Jump to content

pierre

Les modérateurs
  • Posts

    13,357
  • Joined

  • Last visited

Everything posted by pierre

  1. Un truc avec toutes les adresses internet et ce qu'on peut trouver sur les sites ça serait cool
  2. je me suis chronométré pour faire une encoche (uniquement la découpe, la lime le pâpier de verre et- la ligature) et sans me presser j'ai mis 3min 45s. L'argument du temps est surtout pour dire que on y passe pas 3 plombes pour faire une encoche simple taillée dans le bois. De plus, c'est aussi solide qu'une encoche en plastique voire même un peu plus. j'ai certaines flèches avec lesquelles je tire depuis plus de 3 ans à raison de 2 à 3 entrainements par semaine.... Enfin, et parce que j'aime bien te contredire (ça fait avançer le schmilblick). ce n'est, pour moi, pas (qu')une question d'esthétique sino je ferais des encoches renforcées en corne ou en bois de cerf. Il y a aussi un minimum de recherche derrière et pour les championnats préhistoriques c'est obligatoire :108:
  3. pour ligaturer des pointes? c'est très bien il t'en fauudra juste un peu plus pour que la largeur de ta ligature compense sa longueur...
  4. la longueur d'un tendon d'autruche hé banane :lol: plus sérieusement, un tendon d'autruche fait entre 30 et 40 cm de long donc mon tendon défibré fait au maximum 40cm de long mais j'ai aussi des portions plus cortes comme on peut le voir. le boeuf fait dans les 20 à 25cm de long. je rajoute ça dans le tutorial Pierre
  5. le tendon est imprégné de colle... la pointe doit être soigneusement dégaissée le mieux est d'utiliser de l'acétone c'est le plus rapide. ensuite il suffit d'enrouler le tendon autour de la pointe. Il n'y a pas de noeud à faire, il suffit juste de bien lisser la ligature. le tout à l'air très volumineux mais en séchant ça va s'applatir et beaucoup diminuer de volume. Pierre
  6. On place le tout dans de l'eau et on fait chauffer au bain marie. Pour être efficace le melange doit être à une température ou quand on plonge un doigt dans la colle on sent un forte sensation de chaleur mais pas de brulure (désolé je n'ai pas de thermomètre) si la colle bouille elle se dénature et est moins efficace. De plus,si elle est trop chaude, le tendon risque de se rétracter et ne sert plus à rien. La consistance idéale est uns consistance assez sirupeuse....
  7. Le tendon a plusieurs particularités interessantes. tout dabord, il se détend quand il est humide et rétracte au séchage. ensuite, quand il est mélangé à de la colle animale (colle de peau, de nerf, d'os,...) le tout forme une sorte de coque très solide quoi que sensible à l'eau. la colle animale est un concentré de colagène et le tendon comporte aussi beaucoup de colagène, le tout se mélange pour être aussi solide. La colle peut être obtenue de différentes manières. la plus simple est d'utiliser des plaquettes de gélatine alimentaire qui sont aussi du concentré de colagène animal (quoi que depuis un certain temps ça a tendance à être remplacé par des extraits d'algue). Personnellemnt j'y rajoute un peu de colle de peau ou d'os en fonction de ce que j'ai. Elle peut se presenter sous forme de plaques, de granules ou d'une espèce de poussière.
  8. c'est la suite de l'autre tutorial. le tendon ne se travaille pas de 36 manières. Je ne commenterais pas la manière de se le procurer et on en a déjà parlé dans le forum. le tendon que j'utilise pour la démonstration est du tendon d'autruche. Il a l'avantage d'être long et facile à défibrer. Un tendon d'autruche fait entre 30 et 40 cm de long donc mon tendon défibré fait au maximum 40cm de long mais j'ai aussi des portions plus courtes comme on peut le voir. le boeuf qui est probablement le plus facile à se procurer fait dans les 20 à 25cm de long. Pour défibrer le tendon, on peut le marteler avec un galet ou un marteaux aux angles arrondis pour ne pas "couper"le tendon,sur un support en bois de manière à l'amollir. Lorsque le tendon change de couleur pour devenir blanc; le martelage est suffisant. Dans le cas du tendon d'autruche, il suffit la plupart du temps de le tordre dans tous les sens pour que les fibres commencent à se séparer. En tirant dessus on le défibre en filament de plus en plus fins. On reunit les fibres par petits paquets de même longueur.
