Cécile

Généralement, il est plutôt recommandé de commencer aux distances les plus difficiles (généralement les plus lointaines) et de finir au plus faciles quand on est sur visuel (on peut commencer une scéance par de la paille à courte distance auparavant par exemple). Personnellement, je commence par 70 m, puis 50 m et parfois 30 m quand je tire en extérieur. Pourquoi commencer par les distances les plus difficiles ? Car on est frais et attentif. On travaillera mieux le geste et la stabilité nécessaire au tir sera mieux trouvée. Ceci n'est qu'une première raison. La seconde, qui peut être très importante pour certains tireurs, concerne le fait de finir sur des bons tirs pour avoir en tête une vision positive de la fin de scéance. donc, on finit par les distances les plus faciles... ^^

Oui, les conseils qui te sont donnés sont importants à suivre. L'encadrement dans un club peut te permettre de comprendre quels sont les différents types de tir, d'apprendre les bonnes techniques de tir et de choisir une voie de tir particulière (cible, chasse, campagne,...). De plus, si ton but est de faire un jour de la compétition, il y a des règles à apprendre et il te faudra (pour pratiquement toutes les disciplines de compétition) avoir une license affiliée à une fédération de tir à l'arc ! En tous cas, bienvenu dans le vaste monde du tir à l'arc !! ^^

Cela peut dépendre du type de travail que l'on fait. Pour travailler le mouvement, les sensations de tir ou améliorer un point particulier du tir, on peut se mettre à n'importe quelle distance, même très courte. Pour le tir yeux fermés (le meilleur pour travailler les sensations), on pratique généralement à très courte distance (5 m ou 10 m). Pour se mettre dans des conditions de tir sur cible, il faut bien évidemment se débrouiller pour pratiquer avec les distances de compétition et les bonnes tailles de blason. Pour le tir chasse ou campagne, il faudra prévoir de tirer plusieurs distances pour le tir sur blason. Bref, on détermine la distance de tir au moment de planifier sa scéance d'entraînement. Souvent, cela se traduira par une adaptation en fonction des distances auxquelles tirent les compagnons d'entraînement. Mais il ne faut jamais oublier que le tir à courtes distances (en-deçà des 18 m) offre beaucoup d'avantage pour le travail du mouvement et des sensations, car là le problème de la visée est occulté ! ^^

Merci pour la pub JMG ! ^^ Sinon, la respiration est en effet très importante dans le tir à l'arc, en tout cas dès que l'on dépasse le stade de l'initiation ! Généralement, les archers sont en apné au moins pendant la visée pour avoir le plus de stabilité possible. La respiration est également utilisée (outre son rôle évident d'oxygéner les muscles) pour calmer le corps et l'esprit et baisser le niveau de stress. On compte plusieurs séquence dans le tir d'un archer ; les principales sont : - la séquence visuo-motrice, - la séquence respiratoire. Les séquences s'entremèlent forcément mais peuvent être considérées séparément pour mieux comprendre et réaliser.

Superbe Idariel !!! ^^ Et oui, JMG est comme çà ! Il en a plein les poches et les reverts de veste !! Qu'est-ce que ce sera quand l'écusson WA sera côté en bourse !!!

Et voici trois types de fixations : De gauche à droite : fil de fer tortillé, tube avec clou (vous remarquerez que le clou est enfilé par le tube en ployant celui-ci ce qui donne une fixation autant facile à poser qu'à enlever), bouchon de bouteille d'eau avec clou.

Tu as tout compris ! ^^ Tu apprendras les distinguos au fur et à mesure de ta progression. Si tu as des archers qui tirent arc nu dans ton club, tu seras bien aidée !

voire un arc primitif......................... :109: pas oublier......... Ils n'entrent pas dans la catégorie des arcs droits ?

Le fil de fer tortillé chez nous (je ferai peut-être un dessin pour montrer comment). Mais j'aime bien cette méthode qui donne des attaches facile à enlever et à mettre en place : On découpe des tronçons de tube de caoutchouc (de préférence du tube médical, il est plus endurant) et on le transperce d'un bon clou. C'est nettement plus facile à enlever qu'un "clou" bouchon de bouteille et çà dure plus longtemps.

Le tir instinctif est un tir avec... arc nu ! et exclusivement ! Donc, tout a à voir ! Si tu n'aimes pas l'utilisation du viseur, tu peux bien sûr t'orienter vers le tir instinctif que tu as déjà commencé à appréhender. Tu peux garder un arc d'initiation pour continuer sur cette voie et, quand tu seras plus avertie en tir, tu pourras choisir une arme nue : soit un arc classique démontable sans viseur ni stabilisation, soit un arc de chasse ou autre recurve, soit un arc droit. Il y a plein de gens sur ce forum prêts à te conseiller dans cette voie, ho combien intéressante, et plus difficile que le tir avec viseur ! ^^

Effectivement, l'ancrage (selon l'ancienne école) consiste à arrêter son geste sur les repères du visage. La tendance moderne consiste à rester en continuité et donc de ne jamais s'arrêter (ou bien de s'arrêter très peu...) et de lâcher lorsque l'allonge est atteinte, en général lorsque les repères au visage sont complètement atteints. Ceci, j'essaye de le faire à la fois avec mon arc classique et mon arc de chasse en instinctif. L'important à retenir est : + avoir une allonge reproductible, + avoir des repères de visage reproductibles, + avoir toujours une tension dans les muscles du dos afin de pouvoir favoriser un mouvement vers l'arrière du bras de corde et une décoche propre. L'ancrage avec arrêt est encore utilisée avec succés par des archers qui sont généralement très forts physiquement. La puissance de l'arc compense souvent l'inertie provoquée par l'archer en s'arrêtant à ses repères, où bien il a une maîtrise excellente de sa coordination motrice et sait parfaitement réaliser le relâchement des doigts en toute circonstance.

Pour avoir une meilleure prise et faciliter la mise en place, je te conseille de tirer sur l'arc en ne le prenant pas par le grip mais par la partie de l'arc qui supporte la branche du haut. Physiquement, c'est beaucoup plus facile qu'avec la main au niveau du grip et on contrôle mieux ce qui se passe sur la branche supérieure. La partie de la fausse corde côté branche supérieure doit se trouver approximativement dans la courbe supérieure que fait la branche sous tension. Elle n'a pas besoin d'être très près de la poupée supérieure. Tu peux être amené à raccourcir la fausse corde (en faisant un noeud) pour avoir une course correcte.

Tu peux t'orienter sur de bonnes branches carbone-bois ou des tout synthétique et rester à 68" pour ton allonge. Je ne connais pas les prix du marché actuel, mais je te conseillerais les gammes de branches Hoyt ou Border (qui sont un peu plus chères que Hoyt mais d'excellente qualité). En carbone-bois, Border en propose de très bonnes qui devraient rentrer dans ton budget. Pour les synthétiques, je te conseillerais plutôt Hoyt (personnellement, j'utilise des G3 que je trouve extra). Evite les M1 qui ont des problèmes de qualité. Je ne te conseille pas Win&Win, à moins que tu puisses avoir une paire de Focus (carbone-bois) d'occasion (elles ne se font plus). Ce sont parmi les meilleures carbone-bois qui aient été faites. Pour leurs autres produits, W&W a actuellement beaucoup de problèmes de qualité. Les XQ-1 ne semblent toutefois pas mauvaise (mais je craint, hors de ton budget, sauf d'occas.). J'espère t'avoir un peu aidé pour ton futur choix ! ^^

C'est pas idiot... <Grr... v'la t'y pas que mon clavier vient de passer tout seul en qwerty... pas pratique ca...> Personnellement, je ressent plus le clicker que je ne l'entend <mince, je trouve pas le point d'exclamation...>

Nos ancêtres ont également été imaginatifs : l'arc à balle, l'arc à doubles branches d'amérindiens du nord-est des USA... Les doubles branches ont d'ailleurs été reprises à l'époque moderne... J'ai vu tout cela et encore plus de bizarreries dans "Arcs Insolites" de Gérard Morel aux excellentes éditions d'emotions primitives ! Je connais quelqu'un qui a essayé le clicker optique. Malheureusement, le dispositif enlève trop de la concentration oculaire de l'archer... Qu'aurais-je pu bien aimer comme évolution dans l'arc... ? Un système de règlage du centrage de la flèche sur un arc classique avec viseur (j'ai des problèmes de vision et j'ai beaucoup de mal à faire çà à l'oeil)... Des encoches spéciales protection des tubes... Rien de tel que l'arc qui met toutes les flèches dans le dix... ce serait d'un ennuis !

Et pouquoi tu peux pas ? A cause de mon !,$$?!*@&& d'ordinateur qui me donne toutes les peines du monde, que je dois sans cesse recharger en Windows, que j'ai envie de passer par la fenêtre, et qu'il va falloir que je change dès que j'aurai un moment !! :107: :106: :( (T'as vu ; là il a compris qu'il fallait se tenir à carreau, j'ai pu mettre des smileys... :P ) Pour les rictus, il y en a également un pas esthétique du tout : "le cul de poule", ou la moue qui consiste à avancer la bouche pour aller embrasser la corde. Cela donne l'impression à l'archer d'avoir un repère supplémentaire au visage (tir avec viseur of course !). C'est faux, car les tissus déformés par l'effort ne sont pas ni sensibles ni precis pour remplir ce rôle. Sébastien Flûte avait cette manie qui n'est pas à l'origine de sa médaille olympique à barcelone. Depuis, il l'a abandonnée ! On ne peux qu'en être ravi(es) ; il tout de même bien plus sympathique à voir sans ! En fait, toute crispation au visage est à proscrire. Un coup d'oeil sur les archers coréens nous convainct facilement ! Sinon, a-t-on des nouvelles du papa instinctif ?

Sinon, je ne l'ai pas exprimé, mais je trouve le boulot de PetitJean superbe ! :24: Encore un que j'envie d'avoir les moyens et le talent de faire de telles chose !!

Il s'agit de faire le "détalonnage". La définition en est donnée dans le dictionnaire. Il s'agit donc du positionnement des repères d'encoche. La méthode la plus souvent employée sur les arcs classiques avec viseur n'est pas celle qui est décrite dans la définition du dico. Cela se fait à la distance de 15 m avec des flèches plumées et des flèches non plumées. On observe leurs positions relatives après qu'elles aient été tirées dans la butte. Si les flèches non-plumées arrivent au-dessus des flèches plumées, les points d'encochage sont trop bas, il faut les remonter et inversement si les flèches non-plumées arrivent en-dessous des flèches plumées. Le détalonnage idéal sera obtenu quand toutes les flèches seront à la même hauteur. Le principe de ce test s'appuie sur le fait que les flèches, si elles sont poussées de manière homogène par l'arc, n'auront pas d'oscillation dans le plan vertical; des flèches qui se redressent grâce aux plumes et des flèches non redressées arriveront donc au même niveau. Si le détalonnage est mauvais, la corde, en libérant son énergie, va influer sur le mouvement vertical de la flèche qui va se mettre à marsouiner. Les flèches avec plume vont amoindrir cet effet car les plumes vont redresser le vol. Bref, pour avoir des flèches qui partent bien, qui ne perdent pas d'énergie en oscillant verticalement et qui auront de meilleures chances de grouper, il faut avoir un bon détalonnage !

Mais bien sûr les p'tits loups !!! ; ) (Et comme je peux pas mettre de smileys : tire langue, grimace et air de dire : "je me vengerai !" ^^) Pour en revenir au sujet, il peut s'agir aussi d'un ancrage plus bas que de coutume. (Chez les ciblards, on peut observer qu'un archer tire plus haut quand il ouvre les machoires (sans forcément ouvrir la bouche) lors du tir. Il pourrait aussi y avoir des "rictus" génants en tir instinctif, je suppose !)

C'est pas gentil de se moquer ... Il y a quand même des conseils qui peuvent servir : - détalonnage, - doigt qui appuie sur l''encoche, - pousser sur l'arc au décochage.

Je ne met dans mon site que les écussons brodés que je possède. Alors voilà... JMG, si tu veux, je t'échange un écusson de Morsang (y'a un robin des bois dessus) contre un de ta compagnie !! Si tu veux Phil, je pourrais te donner, à l'occasion, un autocollant de Morsang si çà t'intéresse (après tout, on n'est qu'un club de ciblards qui a un type à l'arc droit dans son écusson ...).

J'ai un peu modifié mon post plus haut, car il était incomplet. J'avais omis le matriçage pour les poignées forgées. C'est certainement le procédé utilisé pour les poignées très haut de gamme. J'ajouterai aussi ceci pour les poignées aluminium : Selon le temps qu'elles auront été stockées avant la vente en magasin, elles seront certainement plus ou moins souples quelque soit le procédé initial d'élaboration. Les alu. contenant du cuivre (c'est le cas de tous les alliages forgés ou laminés en tout cas) vieillissent en se durcissant. On peut dire que les poignées sont comme les bons vins : au plus c'est vieilli, au plus çà rend toutes ces capacités (mécaniques ici...). (Je suis métallurgiste, certes. Mais les alliages que je connais le mieux, et de loin, sont les titanes, les bases nickel, les bases cobalt et les alu. ; je ne suis pas très pointue en fontes et en aciers...)

Axes à explorer : - s'il tire sans clicker : est-il en sur-allonge ? (remède : travailler la posture) - ses point d'encoche ont-ils bougé ? (remède : refaire le détalonnage) - ses fixations de branches sont-elles déréglées ? -> tiller affecté (remède : mesurer le tiller et rerègler si nécessaire - cela peut également être détecté si on obtient un mauvais détalonnage alors que les encoches n'ont pas bougé) - appuit-il sur l'encoche avec le doigt se trouvant au-dessus ? (remède : écarter les doigts autour de l'encoche) - pousse-t-il sur la poignée avec la base de la paume de la main ? (remède : laisser la paume de la main épouser la forme du grip et la relaxer au maximum)

Attention Clycs !! => poignée moulée = métal coulé dans un moule ayant la forme définitive => poignée forgée = métal généralement laminé ou matricé et donc écroui (et plus résistant et dur que l'équivalent moulé) et ensuite usiné aux côtes finies de l'arc => poignée usinée = préforme moulée ou peut être plaques laminées puis usinées (cela permet d'enlever la couche ayant réagit avec le moule et qui a une structure grossière ; la structure à coeur du bloc moulé est bien meilleure). L'aluminium (ses alliages) se forgent facilement et sont assez fréquemment utilisés dans les industries de pointe. Les pièces aéronautiques servant à la cellule des avions et aux pièces froides des moteurs d'avion en est une excellent illustration (je suis métallurgiste dans la fabrication des pièces de moteur d'avion). Pour revenir aux poignées il y a deux familles de matériaux communément utilisées : des alliages à base de magnésium (progress par exemple ; ces alliages sont toujours utilisés pour faire des poignée de type moulées). des alliages à base d'alluminium (utilisés pour des poignées moulées, usinées ou forgée). Les poignées moulées et en particulier celles en magnésium ont tendance à absorber plus d'énergie que les autres. Elles sont également plus déformables. Ellles ont l'avantage, pour l'archer, de pardonner un peu car qui dit absorbsion, dit réduction de performance mais également réduction des mouvements involontaires imprimés à la poignée (comme ceux que l'on observe avec un mauvais bras d'arc). La seule poignée moulée qui n'entre pas vraiment dans cette généralité est l'Eolla de Yamaha. Je ne connais pas la composition de l'alliage (base alu), mais il donne une raideur à la poignée équivalente à une poignée usinée. Les poignées usinées ont une meilleure structure métallurgique et ont des pièges à contraintes (sous la forme d'évidements ou de rayonnages judicieusement placés). Elle ont donc des propriétés supérieures aux précédentes. Les usinées ayant le meilleur rendement sont celles qui ont un renfort arrière. Pour celles qui ont des coques composite, il s'agit là de pièges à vibration, principalement pour le confort de l'archer. Il n'y a aucune plus-value mécanique. Selon l'usinage des poignées et la nature de l'alliage on va donc avoir des poignées avec des rendements divers et qui pardonnent plus ou moins. Les poignées forgées sont celles qui absorbent le moins l'énergie des branches. C'est bien pour le rendement, mais il faut assurer avec un bras d'arc béton. Les poignées les plus rentables et les plus raides ne sont aucunes de celle qui sont citées ci-dessus, mais les poignées tout carbone. Elles n'ont pas pris pour deux raisons : difficulté à maîtriser et aspect peu esthétique. Voilà mon petit laïus... ^^

Pour un budget limité, mon conseil est de privilégier la qualité des branches et de choisir une bonne poignée, mais sans se ruiner. Le plus important, c'est le moteur. Je pense que tu pourrais tenter un mix XQ-1 68" + poignée moulée (type TD4 ou W&W) si ton archère à une décoche franche et dynamique. La poignée moulée aura une tendance à pardonner les défauts alors que les branches non. Je ne sais pas tout, mais cela me semble une expérience à tenter !! D'autant qu'il s'agit d'une archère, et l'on sait que les femmes sont plus adaptables et écoutent davantage des conseils que les bonhommes (hi, hi ! ^^)...