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Le Paresseux

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Everything posted by Le Paresseux

  1. Ah ben oui Terb, tu as résumé l'essentiel : je suis à la recherche d'un metalleux qui a décidé de sacrifier sa toison (mais bon promis je ne tondrai personne qui ne soit consentant :06:... Et merci à Zeanluc pour le lien : la preuve est faite qu'on peut réaliser une corde d'arc en liber de tilleul :ange: ...
  2. Et encore une dernière pour l'ambiance... La lampe à huile est une réplique d'une lampe romaine achetée au musée de l'Arles antique pour une poignée de sesterces...
  3. Détail (le tout a été légèrement teinté au brou de noix récolté par Bibi)...
  4. Travaux pratiques du samedi aprem'... Je trouvais les cordelettes de ces 2 pendentifs un peu trop "modernes"... Du coup, après ces échanges autour des fibres végétales m'est venu l'idée de les remplacer par d'autres plus roots...
  5. Le climat actuel de la Normandie est en effet idéal pour la culture du lin, avec juste le mix idéal de soleil et de pluie (ni trop ni trop peu dans les 2 sens)...
  6. Merci Bowboo pour les précisions des périodes de cueillette de l'ortie (sympa d'en apprendre toujours un peu davantage sur cette plante) ! Salut Terb ! A ma connaissance, on ne voit que le lin comme proposition de corde histo médiévale, sûrement parce que le lin continue tout à la fois d'être cultivé aujourd'hui (d'ailleurs la France représente la majorité de la production mondiale :France: ) et qu'on sait que cette plante était utilisée à la fois comme fibre textile et comme matériau de corde à l'époque. Du coup, le compromis (il y en a toujours un) est facile à établir entre l'authenticité histo et la disponibilité actuelle de la fibre. La ramie (une variété d'ortie) est cultivée également vu qu'on sait la tisser et donc fabriquer du textile mais elle est tout à la fois moins connue et moins développée en tant que culture agricole (les 2 facteurs marchent souvent de pair). La fibre d'ortie préparée n'est donc pas disponible à la vente (par exemple sous la forme de pelote de ficelle en GSB comme c'est le cas pour le lin) et c'est donc logique de ne pas la voir utilisée en reconstit' médié. Ou alors il faut la faire soi-même et c'est quand même tout un taff d'arriver à fabriquer tout seul une corde viable (et quand ça pète au bout de 3 tirs, tu comprends que ta technique n'est pas encore tout à fait au point). Quant aux cheveux, j'ai lancé vite fait une recherche hier sur le net mais à part quelques survivalistes, tout le monde semble avoir oublié la bonne résistance du cheveu à la traction et donc la possibilité d'en tresser de la corde. Là il y a sûrement un territoire à nouveau vierge pour qui se sent d'expérimenter... Si jamais j'avais la matière première à disposition (recyclage d'une perruque par ex), je me lancerais dans l'aventure... Pour ce qui est du liber de tilleul, je suis persuadé qu'on peut en faire de la corde d'excellente qualité. L'avantage de cette matière est sa longueur : une écorce proprement dépiautée (de la façon dont Cesar l'indien s'y prenait pour décoller de grandes surfaces d'écorce de bouleau pour recouvrir son canoë) et c'est la possibilité qui s'offre de torsader des torons réguliers de plusieurs mètres d'affilée, une fois le rouissage effectué. Ce qui représente un avantage conséquent par rapport au fait d'ajouter de la fibre en cours de fab'. Je connais des tilleuls qui sont régulièrement taillés tous les 3 ou 4 ans et ou il serait possible d'effectuer de telles récup' dans ces longueurs... Ce qu'il faut garder en tête, c'est que certaines matières premières utilisées par nos aïeux l'étaient parce que le mode de fabrication/production et l'économie de l'époque le permettaient... L'ortie et le chanvre utilisés en tant que textile au Moyen Âge étaient moins onéreux et revenaient moins cher que d'importer du coton (pourtant connu au moins dès les Croisades notamment du fait des échanges avec l'Orient)... Aujourd'hui c'est juste l'inverse et il est + économique de s'acheter des fringues en coton plutôt qu'en chanvre ou en lin... L'explication tient en partie au fait que la fibre de coton est plus facile à travailler industriellement (parce que + régulière naturellement) et donc + rentable que la fibre de lin ou de chanvre... D'ailleurs on s'en aperçoit très vite quand on a un drap en lin dans les mains : il y a toujours des sortes d'irregularités qui "dépassent"... En gros c'est à la fois l'industrialisation et la mondialisation qui ont relégué l'ortie et surtout le lin dans les sphères marginales dans lesquels ces deux types de fibres restent cantonnées à l'heure actuelle en Europe... Pour ma part, nul doute que nos ancêtres n'aient pas expérimenté la majeure partie des matières fibreuses naturelles qui étaient dans leur environnement... Et comme on l'entend souvent sur WA, "l'absence de preuves n'est pas la preuve de l'absence" :hmmm:...
