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Gianrico

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Everything posted by Gianrico

  1. Elle est où la photos? J'ai fait des expériences avec du bambou récemment et j'aimeirais bien pouvoir comparer.... Merci, meilleures salutations Gianrico
  2. Gianrico

    Couteau

    Gil, en parfait ignorant de la matière (mais avec un sens esthétique comme tout le monde), ton couteau me plaît beaucoup. J'aurai juste fait la garde un peu plus épaisse, mais bon, on chipotte... La deuxième essence, ne serait-elle pas du poirier? Bon travail et meilleures salutations Gianrico
  3. J'ai compris... si tu aiguise bien ta vue, tu peux arriver à faire des choses très très petite sans besoin de loupe (je poste pas d'exemples car ce serait HS). ça devient vraiment nécessaire à partir d'une dimension de l'ordre des dixième de mm... Un bonne technique est aussi celle d'enlever de la matière au lieu de l'ajouter. Tu met de la couleur que tu préfère et ensuite tu "grattes" la déco avec une petite pointe.... ce système était utilisé par les grands peintres du passé et permet une précision et une netteté inégalables avec un pinceau (même 5/0). Salutations Gianrico
  4. Moi j'ai une petite miopie, mais de près j'y vois très bien. ça te sert à quoi une loupe dans la fabrication de flèches? C'est pour les ligatures, parce que on l'appelle aussi un compte-fils? Salutations Gianrico
  5. :24: Du très beau travail.... Gianrico
  6. Bonjour Kuber, Excuse-moi de ne citer, de ton intéressant message, que cette phrase. Je crains d'ennuyer avec des longues digressions à caractère philosophique et culturel, je me bornerai, pour la santé de l'auditoire :P , à relever les points suivants: Le monde moderne, avec sa superficialité, ses modes, son consumisme culturel, a tendance à tout fagociter, comme le néant de l'Histoire sans fin. Je suis d'accord qu'on ne peut pas être tous des dandys amoureux d'esthétique ou des profonds connaisseurs de l'histoire, de la technique - et j'en passe - de l'archerie d'occident et d'orient. Toutefois: la culture n'est pas la quantité d'informations que l'on possède, ce n'est pas non plus une méthode, la culture c'est se cultiver en cultivant quelque chose, à sa propre mesure et avec ses moyens matériels et intellectuels. La culture c'est la bonne volonté, la passion, l'enthousiasme, l'amitié, le dévouement, le partage... Poser le problème de l'actualité d'une discipline, de ses instruments, de l'approche à adopter, est non seulement légitime mais nécessaire. On a parlé des risques liés au "carquoi historique" qui empêche la liberté de mouvement. Les musées et les conservatoires, ironie du sort et de la lettre, sont des "mouroirs aux oubliettes" (si vous me passez le jeu de mots), où rien n'est vraiment conservé sinon des momies et des choses mortes: or on sait que l'essentiel, ce qui fait vivre et qu'il faut faire vivre, c'est l'esprit. Dans l'Antiquité le Musée, lieu consacré aux Muses, était un lieu vivant, où l'art se faisait, se vivait, se respirait. L'Académie c'était tout le contraire de l'academisme... Mais il existe un autre risque: c'est celui d'une "actualisation" superficielle qui finirait par se reduire à des simples retouches techniques ou à la limite à des directives apportées à des structures existantes. Dans cette hypothèse la question de l'esprit ne se poserait pas ou elle serait mal posée. En effet, pour que une nouvelle attitude puisse naître, il n'est pas suffisant de dire au gens: "Tirez plus fort avec ce que vous avez!" mais il faut leur dire: "Qu'est-ce que tu est en train de faire? Et avec quels moyens?" Puis les amener à reflèchir, peut être qu'il découvriront que tout va bien, peut être qu'il changeront quelque chose... Un questionnement sur l'esprit digne de ce nom est aussi un questionnement sur la matière (eh oui!), c'est à dire sur le matériel et sur les procédés liés à la fabrication et à l'utilisation du dit matériel, arcs, flèches et Co. Et c'est aussi un questionnement sur l'histoire, non pas pour la reproduire, mais pour en comprendre le sens et par là, celui du moment actuel. Il faudrait que ça devienne clair pour tous, en effet, qu'il n'existe pas une essence abstraite de l'arc et du tir à l'arc, qui soit en dehors de l'espace et du temps. Que l'histoire ne va pas de soi, mais qu'on peut la changer à notre gré, au moins pour certaines choses. Le tir à l'arc c'est ce que nous en faisons. Le matériel et le sens (l'esprit) étant liés, ce que nous faisons à l'un modifie l'autre. Cela signifie aussi que la question de la technique non seulement n'est pas sécondaire, mais ne peut pas être laissée de côté. Je ne veux pas dire avec cela qu'il ne faut utiliser que des pointes en silex et de la colle de poisson, mais tout simplement que tout choix technique a des conséquences qui modifient le sens et la portée de l'approche sous-jacente. Le problème devient alors celui d'un choix résponsable, qui est tel parce qu'il respecte la liberté de chacun, mais aussi parce qu'il est fait en connaissant les risques et les enjeux qu'il comporte. Meilleures salutations Gianrico
  7. Gianrico

    Couteau

    c'est décidemment mieux...
