médiévale est avant tout un loisir pour moi, et j'aime voire les efforts que beaucoup font pour créer leurs équipements et leurs costumes.

Petit à petit les passionnés améliorent leurs apparences et certains recherchent plus d'authenticité...

Partager, passer un bon moment ensemble, la vie simple d'un camps, là sont pour moi les valeurs principales que j'aime dans fêtes médiévales ...

Vive les fêtes et le partage.

Super tes bottes Jean :rolleyes:

A bientôt j'espère....

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Donc si je suis ton raisonnement, personne n'est capable de se faire un costume 100% période.

en gros on a rien a faire sur un camps...

Il y a de ça....

On peut y arriver à, disons 90 % (sachant que la moyenne ne doit pas dépasser 20%...).

Pour ce qui est de ta participation à des camps, c'est à toi de voir avec ton association. Il y avait, dans le défilé d'Avignon, des déguisements en panne de velours avec fermetures à glissière : les porteurs de ces déguisements ont du beaucoup s'amuser eux aussi et c'est tant mieux pour eux.

Il est impossible d'être "intégriste" au niveau d'une association, on ne peut l'être que pour soi.

Mais on peut cependant, en tant qu'association et pour les membres permanents, lutter contre les absurdités les plus flagrantes, et brieffer les invités pour qu'ils les évitent également. Après, chacun fait comme il l'entend, dans son propre groupe.

Mais j'insiste : quand on affime "mon costume est histo", il faut s'attendre à ce que ce soit analysé.

C'est comme pour les arcs : un archer très confirmé reconnaîtra au premier coup d'oeil un arc en lamellé collé avec de la fibre de verre ou du carbone d'un arc "monobloc bois" ; un archer confirmé hésitera peut-être pour certains arcs et un archer débutant ne fera pas la différence... Ca s'exerce, ça s'apprend et ça ne s'improvise pas. Si tu as un arc lamellé à la colle moderne avec de la fibre de verre, et que tu affirmes à un archer chevronné qu'il est "tout bois d'un bloc", il va avoir un haussement de sourcil dubitatif et tu ne seras pas classée à une manche préhisto avec ton arc. Hé bien pour les costumes, c'est pareil : tu peux leurrer des débutants mais pas des chevronnés.

Edited by Eodhel
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Je me suis trouvé une paire de sabot....

Eodhel? As tu des infos sur l'historicité?

Rien en XIV° ni en XV° en tout cas.

Les paysans ont rarement été représentés tels qu'ils étaient (?) (en tout cas, avant avant la Renaissance) : peut-être avaient ils des sabots mais un sabot cassé, ça file au feu et ça ne laisse donc pas de trace. On n'a pas non plus d'ordonnance règlementant une éventuelle profession de fabriquant de sabot, ni de description, pourtant ce n'est pas si simple que çà à creuser et ça demande du métier.

On a de très rares pièces de musées pour des patins en bois ou en cuir, et abondance de représentations pour le XV°, mais en sabot, zéro. Si tu en trouves, ça fera le bonheur de pas mal de monde...

Edited by Eodhel
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Je viens de taper origine sabots sur Google.

Le premier site qui est sorti... dit:

L'origine du sabot, bien que très ancienne, reste obscure. Les bûcherons en seraient les créateurs. Selon la légende, le premier sabotier fût Saint René, évêque d'Angers, qui lassé de ce monde, se retira à Sorrente vers 440 pour façonner des sabots. Quoi qu'il en soit, le sabot demeure une particularité française. Il n'existe d'ailleurs sous la forme que nous connaisons dans aucun autre pays, hormis la Hollande où les Français l'ont exporté assez tardivement et dans certaines vallées et régions frontalières. Si au Moyen-Age, on trouve mention de fabricants de sabots lors des foires, son port est limité aux bucherons et aux habitants de régions froides, neigeuses ou argileuses. Il n'exitait , semble-t-il, à cette période que peu de formes.

Sur un autre site:

Pendant longtemps, les chaussures demeurent des articles coûteux que l'on entretient avec soin pour les conserver le plus longuement possible. Cela est d'autant plus vrai chez les gens du peuple. Ceux-ci considèrent les chaussures pratiquement comme une richesse que l'on transmet parfois à la génération suivante, comme en témoignent certains inventaires après décès.

En Nouvelle-France, au 17e siècle, les souliers de cuir à la mode française sont l'apanage des riches bourgeois. Le paysan moyen se contente des souliers de boeuf, des mocassins

(empruntés à la mode amérindienne) et des sabots. Ces derniers sont très répandus parce qu'ils sont imperméables, contrairement aux souliers de cuir, et parce qu’ils sont bon marché. On les porte seuls ou avec des souliers, pour les protéger quand les sols sont détrempés. Portés seuls, on les bourre avec de la paille pour plus de confort. Par temps froid, on les remplit de cendres chaudes pendant quelques minutes, avant de les porter

pour travailler à l'extérieur.

Les sabots sont sculptés dans une seule pièce de bois par les sabotiers*. À l'origine, pour être près de leur matière première, ceux-ci s’installent dans des huttes en bordure des forêts. Ces huttes deviennent autant de petits chantiers où les sabotiers confectionnent les sabots. Pour cette raison, le métier de sabotier est longtemps associé à la foresterie, au même titre que le métier de bûcheron ou que celui de scieur de long.

Sur un troisième:

Les Maures envahirent le Midi de la France et surtout les Pyrénées au IXe siècle. Ilsoccupèrent la vallée de Bethmale sous la conduite de leur chef "Boabdjl".

Le fils du chef s'éprit de la plus jolie fille du val. Elle s'appelait "Esclarlys", ce qui signifie "teint de lys sur fond de lumière". Escarlys était déjà fiancée au pâtre chasseur d'isard "Darnert". Ce dernier s'était retranché dans la montagne avec ses compagnons pour organiser une vengeance. Il déracina deux noyers dont la base formait un angle droit avec les racines ; à l'aide d'une hache et d'un couteau, il tailla et creusa une paire de sabots (esclops) ayant la forme d'un croissant de lune avec une longue pointe effilée comme un dard.

Puis un jour, les pâtres, Darnert à leur tête, firent retentir les "hillets" et livrèrent un rude combat d'où ils sortirent vainqueurs. Puis ils défilèrent dans le village. Dernert, chaussant ses sabots à longues pointes, avait accroché le coeur de la bethmalaise infidèle à gauche et celui du Maure à droite.

Et voilà une petite pierre sur les sabots...

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Ben tu fais comme ça t'arrange, hein.

Mais tant qu'il n'y aura ni description dans des livres de compte, ni ordonnance réglementant la fabrication, ni pièce de fouille datée, et bien j'aurai du mal à y croire. D'autant plus qu'entre des patins et des sabots, la différence n'est que dans le nom, qui est un nom moderne.

Le fait qu'il n'y ait aucune (mais aucune!) représentation icono ne va pas en la faveur de l'existence de la chose (même si ça n'en prouve pas l'absence). Surtout que des écloppés (tiens ? esclops? écloppés ?) et des mendiants, bucherons ou dans la neige, ce n'est pas vraiment ce qui manque. On voit même des floppées de patins (cuir ou bois) et pas seulement chez des natis, on a même retrouvés. Il y a même eu - parait-il - des règlementations pour interdir le port de patins en bois dans les habitations (bruit...).Mais des sabots, nada. Quand des spécialistes du soulier me disent qu'il n'y pas de preuve sur les sabots tels qu'on les connait, je les crois.

Mais bon, si Internet dit l'inverse, évidemment...

Edited by Eodhel
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Je glane deci dela des infos sur les sabots...

Extrait du recensement de Gaston Febus de 1385 qui permit l'inventaire des personnes et des biens habitant en Béarn. (Archives départementales des Pyrénées Atlantiques.) Chaque nom est précédé du mot "L'ostau" qui signifie "la maison de". Gan comptait 855

habitants. On comptait le nombre de " feux " d'un village, chaque "feu" correspondant à une cheminée. On considère qu'il faut multiplier chaque feu par 4,5 pour connaître la population.

On y trouve : Arnaud Guilhemet, sabater; Arnaut petit Guillaume, SABOTIER ...

