alpha

Quelques ramins (12mm de diamètre) de 185 cm de long (je ne suis pas l'aise avec les longues sagaie de 2m et +), quelques plumes d'opiseaux de mer récupérées cet été sur les plages et teintées, un peu de tendon

Fixation de la tête du propu : araldite (oui je c'est, ce n'est pas très...) et tendons

Pour la poignée : un tréssage en peau de chamois (fine et très agréable au toucher) et hop

Pour le manche, une chute d'If fera l'affaire (notez qu'en bon archer, j'ai conservé une partie d'aubier et une partie de bois de coeur, on ne se refait pas ) :

La figurine définitive :

Ca commence à prendre tournure

Bon, allez, je me lance : dremel, lime et en avant !

Début de la phase de conception : Je n'ai aucune expérience en gravure, sculpture ou autre et j'ai du longuement réfléchir (certains diront que je ne suis pas très rapide...) avant de me lancer. Voici le morceau sélectionné, avec un tracé aproximatif de la forme

Mais du bois de rennes, ca ne couit pas les rues. CHANCE : un de mes garçons part au Danemark dans le cadre de ses études et me ramène ...des bois de rennes Youpee !

Et maintenant, l'histoire du propu en bois de renne. Tout à commencer par un coup de foudre pour le eaon aux oiseaux, propulseur retrouvé au Mas d'Azil et dont voici la photo

Allez, encore quelques propus ! D'abord divers modèles, tous mâles : de gauche à droite : Propu avec tête en bois de rennes (dont je vais vous narrer la fabrication) Propu avec crochet en bois de cerf Propu avec crochet bois (la branche s'y prêtait) et déco d'une "crotte de mamouth" ( comme dirais Gery) en os, Propu de mon fils (11 ans) avec crochet en os)

Ben voilà, beaucoup plus élégant comme ça, non ? :29:

Détail de l'ouverture réalisée à l'aide d'une bande de rawhide mise en forme sur une bouteille et cousue sous la peau de cerf

Allez, je vais encore faire râler les "anti-fourrure" : Collection printemps-été : Carquois de dos en renard et cuir de cerf :

Gaffe PEDRO, tu recommence à déraper, tu vas à nouveau te faire censurer ! :10:

Merci Zol. Petite question qui me trouble : Sur la seconde photo du reportage, on voit le morceau de buis collé sur l'âme en bois et sur la cinquième photo j'ai l'impression que la poignée est collée sur la corne. Quelle est la bonne version ?

Un (léger) dérapage ne doit pas automatiquement déclencher la censure :05: A faire trop dans le sérieux, on va finir par se lasser :angry: Si on ne peut plus rigoler, maintenant :bhaoui..:

Je ne sais oas si j'ai déjà posté ce lien :28: Dans le doute, je le remets smithsonianatlatls

Super, merci Ricoche :29: Juste un petit détail : La partie "retour" n'est pas toujours évidente, il faut arriver à repasser par les mêmes trous et lorsque le fil est serré, c'est pas très facile, même avec des aiguilles courbes. Pour ce genre d'opération, je préfère travailler avec deux aiguilles dès le départ et faire les croisillons directement.

Mais si, très simple et très rapide avec ...une dremel ! :10: Ce n'est pas une technique préhisto, mais c'est efficace

Pas essayé avec ces côtes, mais ca me tente bien :105:

Suite et fin

On ne peut rien lui refuser, à ce p'tit Link :37:

Jette un coup d'oeil sur l'article de PEDRO sur la fabrication des flèches primitives. Tu y trouvera certaines idées pour de la "déco". Sinon, pour des pointes en os "tirables", regarde le Tutorial

Sur le Holmegaard, le profil des branches passe progressivement du flat, près de la poignée, jusqu'à des extrémités de branche pratiquement en D . De même à ces extrémité des branches, dans la partie étroite, l'épaisseur augmente pour obtenri plus de rigidité. D'ailleurs les côtes d'épaisseur de ton image montre bien le principe : en arrivant à la poupée l'épaisseur est de 1/2 pouce (soit environ 1.27 cm) alors que la mesure précédente est de 9/32 pouces, soit .71 cm). Je ne sais pas si les côtes sont correctes, mais le principe c'est bien ça. :37: