Jump to content

Cécile

Membres
  • Posts

    5,669
  • Joined

  • Last visited

  • Days Won

    6

Everything posted by Cécile

  1. L'entraîneur qu'on avait à Soisy avait fait poster les jeunes sur des planches pour qu'il trouvent leur équilibre. A tirer ainsi, on apprend à bien répartir son poids ! Intéressantes tes astuces Meuh ! Y'a de quoi s'inspirer ! :24:
  2. Je parlerais plutôt de centrage et de décentrage ! Décentration m'apparaît comme du volapuc peu orthodoxe... Ca peut effectivement être ce qui est dit plus haut : un décentrage psychologique. Mais cela pourrait aussi bien avoir une autre signification si on parle de centrage physique. Le centrage est très utilisé dans les sport nécessitant l'équilibre (arts martiaux, équitation, gym). Il s'agit de ressentir chaque partie de son corps en parfait équilibre (autour du chi ou centre de gravité naturel un peu sous le nombril). Cela requerre à la fois concentration et souplesse et peut très bien s'appliquer au tir à l'arc pour trouver la bonne posture et la conserver.
  3. Tu as tout à fait raison Ralph ! Bienvenue dans le monde du Beursault !!!
  4. Ca bouillonne toujours à WA ! Re-bienvenue parmi nous !!
  5. La méthode de Crifon est excellente : la corde est soigneusement démontée et les boucles simplement enfilées l'une dans l'autre ; on peut enfiler en doublant pour que cela tienne encore mieux puis la corde est repliée et stockée dans une des pochettes du sac. C'est comme çà que je conserve ma corde de secour. Le nombre de tour ne bouge pas, donc le band sera bon à chaque coup !
  6. L'exercice de rester plus longtemps, c'est effectivement pas top à long terme, même si çà peut être intéressant pour muscler un peu la bête. Travaille la continuité du geste (c'est encore plus important à l'extérieur qu'en salle) et le dynamisme (en prenant garde de ne pas tirer en passant mais en gérant la mise en place du viseur au cours de la traction). Un bon exercice pour préparer également l'extérieur : tirer sur cible en dérèglant le viseur pour que les flèches arrivent au-dessus de la cible. Ca te donnera une position de tir à 50 m ou environ et c'est excellent pour éliminer le facteur : je regarde les points que j'ai faits en cible. Tu pourras vérifier que tes flèches groupent bien en dehors de la cible ; ce sera une critère de qualité et de reproductibilité du geste. Faire du volume comme des pyramides de tir est également excellent pour te préparer physiquement à la saison extérieure. :37:
  7. Verifie donc l'alignement des flèches par rapport à l'arc ! L'idée de crifon vaut le coup d'être tentée. As-tu un bouton berger ? (Le BB est très souvent utilisé sur les arcs à poulies tirés avec les doigts, çà compense pas mal la déflection occasionnée par la corde qui quitte les doigts.) J'ai également supposé que tu étais droitier... Mais l'es-tu ? Enfin, quelle est la puissance de ton arc ? (Intéressant pour savoir si tes flè!ches sont dans la bonne fourchette !)
  8. Ca semble normal d'autant plus en tirant avec les doigts et si ceux-ci traînent un peu sur la corde. Bien sûr, les flèches sont à incriminer en second plan. Elles sont sans doute un peu raides, si je ne me plante pas. Si tu as un bouton berger, il est peut être un peu trop sorti ou sa souplesse n'est pas adaptée. Donc, un des axes d'amélioration est les flèches : en changer pour des plus souple. Le second : travailler la décoche pour qu'elle soit la plus souple possible.` Le troisième : règler le bouton berger (en mettre un si tu n'en as pas).
  9. C'est une bonne illustration qui se révèle souvent vraie !!
  10. Mais non Zifrolo, rien n'est dans le matos si tu ne sais pas le manipuler !! Apparemment, tu te débrouille plutôt bien compte tenu de ton ancienneté. Et puis n'oublie pas que nous avons répondu avec une optique d'arc classique. Pour les arcs à poulies, il y a bien plus en jeu que la qualité des branches et de la poignée : le système de visée + visette, le repose-flèche et la qualité de son règlage, le design des poulies (les rondes sont parfaites pour les débutants, par contre les poulies simples et encore plus double cam sont très exigentes sur la technique de l'archer) et bien sûr les règlages des branches et la qualité des câbles... Bref, c'est encore plus prise de tête que les arcs classiques du fait de la multiplication des facteurs ! Un point commun toutefois : la quantité de travail à mettre en oeuvre pour avoir le meilleur des tirs !
