b.bowyer

Comme je n'aime pas écrire de "SOSTICE", je ne me hasarderai pas sur la pente savoneuse de l'explication foireuse. :109:

En tir cible, je tire avec clicker. Depuis que je l'emploie, il m'est devenu impossible de m'en passer: sans lui je souffre de la maladie de la carte. Et je me demande si l'emploi du clicker est "addictive" et induit ce problème.

Dans le même ordre d'idée, j'aimerais qu'on torde le cou à cette croyance qu'avec un spine adapté, une fléche contourne la poignée d'un arc qui n'est pas centre shot. Celà est impossible: le centre de gravité de la flèche suit une trajectoire rectiligne et ne peut être modifié que par les forces aérodynamiques qui s'appliquent pendant le vol. Tout celà est assez complexe et n'a ,à ma connaisance, pas été expliqué.

Merci de ces réponses , j'aurais cependant aimé avoir une réponse plus technique. Avec dessins si possible. J'en demande peut-être trop? :)

A cause du paradoxe de l'archer et d'après les videos à grande vitesse que j'ai vu la flèche quitte le repose-flèche dès le lâcher. On peut donc déduire que sa trajectoire est déterminée par la position de l'encoche et la position sur le repose- flèche à ce moment. Je ne vois donc pas la nécessité d'avoir des flèches bien droites avec une tolérance de seulement quelques microns de torsion. Une précision de quelques dixièmes suffirait.

Pour un premier, c'est pas mal. On voit bien sur les dernières photos que çà plie un peu trop après les fondus de poignée.

Corbeau, l'ipe et le jatoba sont utilisés pour les parquets. J'en ai trouvé ( du jatoba) chez un marchand qui m'avait vendu du bambou pour ma salle de bain. Il m'a filé quelques planches gratos, des rebuts; de quoi faire quelques arcs.J'ai aussi reçu de l'érable et d'autre bois durs (Iroko et coeur dehors) Ce genre de filon ( les rebuts chez les marchands de parquets) est peut- être mal exploité. :) Pour ta recherche sur l'ipe il faut peut-être ne pas mettre l'accent ' , parce que je crois qu'en brésilien çà s'écrit comme çà . Pour les caractéristiques mécaniques des bois ,tu peux essayer: http://www.windsorplywood.com/woods.html

Il a mis un s à FACTEURS, sont-ils plusieurs?

Mes longbows font 35 mm de largeur maxi. Les poignées font 400mm de long. J'avais commandé chez Kauffer des bout de bois( j'ignore le terme technique ad-hoc-) de 50X50X400 , c'est trop, chaque fois j'ai une chute de 15mmm qui peut être utile pour des overlays et des poupées mais je pense qu'après la découpe des fondus on garde assez de bois pour ces usages occasionnels.

Belle poignée. L'if c'est beau. Je trouve cependant bizarre la position de la main d'arc; Elle doit se trouver en dessous du centre de l'arc donc le haut de l'arc doit basculer vers l'arrière à l'armement. J'ai étudié sur photo les arcs de plusieurs facteurs. Ils placent tous la main d'arc au millieu de la poignée et le repose flèche se situe entre 2.5 et 5 cm au dessus de ce centre géométrique.

quand on trouve les caractérisriques de l'if avec son module de Young déplorable de 7000MPa, on se demande comment on peut faire un arc avec, et quand on voit celle du hêtre, on se demande pourquoi on ne fait pas d'arc avec !!!! il y a un problème pour utiliser ces chiffres en archerie. d'abord, les charactéristiques donnée sont celle du duramen, alors que l'aubier peut être très différent d'autre part on donne rarement le fluage mécano-sorbtif qui a surement de l'infuence sur le suivi de corde. j'ai un tableau en cours de compilation et c'est un peu déroutant. Qu'est ce fluage mécano-sorbtif ? 99.9 % des membres de ce forum doivent ignorer le terme et le contenu. Merci pour une petite explication.

Un autre utilisateur de "black palm": Richard Saffoldhttp://www.silcom.com/~bowyery/ Comment fait-on pour publier un lien qui fonctionne directement si on clique sur le nom???

Il s'agit souvent d'arcs en "Black Palm". Je ne sais pas si celui de Kauffer est du "black palm".