  8. Merci Wendat, Je verrai ce que je trouve par ici... la teinte teck est très intéressante, j'espère trouver qqchose qui s'en approche. Salutations Gianrico
  9. Bonjour, Merci pour le tuyau. Ce sont des anilines en effet? Celles qu'on utilise pour teinter le bois? Merci, meilleures salutations Gianrico
  10. Bonjour Gallus, Je crains que ce soit qqchose de plus profond. L'Europe a pu acquérir une distance critique suffisante par rapport à certaines problématiques justement parce que ça a été le lieu d'une élaboration théorique et de la praxis qui ont changé le visage de la planète. La révolution industrielle et le monde moderne ne sont pas nées en Asie mais bien dans la vieille Europe. Voilà pourquoi certains problèmes ne sont ressenti que par des européens, ni par des americains ni par les asiatiques. À moins, bien sûr, d'une conscience critique et historique particulièrement aiguisées. Les Asiatiques dont le niveau de vie - du point de vue industriel et "civilisé" - n'est pas très élevé, continuent leurs pratiques d'une façon "naïve", en ne regardant qu'a poursuivre leur tradition, entendues comme des rituels, sans prendre en compte d'autres aspects. Par cette voie, tôt ou tard il deviennent des orientaux "civilisés" (comme au Japon ou à Hong Kong ou dans certaines villes des Philippines) et regardent à l'Occident comme à un modèle et à une situation exemplaire. Malheureusement à ce moment là ou les traditions ont déjà disparu ou elle sont réduites à folklore. Les maux il viennent mais si l'on ne sait pas d'où il viennent... faute d'anamnèse le diagnostique devient difficile et la thérapie impossible. Les américains ont une conscience historique de deux ou trois siècles, ce sont des fils - nés déjà modernes dans leur âme - de la vieille Europe. Il sont né dans l'idée du conflit et cette réalité les accompagne, comme une sorte d'imprinting. Quoi qu'il fassent, il mettent leur combinaison camo et partent à la guerre: il font la guerre à la chasse, la guerre dans les affaires, la guerre à l'école (forcémment il y a des morts de temps en temps). Guerre qui elle aussi n'a pas de vraie histoire et donc de vrais valeurs, se reduisant à l'affirmation d'une supériorité, en suivant le dicton qui dit: la fin justifie les moyens. Les orientaux vivent un peu comme les Grecs anciens, dont Platon écrivait: "Vous les Grecs, vous êtes toujours des enfants; il n'y a pas un grec qui soit vieux" (Timée, 22b). Ce qui leur manque, c'est la conscience de l'histoire comme quelque chose qui produit des transformations profondes et radicales, qui engendre des problèmes entre l'"avant" et l'"après". Il y a une profonde acceptation et fatalisme de ce qui arrive, l'homme oriental n'étant pas de tout individualiste, ni "homo faber". C'est ça, je crois, ce qui nous tourmente et au même temps qui échappe - la pluspart du temps - aux américains et aux asiatiques: la conscience historique, qui devient à un moment donné - période postindustrielle, je ne sais pas - la conscience que quelque chose d'essentiel a été laissé en arrière et peut-être perdu. Irrimédiablement? Salutations Gianrico
  11. Je tenais à préciser que dans ma réponse à Kuber j'ai évidemment exprimé mon point de vue personnel, qui n'engage que moi. Je partage les concepts et les idées de fond des propositions du Prof. Amatuccio, et je contribue volontiers à leur diffusion au-delà des Alpes. Il est tout aussi évident que je ne suis pas "partie prenante" dans les processus qui s'opèrent en Italie mais un simple sympathisant et éventuellement "membre de soutien", étant rattaché à la Fédération française. Je n'ai donc pas parlé au nom de qui que ce soit, mais juste en ce qui me concerne. Personnellement j'attache une grande importance à la synthèse des aspects esthétiques-rituels et fonctionnels des différentes disciplines, du tir à l'arc comme des autres arts martiaux. Ma vision est très "japonaise", et la seule raison pour laquelle je ne pratique pas le kyudo est ma préference pour les arcs courts et puissants (donc des arcs composites). Meilleures salutations Gianrico