  11. Même chez les archers de haut niveau bougent ! Bien sûr nettement moins que la moyenne grâce à leur entraînement. Le jeu pour planter un beau 10 à 70 m devient pour eux : lâcher au moment crucial et là c'est presque de l'intuition compte tenu ce facteur "bougeotte".
  12. Et non Zifrolo, et voici pourquoi : une arc rapide va tout emplifier et les mouvement parasitaires vont être emplifiés ; donc plus l'arc est rapide plus le geste doit être net, précis et reproductible. Par contre, un arc lent va au contraire absorber les mouvements parasitaires et pardonner quelques gestes peu orthodoxes aux archers.` C'est une des raisons principales pour expliquer qu'il est préférable que les débutants utilisent des arcs lents. Ces arcs ont généralement une poignée bois et des branches fibre de verre qui vont dans ce sens. On y visse parfois des stabilisateurs centraux qui seront de préférence métallique pour avoir la meilleure réponse pour ces arcs (une stab métallique absorbe les vibrations lentes). Au cointraire, un arc rapide aura une poignée métallique de préférence usinée ou forgée et des branches très légères en matériaux synthétiques (ou carbone/bois). Une stabilisation carbone sera là beaucoup plus adaptée, car elle absorbera des vibrations plus rapide. Les arcs les plus rapides qui existent ont une poignée en composite carbone, extrèmement difficile à maîtriser... J'ajouterais que pour faire pardonner un arc rapide, la seule vraie solution consiste à tirer une très forte puissance (les doigts sont violemment détâchés de la corde et une décoche défectueuse aura peu d'influence). Néanmoins, encore faut-il être capable de tirer régulièrement plus de 45 lbs...
  13. Pas mal du tout ! Ca donne envie d'imiter Inqui et Idariel tout çà !!
  14. La sage voix de Ishi a parlé : c'est normal de bouger. Tout dépend de l'empleur des mouvement et tremblement. A ce sujet, qu'en dit ton entraîneur ?
  15. Idariel a raison. As-tu discuté de la photo avec l'archer pour qu'il réalise bien ce qui ne va pas ? L'abaissement de l'épaule s'accompagne d'une légère rotation de l'épaule. Essaye de lui faire travailler cette rotation et cet abaissement avec un arc beaucoup moins fort que le sien. ca pourrait aider pour qu'il prenne conscience de la différence. Tu peux également lui demander de ressentir son poids sur ses pieds et lui faire reporter plus de poids sur la jambe de devant. Au besoin, demande-lui d'exagérer un peu le basculement vers l'avant et demande lui d'avoir la sensation d'ouvrir ses épaules comme s'il souhaiter toucher le mur de sa main d'arc et derrière avec son coude de corde (il est légèrement fermé du haut du corps). Et tout ceci de préférence sur la paille pour qu'au moins il ne soit pas distrait par la cible et ne désespère pas de ne pas faire de point ! Tu ppeux travailler çà en début de scéance, puis le laisser libre de son tir en secondce moitié de scéance sans l'enquiquiner s'il s'éffondre de nouveau. Le secret d'une posture bien acquise réside dans ce que l'archer aura compris et dans l'exercice régulier de cette posture.
  16. Je vois ! Je connais quelqu'un qui était dans le même cas. Je n'ai hélas pas de solution à ce problème, si ce n'est vivre avec. Tu peux faire attention d'avoir une séquence de tir assez courte pour éviter que les temblements s'amplifient. De plus, je te conseille d'avoir un assez grand grain d'orge sur ton viseur (évite les curseur fin croisés ou les fibres lumineuses) voire même un tunnel sans grain d'orge ou un oeilleton avec un diaphragme. Ceci te permettra de centrer plus automatiquemment ton viseur sur la cible (et donc de gagner du temps) et ne te tentera pas de titiller le centre avec un point très petit. La personne que je connais utilise soit un gros grain d'orge soit un tunnel nu et il s'en sort pas mal malgrès ses tremblements assez importants, y compris à 70 et 90 m !!