Sur un autre site:

Si au Moyen-Age, on trouve mention de fabricants de sabots lors des foires, son port est limité aux bûcherons et aux habitants de régions froides, neigeuses ou argileuses. Il n´existait, semble-t-il, à cette période que peu de formes.

Il doit être distingué de la galoche, soulier de cuir à semelle de bois, dont les origines proviendraient de la Gaulle avant la conquête romaine. Il ne faut pas en déduire que la galoche telle que nous la connaissons est la même que celle citée par les auteurs antiques. Ce modèle répendu dans les régions du Centre et du Sud-Ouest est une survivance de souliers solides et économiques fabriqués au Moyen Age.

Et un autre:

Les chaussures médiévales

Au 14ème siècle, les femmes portaient des bottes mais nous ne sommes pas certain que ce terme ait la même signification que de nos jours.

Au 15ème siècle, elles portaient des poulaines, tout comme les hommes, mais aussi des patins dont la destination était de protéger les chaussures légères et fragiles lorsqu'elle sortaient.

Les patins ou les galoches étaient des souliers munies d'une épaisse semelle en bois ou comportant des talons hauts et fabriquées en velours ou cuir gravé et décoré. Habituellement, elles étaient portées sur des chaussures légères. Parfois articulées, elles pouvaient être maintenues par des lanières de cuir sur le dessus du pied. Ce type de chaussure fut porté au Moyen-Age et au 16ème siècle.

Si je trouve autre chose...

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Bon ben voilà c'est dit, n'étant pas capable d'avoir un costume histo... je ne sortirai plus avec les archers du dragon dont tu fais partie eodhel me semble t il...

Toutefois, lorsqu'on affirme des choses d'un point de vue de l'Histoire... il est bien vu du côté des historiens et bien de citer mais surtout de vérifier ses sources!!!

hors dans tes longs messages capable de tout embrouiller plus que d'expliquer, je ne vois aucune source...

Sur ce, je quitte ce débat somme toute improductif... et mes derniers mots sur ce sujet seront,

Mon coeur, ton costume est parfait, fait toi plaisir et amuse toi, il n'y a que cela qui compte...

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Tiens encore un petit pour la route...

Moyen âge

En Occident, à l’aube du Moyen âge, l’influence de l’Antiquité romaine est encore sensible dans la chaussure.

Les Francs portent des chaussures garnies de courroies montant jusqu’à mi-cuisse. Seule la chaussure des chefs se termine par une pointe.

La chaussure à courroies ou à bandelettes persiste avec les Carolingiens. La Gallique ou Galoche à semelle de bois est toujours en usage.

Au IXième siècle, la Heuse, chaussure montante en cuir souple annonce la Botte.

Au XIième siècle, l’adoption du mot "Cordouanier", qui a donné cordonnier, désigne celui qui travaille le cuir de Cordoue et par extension toutes sortes de cuir.

Comme dans l’Antiquité, la forme des chaussures se différencie pour le pied droit et le pied gauche.

A partir du XIième siècle, l’usage du soulier se répand.

Les chausses semelées, espèces de bottes en toile renforcées par des semelles en cuir, se portent avec des patins en bois pour aller dehors.

Au début du XIIième siècle, les chaussures s’allongent. Appelées Pigaches, elles précèdent les chaussures à la Poulaine dont on attribue l’invention au chevalier Robert le Cornu. Ce modèle extravagant par sa pointe démesurée est rapporté d’Orient par les Croisés. Il dérive de la chaussure à bout relevé syrienne, akkadienne et hittite et correspond à la verticalité de l’esthétique gothique. Cette excentricité vestimentaire, réservée d’abord à l’aristocratie est imitée par les bourgeois et les petites gens. Les autorités sont donc amenées à réglementer la longueur des pointes selon le rang social : 1/2 pied pour les gens du commun, 1 pied pour les bourgeois, 1 pied 1/2 pour les princes. Aussi, pour faciliter la marche, ces derniers doivent-ils l’attacher au genou avec des chaînes d’or ou d’argent.

Ces longueurs hiérarchisées donnent naissance à l’expression "vivre sur un grand pied". Faite de cuir, de velours ou de brocart, sur le dessus découpée en fenêtre d’église ou parfois ornée de dessins obscènes, terminée souvent par un grelot ou un bec d’oiseau, la Poulaine connaît une version militaire dans l’armure.