  12. Merci à toi Kuber pour ta reflexion très intéressante. J'aurais une question par rapport aux arts martiaux, parce que je suis en train de faire un parcours complémentaire: je programme une formation de "guerrier" à partir du tir à l'arc (le plus complète possible et en tenant compte, bien sûr, de mes limites, y compris l'âge plutôt mûr etc.). Mais pour cela je me permets de t'écrire prochainement en MP, si tu est daccord. Pour la question de l'évocation historique traitée dans l'article: il est bien de préciser que - en général - la pensée italienne est fortement marquée par une dimension historique sous-jacente. Pour faire un exemple, la philosophie c'est "l'histoire des idées", et ainsi de suite. Ce n'est pas le lieu ici d'en retracer les figures et les grandes lignes, mais c'est un fait. D'ailleurs je trouve - je l'ai constaté dans mon parcours en peinture - que c'est une force et une faiblesse. Une force parce que cette approche favorise l'exactitude dans les études, la précision dans les reconstitutions qui s'appuient tjrs sur un sérieux travail de recherche: c'est, en somme, le fait de savoir de quoi on parle; mais aussi une faiblesse parce que cette "structure des époques" dans laquelle on va travailler risque de devenir une cage qui empeche la liberté de mouvement, la créativité, l'ingeniosité, l'inspiration. C'est pourquoi l'équation "discipline traditionnelle=matériel et méthodes traditionnels" doit être établie et interprétée avec une certaine souplesse. La conscience d'une fracture entre le monde ancien et le moderne est ressentie par bcp de personnes différentes dans des manières différentes et par rapport à diverses problématiques. Il serait juste de respecter le plus possible les sensibilités individuelles. On pourrait créer des catégories, avec comme plate-forme commune l'approche et l'esprit de la pratique. Ceux qui considèrent que tout doit être "comme à l'époque" devraient trouver leur place, ceux qui pensent que au fond le matériel est sécondaire, que ce qui compte c'est l'esprit, devraient aussi trouver leur place. Au fond il s'agit d'aménager un espace, et comme il n'existe pas encore il suffit de bien le penser avant de le construire concrètement, afin que tout le monde puisse s'y sentir à l'aise. "Je n'ai pas de stratégie, la capacité d'adaptation est ma stratégie"... :-) Meilleures salutations Gianrico
  13. On en parle dans un ancien traité d'archerie arabe: http://caama.ca/kitab2/s37.html (en anglais) Selon l'auteur, la pointe devrait être fixé sur le coté vers la racine. Il propose même plusieurs méthodes (En vérité assez de fantaisie, je pense) pour déterminer les deux côtés. J'espère que cela te soit utile, Meilleures salutations Gianrico
  14. C'est vraiment dommage, moi je trouve toutes les techniques anciennes très intéressantes. Il y a toujours quelque chose à apprendre, et le procédés laissent toujours admiratif pour leur ingéniosité. Je me rappelle de cet homme qui faisait des sarbacanes, il les scellait avec du caoutchouc qu'il tirait lui-même des arbres... pour moi c'était un Maître, il n'y a pas d'autre mot. Malheureusement je croit que tu a raison Pedro... S'il y a quelques amis de la Guyane ou d'ailleurs qui nous lit, et qui veut s'intéresser de la question... ces connaissances sont très importantes, elle ne doivent pas se perdre. Merci d'avance, meilleures salutations Gianrico
  15. Non, mais ça ne saurait tarder.... j'ai imprimé le bon de commande :) Salutations Gianrico
  16. C'est très intéressant... je me demandait même s'il n'y avait pas de témoignages sur la fabrication d'arcs auprès des peuples "primitifs"... je pense à Papua ou aux Philippines, ou encore à l'Amazonie... j'ai vu qqchose sur la fabrication des sarbacanes une fois, vraiment impressionnant quant à la qualité du travail et à l'habileté et les connaissances nécessaires... Meilleures salutations Gianrico