  7. Merci Nono ! A vrai dire, pour ce qui est du rouissage, je ne saurais pas te dire, ne l'ayant jamais pratiqué. Avec le tilleul, je me suis borné à faire de la récup d'écorces qui avaient commencé à pourrir dans des flaques. J'ai vu les fibres jaune clair qui se détachaient de l'écorce et ça m'a apparu intéressant d'en récolter pour tester + tard (à cette époque, je testais la fibre d'ortie). Quand j'ai vu qu'il y avait des fibres pratiquement en bas de chaque tilleul (ils sont plantés de part et d'autre d'une rue dans ma ville), j'ai en récolté le maximum possible (et donc aucun arbre n'a été maltraité pendant le tournage ouaf). Pour ce qui est de l'ortie, il y a un point de pourrissement critique qu'il ne faut pas dépasser (et ça doit être itou pour le chanvre euh textile :06: )... Mmm bref... Je crois savoir qu'il faut sortir les tiges de l'eau (ortie ou chanvre) avant que les fibres ne se soient complètement détachées de la "pulpe"/moëlle et finir le boulot manuellement. Le secret de la fabrication d'une corde digne de ce nom réside à mon sens en partie dans le fait de créer au préalable de la fibre de qualité en quantité, la + longue possible et peignée (pour tout dire cardée). Ensuite il faudra intégrer inévitablement de nouvelles fibres aux torons en cours de fab' (c'est la majeure différence avec le fil de Dacron qui reste du même diamètre tout du long). Là il faut évidemment alterner (allonger un toron puis l'autre plus loin), chaque ajout pouvant éventuellement constituer un point de faiblesse (une corde préhisto peut sembler casser alors qu'elle n'a fait que se défaire)... Ça reste un travail de bénédictin et il faut savoir être patient (ce qui n'est pas tout le temps mon cas). J'avoue que j'aimerai bien tester le cheveu également : vu sa régularité et son hydrophobie, ça devrait donner quelque chose d'intéressant (d'ailleurs Viollet-le-Duc qui n'a pas pu sortir que des boulettes le cite en qu'ancien matériau de corde d'arc)... Voilà voilà :ouf:
  8. Salut Robin ! Tout de suite j'ai ma bagnole à aller récupérer au garage mais je reviens sur le sujet un peu + tard... Sinon voir ce que j'écris un peu + haut (réponses à Nono rapport aux cordes d'orties) : on peut procéder de plusieurs façons avec l'ortie mais j'avoue découvrir les possibilités du tilleul que je trouve + simple à manier... Mais bon je pense que le maître-mot reste la préparation des fibres : un bon rouissage suivi de cardage permet de tirer parti de beaucoup de fibres naturelles, je pense...
  9. La cordelette en tilleul... Je me suis étonné de la régularité du diamètre qu'il est possible d'atteindre avec un tel matériau... Et tout ça fait à la main vitteuf... Initialement je voulais poisser les 2 torons avec mon bâton spécial cire archerie mais pas moyen de remettre la main dessus dans mon bazar... Mais j'avais auparavant quand même allumé une bougie et fait glisser les torons dans la cire chaude tout en imprimant la torsion (sur un autre essai)... Bref, je tire de toutes mes forces sur la cordelette non cirée pour la casser et elle résiste, la bougresse... J'ai même voulu la tester sur un petit arc en if que je n'ai jamais finalisé (parce que trop court pour un adulte mais trop puissant pour un enfant) mais comme je n'ai pas commencé par faire la boucle fixe sur la cordelette, difficile d'aller jusqu'au bout pour pouvoir bander l'arc... Ça me donnerait presque envie de la défaire intégralement quitte à recommencer proprement avec cirage des 2 torons, tressage de la boucle fixe et noeud d'archer sur la branche du bas... En tout cas, le tilleul a ceci d'intéressant que la nature a parfois déjà bossé pour vous si on récupère l'écorce dans des flaques d'eau... Le rouissage est pratiquement déjà terminé...
  10. Corde en liber de tilleul à gauche sur la tofo et en ortie à droite...
  11. Merci Pat pour le lien mais je pense que j'ai trouvé à peu près le même treuil près de chez moi pour le même tarif dispo en libre-service rural (et sans frais de port of course). Je trouve ce genre de treuil très bien mais j'essaie d'un autre côté de minimiser mes dépenses. Du coup, je pense que je vais tester la technique du poids embarqué. Ça me semble inutile d'intercaler le peson entre la corde d'arc et et le poids : il suffit d'avoir pesé son poids au préalable. D'où l'utilité d'un peson qui permet de peser directement en livres : ça évite les conversions un peu (hum) hasardeuses du genre de la bourde que j'ai posté hier (le tronc de 100 kgs :107: )... Merci à tous au passage de ne pas m'avoir étrillé pour la boulette !