  9. et en plus c'est facile et rapide à faire. Si on compte le temps de séchage de la colle pour une encoche en plastique, c'est plus rapide de faire une encoche en bois....
  10. ravi que ça puisse t'aider, c'est bien pour ça que je l'ai fait. Pierre
  11. :37: et si tu comptes cotinuer à poster inscrie toi, c'est plus convivial :thumbup:
  12. Il ne reste que la ligature en tendon à faire au niveau de la pointe. Le tendon est l'idéal il se rétracte en séchant et mélangé à la colle de peau on obtient un lien très serré.... total de temps pour la pointe sans compterle séchage environ 10 à 15min... c'est pas sorcier ;)
  13. j'effectue le travail suivant sur une ponçeuse à ruban fixée bande vers le ciel sur mon établi mais il peut aussi être réalisé à la lime et au papier de verre, ce qui est juste un peu plus long. Il sagit du façonnage de la pointe. Volontairement je laisse les pointes longues et peu pointue afin d'une part d'avoir plus de masse et donc une flèche mieux équilibrée et d'autre partd quand votre point est trop aigue, elle peut casser plus facilement quand vous ratez la cible (et oui ça peut arriver même aux meilleurs :05: )
  14. ensuite, je taille un biseau double dans le bois ou l'os et le même en négatif au bout du fut. le tout est collé en utilisant (au horreur :20: ) une colle moderne: de l'époxy à sechage rapide en effet, c'est quand même plu solide que les colles traditionnelles et comme j'utilise mes pointes dans toutes les conditions je prefère prévenir que guérir. -_-
  15. pour la pointe: j'utilise de l'os et du bois de cerf. Pour l'os, il suffit d'aller chez votre boucher et de demander un gros os pour votre chien (si vous ne voulez pas qu'il vous regarde bizarrement quand vous lui direz que c'est pour faire des pointes de flèches :blink: ); Pour le bois de cerf, c'est la débrouille et il n'y a pas de réponse facile. le bois de cerf à la même densité environ que l'os mais de par sa structure il est plus "souple" et risque moins de s'abimer quand on tape un caillou.
  16. on finit avec une ligature. elle permet de renforcer l'encoche. sans la ligature, cette encoche est fragile. avec elle devient quasiment indestructible. Personnellement, j'utilise du fil dentaire, le conditionnement le rend pluis pratique à utiliser. C'est aussi ce que j'utilise pour mes tranches fils; On peut utiliser du tendon, du tendon artificieln du fil de pêche, du fil, etc... le choix est large et fonction de l'effet recherché. Il est important une fois la ligature réalisée (si elle n'est pas faite en tendon ou la procédure est dufferente) de mettre unpoint de colle (j'utilise de la superglue) afin de sceller la ligature. temps: 3 min 45s de la découpe à la scie à la ligature.
  17. ensuite au paier de verre de 80 ou de 120 on ponce tout autour de l'encoche pour encore arrondir le tout. l'encoche est un peu moins profonde et est plus solide.
  18. ensuite à l'aide d'une petite lime ronde type de celles utilisées pour aiguiser les tronçonneuses on arrondit l'encoche. il est important de limer jusqu'à ce que tout trait de scie au fond de l'encoche ai disparu pour plus de solidité. On peut aussi avec la lime arrondir les bords de l'encoche pour que la corde soi moins abimée. Je crois que cela a une fonction plus esthétique que fonctionelle mais personellement j'aime bien le look
  19. ensuite je commence à tailler l'encoche. pour plus de solidité de l'encoche, il est conseillé de la tailler perpendiculairement aux cernes de croissances. On dit aussi que cela permet d'avoir un spine plus rigide mais je n'ai pas observé de différence notable. Avec une scie à onglets je taille un encoche triangulaire de environ 7mm de profondeur. Entre le bord du trait de scie et le rebord du fut il faut compter entre 1 et 2 mm.
  20. bon alors; je commence tout dabord, je sélectionne le fut. comme l'os ou le bois de cerf sont d'une densité inferieure au métal, de manière à obtenir un bon point d'équilibrage je rabote les 2à derniers cm du fut en direction de l'encoche. le fut est d'un diamêtre originel de 23/64 il est après proche de 5/16. en ponçant soigneusement on élimine les traces d'outils. un diamêtre inférieur au niveau de l'encoche facilite aussi la sortie de flèche ce qui n'est pas à négliger pour un arc sans fenètre d'arc ou le paradoxe de l'archer est assez important. temps: 4 min et 50s en comptant le ponçage
  21. pierre