  17. Je pense que historiquement ça a été véritablement codifié avec l'Encyclopèdie. Des études récentes ont demontré que ce qu'on croyait bien établi au Moyen Age, les corporations des métiers et une division sociale en classes bien précises, donc un certain dégré de spécialisation, était souvent bcp plus libre... il y avait des guerriers qui au besoin travaillaient les champs ou faisaient de l'artisanat, etc. D'ailleurs je regarderai sur l'Encyclopédie s'il y a qqchose sur les arcs, je l'ai sur CD... Salutations Gianrico
  18. Je suis daccord sur l'instinct (même si évidemment on a pas retrouvé de cerveaux, donc ça reste une hypothèse de travail) et aussi sur la transmission des connaissances. Un peu moins sur la comparaison de la vie ancienne avec la notre: mais là je pense que c'est une question de vision historique, moi j'ai le mythe des anciens, voilà... Bon, je retourne aussi faire la vaisselle et les machines à laver Salutations Gianrico
  19. Je pense que à la base ce qu'on appelle l'instinct se conserve. Nous avons encore, au niveau de la vigilance, des pics durant les heures de sommeil les plus profondes; dans le passé cela servait à nous protéger contre l'attaque de bêtes sauvages. Nous sommes très en éveil entre 3 et 4 heures de la nuit, même si nous sommes endormis. Ce qui filtre et voile l'instinct ce sont les modifications de la culture et des règles du monde dans lequel nous vivons. Plus l'époque est "civilisée", moins nous avons conscience de nos instincts. D'où le paradoxe de faire tout un travail culturel pour se "débarasser" de la culture, un peu comme le but de la technique est de donner l'impression qu'il n'y a pas de technique. En ce qui concerne les méthodes, je pense qu'elles ont connus des diversités assez importantes, mais il paraît assez sûr que les egyptiens fabriquaient déjà des arcs composites, ce qui suppose des techniques et des connaissances assez sophistiquées (pour un peuple qui ne connaissait pas le fer). Très vraisemblablement les hommes d'une fois - je parle en général, bien sûr - étaient bcp plus en mésure de résoudre des problèmes complexes, même s'il le faisaient d'une manière empirique, sans échauffauder des systèmes et des théories. Ils étaient d'ailleurs bcp plus forts, et cela en quelque sorte compensait l'approche moins "théorique" et le fait que les connaissances étaient moins avancées. Une fois j'ai vu un documentaire sur le Pont du Gard, ils avaient reconstitué les outils et les techniques de l'époque et le tailleur de pierre, qui expliquait tout cela, disait que les outils pesaient en moyenne dix fois le poids des outils actuels, et les horaires de travail (et les conditions) seraient ensoutenables pour un homme, même assez fort, d'aujourd'hui. Salutations Gianrico
  20. Bonjour, Je me posait la question: quand qqun dans l'antiquité faisait un arc, il utilisait les mêmes techniques que aujourd'hui? C'est à dire le tillering etc. Ou s'agissait-il d'un travail bcp plus "au piffomètre"? Et de quelles informations on dispose sur les pratiques anciennes en fab. d'arcs? Merci d'avance, meilleures salutations Gianrico
  21. Bonjour, Pour la résine il y a un produit qu'on vends dans les magasins de Beaux-Arts, la térébenthine de Venise, qui est en effet obtenue de la résine de mélèze. Je sais que dans le passé ce produit a été utilisé aussi pour faire des mastics (pour la restauration d'oeuvres d'art, etc.). Il est encore utilisé dans la restauration des tableaux, en particulier dans le rentoilage. Si vous êtes intéressés par des récettes, j'ai vu ça il y a pas longtemps (mastic de Shaw ou qqchose comme ça). Salutations Gianrico
  22. Ce serait très intéressant d'en savoir plus, aussi pour le type de pointe utilisée... Merci et meilleures salutations Gianrico
  23. Sniff... voilà brisé mon rêve exotique.... :( Corne ordinaire donc, bonne pour les encoches? Pour les pointes? Si ça ne sert à rien, je m'épargne la peine de la débiter... Peut-être que avec ces écailles sur les cornes, la vache faisait le lait déjà caillé.... Bon, il est tard, je vais me coucher. Merci Ishi, meilleures salutations Gianrico
  24. Tu l'a déjà essaié? Ou tu a trouvé des exemples d'utilisation? Merci en tous cas pour les infos... Salutations Gianrico
  25. :( bon, c'était juste une idée... Merci Gianrico
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