Jump to content

acer campestre

Membres
  • Posts

    494
  • Joined

  • Last visited

Posts posted by acer campestre

  1. les variation de contrefil peuvent se repérer à la lumière, en faisant bouger le bout de bois, les zones d'ombre se déplacent. mais l'indicateur le plus sur, c'est le rabot, tu as des copeaux qui descendent dans le bois et qui cassent.

    pour l'aubier, plus dynamique, c'est surtout que dans le bois de coeur, les fibres de celluloses sont à peu près les mêmes mais le bois se charge de tanins, de minéraux etc. qui imprègnent les fibres. on gagne alors en dureté et en résistance à la compression, mais on perd en élasticité.

    @@@

  2. Dans un TBB, il est dit que l'aubier d'hickory possède des qualités incroyables en tension, j'essaierai donc plutôt d'avoir un manche blanc à débiter...

    il me semble que c'est quelque chose à creuser, j' ai déjà entendu souvent (hors archerie) que l'aubier d'un bois était plus dynamique que son coeur, j'ai vu des analyses de module d'élasticité faites sur le même plateau à coeur et dans l'aubier qui confirment. bien sur, l'extrême, c'est l'if, mais j'ai lu que par exemple les indiens qui faisaient des arcs en robinier laissaient l'aubier sur le dos . l'augmentation de densité et de duretée quand on se rapproche du coeur se fait au détriment de l'élasticité.

    @@@

  3. il me semble que dans le livre consacré aux Huns du même éditeur, ces fragments d'arcs sont clairement identifiés comme des siyas des arcs que les auxiliaires (ou plutôt peut-être les mercenaires) huns utilisaient contre les germains.

    On trouve chez cet excellent éditeur des ouvrages sur plusieurs peuples d'archers : les schytes, les sarmates, les huns etc.

    @@@

  4. ben je demande qu'à creuser......

    je suis d'autant plus intrigué par l'arc de james Holywood que en anglais un "french bow" désigne en général l'archet d'un violon

    ce n'est pas exactement ça, en anglais, un archet de violon, c'est violin bow, mais comme les archets français (du 19em siècle) sont les plus renommés, quand on veut frimer un peu on dit "french bow" . Sur la carte de visite des dealers de violon il y a toujours : "fine italian violins, fine french bows".

    @@@

  5. ces conseils sont excellents, en tout cas pour les colles animales et pour les colles hydrosolubles. Jim Hamm, dans son merveilleux bouquin, dit même de passer une ou deux couches de colle sur un dos d'arc et de bien laisser sècher avant doublage. Cette technique est utilisée dans certains cas en ébénisterie et en lutherie : on encolle les deux pièces à joindre, on laisse sècher, on ponce si nécessaire, puis on met une couche de colle légère et on assemble. ça prend presque immédiatement, c'est très utile pour coller du bois de bout ou des pièces qui ne supporteraient pas les serres-joint.

    @@@

  6. C'est intéressant cette fatigue mécano-chose : tu as vu sur le petit dessin que j'ai posté, il est dit que la déformation sous charge augmente s'il y a des VARIATIONS d'humidité du bois.

    J'en conclus qu'un arc mal isolé de l'humidité, donc qui va sêcher/s'humidifier/sêcher/etc a plus de chance d'avoir du suivi de corde. Donc le vernis polyuréthane c'est LE TOP :whistling:

    (Je dis pas ça pour provoquer les accros à l'huile de lin, hein :109: :109: )

    c'est la cause du suivi de corde, mais cela a aussi à voir avec le cintrage du bois. l'association chaleur et humidité est nécessaire à la désorganisation momentanée des molécules de cellulose.

    @@@

  7. S'cusez, ça m'a échappé!

    le fluage mécano-sorbtif .....................

    MécanosorPtif, avec un P, j'insiste (on absorBe, hic, mais il y a absorPtion).

    Vous me ferez 100 lignes, élève Acer :P

    ouai bon ... d'accord.

    en attendant, je suis contant que tu ai trouvé les docs de cette conférence de Joseph Grill qui est une sommité en matière de bois. j'ai eu la chance d'assister à une conférence mais mes notes manuscrites ne valent pas ces transparents.

    @@@

  8. ...........pour l'ostrya, charme-houblon d'europe, carpinus ostrya,  (du sud) densité 0.75 / 0.9 mêmes caractéristiques mécanique que le charme, mais un fil bien droit et une couleur qui ressemble au poirier.

    @@@

    faut-il en déduire que le fil du charme commun serait désatreusement tordu ?

    c'est quand même irrégulier, avec le plateau que j'ai, je n'imagine pas sortir un cerne de croissance, on se retrouve toujours avec du fil croisé.

    @@@

  9. Arbre de Judée / Caroubier

    les fleurs mauves: printemps

    Haricot: ben c'est le fruit...

    et la graine du haricot, vu son poids constant, a donné l'unité de poids des trucs qu'on offre à nos Pomponettes: le Carat

    caroubier = ceratonia siliciqua (d= 0.65 / 0.85)

    arbre de judée ou gainier = cersis siliquastrum

    il semble que ce ne soit pas le même arbre .

    @@@

  10. Et constatation, la corde "chante" beaucoup plus que sur mes autres arcs. Comme je suis musicien, j'ai testé, et mon accordeur électronique me dit que c'est un Ré dièse!

    Dans mon groupe, on joue du folk et plutôt en Do ou en Sol (accordéon diatonique oblige). Comment faire pour m'accorder!!! :28:

    tu peux torsader la corde aussi !

    qu'est ce que tu pratique, comme style ?

    @@@

  11. pour le micocoulier de cheu nous, Celtis australis, je trouve : densité 0.6 / 0.8, bois particulièrement élastique, très bonne résistance aux chocs, peu fissile.

    pour l'ostrya, charme-houblon d'europe, carpinus ostrya, (du sud) densité 0.75 / 0.9 mêmes caractéristiques mécanique que le charme, mais un fil bien droit et une couleur qui ressemble au poirier.

    @@@

  12. S'cusez, ça m'a échappé!

    le fluage mécano-sorbtif a rapport au fait que le bois soumis à une containte fini par garder la forme qui lui est imposée et que cela augmente en fonction del'hygrometrie.

    hophornbeam effectivement, ce n'est pas le charme mais le charme-houblon ou ostrya.

    les micocouliers d'amérique sonts utilisés en archerie, sous les noms de "hackberry" et "sugarberry"

  13. Je suis surpris par les données de l'orme qui paraissent assez médiocre par rapport au frène.

    Ton arc en ramin est aps mal, mais il faudrait voir le comportement avec un arc de 50lbs....

    quand on trouve les caractérisriques de l'if avec son module de Young déplorable de 7000MPa, on se demande comment on peut faire un arc avec, et quand on voit celle du hêtre, on se demande pourquoi on ne fait pas d'arc avec !!!! il y a un problème pour utiliser ces chiffres en archerie. d'abord, les charactéristiques donnée sont celle du duramen, alors que l'aubier peut être très différent d'autre part on donne rarement le fluage mécano-sorbtif qui a surement de l'infuence sur le suivi de corde. j'ai un tableau en cours de compilation et c'est un peu déroutant.

    @@@

  14. Sur le premier, tu aurais peut-être du amincir les poupées :28:

    Vu comme ça, sur la photos, on ne sait pas s'il s'agit d'un arc ou du tasseau brut

    le 1er effectivement j'ai laissé brut le tasseau de 3x3 cm, ça fait un peu une forme d'arc cherokee. étant donné le peu de puissance à espérer avec de l'épicéa et la faible largeur de la pièce, il valait mieux faire une poignée active. Seules les épaisseurs sont dégressives . Mais en extrapolant la puissance de celui-ci, on pourrait viser 45# pour un flat-bow en épicéa GSB de 1,80m sur 5cm de large. j'avais faits ces arcs un peu pour tester Tim Baker ... je préfère quand même travailler l'alisier ou l'érable.

    @@@

    (aussi pour m'amuser au club, un arc à 2 € à coté des machines rutilantes à 1000 €)

  15. tout à fait d'accord pour le backing. Ci joint photos de 3 arcs :

    1 tasseau d'épicéa de grande surface + coton 30#

    (2 planche de pin + toile de lin (raté))

    3 frêne +fibre de lin de plombier 37#

    l'idée du 1er c'est qu'on faire un arc avec quelques euros et du matériel de GSB.

    @@@

    post-17-1140877057_thumb.jpg

×
×
  • Create New...