    Choix De Fleches

    désolé, moi sorti du fut bois je ne peut rien dire mais on va bien trouver une âme charitable pour te répondre :108: Pierre ps: Bienvenu et penses à t'inscrire si tu comptes reposter, c'est plus convivial... :29:
  22. Bibliographie sur l’archéologie et l’ethnographie de l’archerie Vous trouverez ici mélangés a la fois des articles tirées de revues archéologiques et des ouvrages. La plupart ne sont pas forcement facilement accessibles. De même vous trouverez à la fois des informations en français et en langue étrangère. Cette bibliographie ne se veut aucunement extensive ; elle n’est que le reflet de mes travaux de recherche. Bonnes lectures, Pierre -BARTON R.N.E. et BERGMAN C.E. (1982) - Hunters at Hengistbury:Some evidence from experimental archaelogogy, WORLD ARCHEOLOGY, t.14, n° p. 237-248. -BELLIER C. et CATTELAIN P. (2002) - La chasse dans la préhistoire du paléolithique au néolithique en Europe, éditions du CEDARC, Treignes, -BERGMAN C.A. et MCEWEN E. (1997) - Sinew reinforced ands composite bows: technology function and social implications, in KNECHT H. dir., Projectile -Technologies, vol. Plenium Press Corporation, New-York, p.143-160. -BERGMAN C.A., MCEWEN E. et MILLER R. (1988) - Experimental archery: projectile velocities and comparison of bow performances, Antiquity, t.62, n° p. 658-670. -BERGMAN C.E. et NEWCOMER M.H. (1983) - Flint arrowhead breakage: exemples from Ksar Akil Lebanon, JOURNAL OF FIELD ARCHEOLOGY, t.10, n° p. 238-243. -BOUROV G.M. (1981) - Des bogen bei den mesolitischen Stämmen Nordsteuropas, Mesolithikum, Europa, Veröffentlichugen des museums für Ur-und Frühgeschichte Potsdam, n° 14/15, p. 373-388. -CATTELAIN P. (1997) - Hunting during the upper Palaeolithic : bow, spearthrower or both?, in KNECHT H. dir., projectile technology, vol. plenium press corporation, New-York, -CLARK J.G.D. (1963) - Neolithic bows from Somerset, England and the Prehistory of archery in North-western Europe, Proceedings of the prehistoric society, t.XXIX, n° p. 50-98. -ENGLISH F.L. (1930) - the exterior ballistics of the arrow, Journal of the Francklin institute, t.210, n° p. 805-619. -FISCHER A. (1985) - Hunting with flint tipped arrows:Results an experiences from practical experiment, in BONSALL C. dir., The mesolithic in Europe, vol. John Donald Publishers Ltd, Edimburgh, 29-39. -FISCHER A., VEMMING HANSEN P. et RASMUSSEN P. (1984) - Macro and micro wear traces on lithic projectile points: experimental results and archaeological examples, Journal of Danish archaeology, t.vol. 3, n° p. pp. 19-46. -GASCO J. et PUEYO CH. (2003) - et si les prétendus "talons de lance" de type launacien étaient des poupées d'arcs..., B.S.P.F., t.100, n° 1, p. 141-154. -GUILAINE J. et ZAMMIT J. (2001) - Le sentier de la guerre, visages de la violence préhistorique, Seuil, Paris, 372 p. -HICKMAN C.N. (1959) - Ancient composite bows, Journal of the Society of Archer-Antiquaries, t.2, n° p. 21-24. -HITCHCOCK R. et BLEED P. (1997) - Each according to need and fashion, spear and arrow use among the San hunters of Kalahari, in K. H. dir., Projectile technology, vol. plenium press corporation, New-York, 408p. -JUNKMANNS J. (1996) - Der jungsteinzeitliche Pfeil vom Zugerberg, TUGIUM, n° p. -LANSAC P. (2001) - Discussion d'un cadre chronologique pour l'utilisation du propulseur et de l'arc,Université de Bordeaux I -NUZHNYI D. (1990) - Projectile damage on upper paleolithic microliths and the use of bow and arrow among pleistocene hunters in the Ukraine,proceedings of the internatinal conference on lithic use-wear analysis 15th-17th february 1989, Uppsala, Sweden, Uppsala, Sweden, Societas Archeologica Upsaliensis. -ODELL