  12. Euh non je me suis gouré... En fait, il s'agirait que d'un poids de 22 kgs en fait...
  13. Le truc, c'est quand même d'accompagner progressivement la charge (et bien sûr ne pas la faire tomber d'un coup) quand on l'accroche à la corde d'arc, comme pour reproduire le mouvement naturel de l'armement. Prendre le minimum de temps pour lire l'allonge et relever encore progressivement la charge avant de l'enlever. Mais cette méthode ne permet pas (à mon avis) d'aller très loin ou alors il faut pouvoir imaginer charger un tronc d'une centaine de kilos pour pouvoir mesurer une cinquantaine de livres !!! Perso, je me sens pas de prendre le risque de péter un arc en galérant à manipuler un poids pareil (et en ne l'enlevant pas assez vite par ex). Donc oui pour l'astuce du poids embarqué mais à manier avec extrême précaution, à mon avis...
  14. Bon, j'ai fait une sorte de tour des boutiques et bof... Y a bien moyen de choper un treuil mais pour environ 30 neurones... Le truc est énorme et je sais pas si j'en aurai une grosse utilité... Du coup, un pote m'a conseillé de tester une sangle à cliquet en guise de treuil... Mais en fin de compte, je me demande si ça ne serait pas mieux de tester autrement dans un premier temps avec un récipient d'un poids déterminé tractant la corde d'arc par simple gravité depuis le point d'encochage. Facile après coup de lire l'allonge et de pouvoir comparer les puissances d'arc. Et possibilité d'augmenter la charge par exemple de 5# en 5#... Il me semble avoir vu dans les archives de WA que certains ont pu procéder de la sorte... C'est un peu roots mais ça a le mérite de rester économique dans l'immédiat ... Évidemment un peson à mémoire (qui se souvient juste du poids max mesuré) pourrait aussi contribuer à faciliter la tâche en l'absence de treuil, non ?
  15. Perso, je me fie instinctivement surtout à ça pour déterminer la branche haute de la basse parce que ça me semble logique quelque part même si j'avoue avoir toujours eu un peu de mal à comprendre ces histoires de contraintes asymétriques... Même en regardant un bon schema... Mais bon l'espoir fait vivre ...
  16. Que c'est joliment dit !... Et un bon conseil pour la guitare aussi ;)...
  17. OK merci pour les infos. Avant la GSB, j'irai faire un tour à Emmaüs demain, on sait jamais...
  18. Euh... Sinon j'aurai encore une question :ouf: : dans quel genre de boutiques faut-il se rendre pour se procurer un treuil pour à peu près moins de 20 E ? Grand merci d'avance ...
  19. OK, merci Pedro. Je vais voir comment améliorer tout ça :111: ...
  20. Je viens de tester le peson en condition normale (une gourde remplie d'eau au bout du crochet) et il fonctionne nickel. Passé un temps, le poids est stabilisé et la mesure s'affiche (après un BIP !). Mais je trouve juste impossible d'amener un arc à l'allonge de 28" sur le banc d'équilibrage et de maintenir manuellement assez de temps la corde stable pour que le poids s'affiche aussi (le peson semble pris de Parkinson et il affiche simultanément des mesures contradictoires :hihahiha: ). Du coup j'ai regardé les install des autres Webarchers et je me suis dit qu'il devait me manquer un treuil pour pouvoir être régulier dans la traction de la corde d'arc. J'ai bon ou bien ?...
  21. J'ai acheté ce peson il y a quelque temps dans une boutique spécialisée (genre 10 à 15 E) en articles de pêche mais ça ne m'a pas convaincu à l'usage... Quand on est 2, tout est OK, le pote peut lire une mesure grosso merdo même si elle n'arrête pas de changer sur le peson pendant que j'arme les arcs... Mais tout seul, c'est trop galère... J'ai testé hier mon tout premier banc d'équilibrage avec le peson tractant une corde elle même tractant la corde de l'arc au point d'encochage mais impossible de lire une mesure approximative... Le truc n'arrête pas de changer d'affichage, ça fait péter les plombs (pourtant, j'ai bien vérifié sur ma carte d'identité : je ne m'appelle pas Andy Capet :ouf: ) Du coup je me demandais si un bon vieux peson à l'ancienne avec ressort intégré n'était pas la soluce pour pouvoir se faire une première idée approximative de la puissance de ses arcs maison ? Ou alors il me faut prévoir d'investir dans un treuil ?
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