En 1386, à la bataille de Sempach contre les Autrichiens, les cavaliers sont dans l’obligation de couper les pointes de leurs Poulaines.

Portée par les hommes, par les femmes, par certains ecclésiastiques, dans toute l’Europe, condamnée par les évêques, excommuniée par les Conciles, interdite par les rois, la Poulaine désormais "fruit défendu", n’en devient que plus attractive et fait fureur à la cour de Bourgogne. Aussi, après quatre siècles de règne, la Poulaine disparaît seulement au début du XVIième siècle.

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Toutefois, lorsqu'on affirme des choses d'un point de vue de l'Histoire... il est bien vu du côté des historiens et bien de citer mais surtout de vérifier ses sources!!!

hors dans tes longs messages capable de tout embrouiller plus que d'expliquer, je ne vois aucune source...

Or donc, pour ne rien embrouiller, juste un lien : http://mediaephile.aceboard.fr (pas d'accent ! en latin, "ae" = "é"....)

(on y croise "quelques" :rolleyes: sources - secondaires en majorité mais aussi des pièces de fouilles et des textes, parfois même non traduits en français moderne... Enjoy !)

Edited by Eodhel
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Mon petit grain de sel:

je crois qu'à part ceux qui veulent incarner des guerriers en tenue de campagne, des barons ou des belles bourgeoises, les autres, le menu peuple, paysans, artisans, archers non en campagne etc..... peuvent tout simplement se promener pieds nus. A part quand on avait de la route à faire et pour les "occasions", on n'hésitait pas plus à se promener pieds nus au Moyen-Âge qu'au 19° siècle tant que la température le permettait.

Dans les années 50, dans les villages de Bavière, les enfants des paysans allaient pieds nus de mai à septembre, ca économisait les godasses.

Bon, d'accord, on sortait d'une guerre.................mais au M-A, on n'arrêtait pas de sortir d'une guerre.......... :bhaoui..:

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Oui, pieds nus ou les pieds dans des chausses en laine épaisse ou mieux encore en feutre, le tout dans des socques en bois si besoin.

Mais rares sont ceux qui ont le courage de le faire...

Le débat sur les godasses "en med" est loin d'être éteint.

Mais dans la mesure où l'on dispose de pièces de fouilles et d'abondantes illustrations ainsi que de descriptions (parfois "traduites", parfois non), on peut au moins s'appuyer sur ça et profiter des datations et travaux des spécialistes. Ca ne veut pas dire qu'ils ont tout trouvé et qu'il n'y a que "ça", mais que "ça" au moins, on en est certain.

Et les bottines à lacet, ce sont des bottines, pas des bottes, ça ne monte pas au genoux et ça dépasse à peine la cheville(pas avant fin XV°- début XVI° et les houseaux ne sont pas communs et certes pas pour les gens du peuple). Et plus la mise est modeste, moins il doit y avoir de matériau.

Retournez voir la liste que Petitjean a établie pour aider à démarrer, vous trouverez le site de Carlson, quasi-incontournable sur les chaussures.

Et l'ouvrage "Shoes and pattens" peut être assez profitable à ceux que ça intéresse réellement (il n'est pas donné).

Comme dit et répété partout : faites vous plaisir, déguisez vous comme ça vous plait, parce que c'est ce qui compte, mais n'affirmez pas "c'est histo" surtout quand c'est quasi impossible à prouver (voire que l'inverse est prouvable). Ce n'est pas le fait de faire de l'approximatif, qui craint ; c'est d'affimer que cet approximatif n'en est pas...

Edited by Eodhel
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Hey oui n'affirmez pas c'est histo...parce qu'il n'y a qu'une seule personne capable de vous dire que votre costume est parfaitement d'époque...quelle chance elle a...c'est vraiment bien.

moi même pauvre petite historienne basique et inexpérimentée, je ne suis pas capable de prendre un livre ou de faire des recherches pour m'en approcher...

Alors un bon conseil ami médiéviste, faites estampiller votre costume "déclaré Histo par Eodhel" afin de ne pas vous prendre de remarque...

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