Je n'aime pas voir mes flèches volées, ma bagnole non plus

Rudder bows propose aussi un magnifique arc en palmier avec dos bambou, une merveille... à voir! Ce "bois" me tente et Kauffer en vends... Ce matériau est très utilisé par les papous et d'autres.

J'ai fabriqué un arc avec dos bambou, coeur érable et ventre robinier. Après que le robinier eut pris des plis de compression je l'ai raboté et je l'ai remplaçé par du stratifié que l'on m'avait donné. Comme ce stratifié était vert et qu'on voyait la trame croisée, je l'ai recouvert de toile de lin. J'ai revendu l'arc à un champion qui a fait des points terribles en tir nature. Cet arc tire toujours et résiste bien, comme quoi on n'est pas obligé de mettre de la fibre sur les deux faces des branches. Un facteur américain( Rudder bows archery)qui a des tas d'arcs différents à son catalogue propose des arcs en Hickory avec un backing en fibre.

On trouve parfois sur les marchés des grandes cornes de bovins . C'est vendu par des africains. J'en ai trouvé au marché aux puces de Saint -Ouen .

L'arc n'a toujours pas explosé bien que tendu à l'allonge finale. Cela est sans doute du au backing . Sur le ramin on ne voit pas bien les cernes de croissance, donc un backing est une solution facile pour éviter de suivre un de ceux ci ou pour employer du bois qui sans çà ne serait bon qu'à produire un peu de chaleur dans une cheminée. De plus je trouve que ce backing en lin améliore le look de l'arc parce que le ramin c'est vraiment pas terrible à ce propos. Si ton arc fonctionne bien ce sera une nouvelle preuve que la théorie de Tim Baker que tout bois suffisamment dense peut faire un arc.

De la fibre de verre noire, par ex. Gordon, ponçée et puis polie, on ne voit pas la différence. Sinon un bois très dur: ipé ou greenhart ou ébêne doit pouvoir convenir. A propos de la corne ,les caractéristiques mécaniques ont-elles été publiées? Ce serait intéressant de les comparer à celles du bois et de la fibre.

C'est une grande perte pour l'archerie européenne. Un grand artisan et un grand vulgarisateur nous quitte. Grâce à lui, j'ai découvert l'archerie traditionelle. C'est en lisant ses livres que j'ai contracté le virus . Merci à JM Coche. Il laisse une trace durable dans l'histoire du tir à l'arc. Sincéres condoléances à sa famille et ses amis.

Salut Pedro, si ,tu me prêtes ton flatbow en osage, tu sais celui avec la peau de serpent sur le dos... Ramioul et Crépy peuvent s'envisager.

Salut ISHI 78, j'hiberne en ce moment. En ce grand nord qui est le mien , j'imite mes voisins les ours polaires. De plus je dois constater un manque de post vraiment intéressants ( ce n'est que mon opinion, mais je la partage) et je suis rebuté par la forme de certains posts dont je me demande si les auteurs ne font pas exprès d'y faire deux fautes par mot. L'hibernant que je suis ne veut pas prendre la peine de déchiffrer ces Hiéroglyphes. Troisième raison, une difficulté à surfer "at home" sur mon pc (virus, sans doute) tandis qu'au boulot çà va bien sur mon Apple( mais là le patron...( le patron c'est le temps et moi accessoirement).

Je mettrais plutôt ce point (apogée des deux courbes) le plus près de l'axe de pivotement de l'arc, c.àd. l'axe vertical. Sur certain recurve à poignée volumineuse, souvent le point est mal placé.

Ah, la plainte du bambou, le soir, dans les rizières

Il semble que les facteurs d'arc et les auteurs américains confondent l'ipe et le greenhart . Ces deux bois possèdent des noms latins différents . C'est souvent l'ipé qui est appellé erronément greenhart. Le greenhart est encore plus dur que l'ipé et ses caractéristiques mécaniques sont supérieures. A première vue, l'arc de Gallus serait en ipé. Par allieurs, il est très beau. C'est un design que j'aimerais essayer, je m'étonne seulement que Bickerstaffe emploie un bois aussi dur que le satine au centre de l'arc, là où un bois plus léger me parraitrait plus logique. C'est peut-être une question d'esthétique: de loin l'arc parrait composé de deux bois dont un clair en dos ce qui lui donne un look d'arc tout if avec l'aubier en dos.