G.H. et COWAN F. (1986) - Experiments with spears and arrows on animal targets, JOURNAL OF FIELD ARCHEOLOGY, t.13, n° p. pp. 195-212. -PERINI R. (1987) - Scarvi arcgeologici nela zona palafitticola di fiavé-carere Parte II campagne 1969-1976. Resti della cultura materiale: metale, osso, litica, legno,, -Trente, -PETREQUIN A. M. et PETREQUIN P. (1990) - Flèches de guerre, flèches de chasse le cas des Danis d'Irian Jaya (Indonésie), BSPF, t.tome 87, n° 10-12, p. pp. 484-511. -SAINTOT S. (1998) - Les armatures de flèches en silex de Chalain et Clairvaux, Gallia préhistoire, t.40, n° p. 204-247. -SPINDLER K. (1995) - L'homme du glacier une momie du glacier du Hauslabjoch vieille de 5000 ans dans les Alpes de l'Ötzal, L'ANTHROPOLOGIE, t.99, n° 1, p. 104-114. -SPINDLER K. (1997) - L'homme gelé; une momie vieille de 5000 ans dans un glacier de l'Ötztal, dossiers d'archéologie, n° 224, p. 8-27. -STOCKEL H.H (1995) - The lightning stick: arrows, wounds and indian legends, University of Nevada press, Reno, 130. -TROELS-SMITH (1959) - En elmetraes-bue fra Aamosen og andra traesager fra tidlig-neolitiske tid, in dir., aarboger for nordisk oldkyndished og historie, vol. 92-105. -WEBB A. (1991) - Archaeology of archery, The glade, Tolworth, 68p. -WIESSNER P. (1983) - style and social information in Kalahari San projectile points, american antiquity, t.48, n° 2, p. 253-276.
  23. Bibliographie anglo-saxonne sur la fabrication des arcs et des flèches. Certains de ces ouvrages ne sont que difficilement accessibles mais il m’a paru quand même bon de les citer. De plus, il est possible de trouver certains de ces ouvrages traduits en français. Bien sur cette liste n'a aucunement l'intention d'être exaustive. Bonnes lectures, Pierre -Allely S. et Hamm J. 1999: Native American bows, Arrows and Quivers, vol 1 Northeast, Southeast and Midwest, Bois d'Arc Press, Azle, Texas, 135p. -Allely S. et Hamm J. 2003: Native American bows, Arrows and Quivers, vol 2 Plains and Southwest, Bois d'Arc Press, Azle, Texas, 96p. -Comstock P., 1988: The bent stick making and using wooden hunting bows, Delaware, Ohio.(de nombreuses rééditions complétées depuis) -Hamm J. 1989: Bows and arrows of the native americans, Bois d’Arc Press, Azle Texas. -Hamm J. (ed.), 1992: The Traditional Bowyer’s Bible, vol. 1, Bois d’Arc Press, Azle Texas 324p. -Hamm J. (ed.), 1993: The Traditional Bowyer’s Bible, vol. 2, Bois d’Arc Press, Azle Texas 318p. -Hamm J. (ed.), 1994: The Traditional Bowyer’s Bible, vol. 3, Bois d’Arc Press, Azle Texas 351p. -Hardy R., 1992: Longbow a social and military history, Bois d’arc Press, Azle Texas, 244p. -Hodgkin A.E., 1995: the Archer's Craft; Llanerch Publishers, Felinfach, 222p. -Hunt W.B. et Metz J.J., 1944: The Flat Bow, réedition de Bois d’Arc Press, Azle Texas, 70p. Laubin R. Et Laubin G.: 1980: American indian Archery, University of Oklahoma Press, Norman Oklahoma, 179p. -Markham G. 1634: The art of archerie. -Massey J. 1987: the bowyer’s craft, Bearpaw publications, Girdwood, Alaska. -Massey J. 1990: The book of primitive archery, Bearpaw publications, Girdwood, Alaska. -Pope S. 1923: a study of bows and arrows, university of California Press, Berkeley, California. -Pope S. 1974: hunting with the bow and arrow, Popular Library, New York, 232p.
  24. je fais des torons torsadés si c'est ce que tu apelles tresser.Ma corde est trsadée sur toute sa longueur et la torsade est plus serrée à la boucle supérieure et au noeud d'archer. en fait au nivau du noeud d'archer et de la boucle sup jerajoute maintenant un brin en plus par toron et ça marche pas trop mal...
  25. usure preferentielle au niveau du noeud d'archer.... Pierre
×
×
  • Create New...