  17. L'autre avantage des branches carbone est qu'elles restituent mieux l'énergie que les branches fibre (grâce à leur légèreté et à leur propriétés mécaniques). Donc, à puissance égale, on gagne du trait avec des branches carbone !...
  18. C'est sûr, la respiration permet de bien réguler la nervosité si elle n'est pas faite en surventilation. Donc, inspirations profondes par le nez et expiration plus longue. Personnellement, je fais du yoga. Et pour apprendre à réguler ses mouvements involontaire, sa nervosité et gérer son équilibre, c'est extra. Ce que tu peux également faire, c'est te forger une vision très positive pour ton tir : tu es là pour t'amuser pas pour t'angoisser ! :P Se décontracter en blaguant avec les copains et se tirer gentillement "la bourre" en tir sont des bons moyens de dédramatiser en ajoutant un facteur jeu à tes scéances de tir...
  19. Hé hé merci pour le clin d'oeil ! ;) On appelle généralement effondrement de la posture un corps qui part vers l'arrière avec l'épaule d'arc qui monte. L'archer se retrouve en sous-allonge alors même qu'il a l'impression de tenter d'avoir plus d'allonge... Les anciens ne s'y étaient pas trompés et préconisaient de tirer avec le corps légèrement voir beaucoup vers l'avant. Les dessins et peinture d'archers médiévaux montrent bien cela. Depuis, on sait que pour le tir cible, le corps doit présenter, autant que possible, une forme en "T" : épaules à la même hauteur et aucune pliure au-dessus des hanches. Ainsi, on peut espérer atteindre l'allonge maximale que peut produire l'archer mais également une très bonne stabilité. Pour acquérir cette position de "T", l'archer doit avant tout s'imprégner d'une position plus vers l'avant. Le cerveau étant capricieux, cela donne au premier abord une sensation de déséquillibre vers l'avant. Mais à force de travailler dans ce sens, l'archer retrouve peu à peu une bonne sensation d'équilibre. Travailler avec un miroir peut aider.
  20. Si çà peut t'aider, j'ai abordé un peu le sujet sur mon site, là : http://ceciletoxo.free.fr/probleme.html#C
  21. Bon, j'ai bien entâmé le travail et déjà j'aime mieux mon grip tel qu'il est. Quelques essais vont être nécessaires pour que je "valide" la forme. Sinon, j'aimerais savoir quel vernis utiliser pour la finition après ponçage. L'aspect de mon arc est satiné à mat. Vos suggestions sont les bienvenues !!
  22. OUI il vaudrait mieux que tu fiabilise d'abord tes repères au visage en plaçant mieux ta tête dès le départ. Bouger sa tête pendant le tir est à proscrire !! Si tu as du mal à atteindre ton nez, c'est peu être que tu lève trop la tête ou qu'elle est trop tournée vers le côté. Si tu as une morphologie qui ne se prête pas à l'utilisation du milieu du menton comme repère (nez petit ou menton fort, il vaudrait mieux que tu passes à des repères plus latéraux en restant toutefois sur le bord du menton. Pour répondre à une autre question, la première utilisation du clicker peut varier d'un individu à l'autre selon la maîtrise du tir qu'il a et particulièrement de sa faculté à avoir des repères fiables ! Personnellement, je préconiserais 1 année de tir avant d'utiliser l'instrument ; mais cela va dépendre aussi de l'assiduité de l'élève !
  23. La méthode que préconise Youplaboum est excellente. Il faut garder en tête que le clicker n'est pas un but dans ta séquence de tir, c'est juste un moyen. Pour t'habituer à sa présence sans qu'il devienne un instrument de torture, tu peux le placer plus en avant que ton allonge normale. Comme çà, le click passera bien avant que tu ne soit arrivé à pleine allonge. Ceci est à appliquer si on n'est pas encore asservi au fait : çà clique, je lâche, bien entendu. Tu va donc continuer à appliquer ta séquence de tir telle que tu sais la faire avec un "clic" en plus. Puis, tu rentreras ton click à ton allonge et tu continueras à tirer comme tu le faisais auparavant avec cette chose à l'esprit : maintenant, j'ai une aide sonore pour me dire à quel stade il faut que je soit bien pour lâcher ; si je ne suis pas bien, je reviens et je recommence. A ce stade, il ne faut surtout pas chercher à passer absolument le click ! S'il a du mal à se faire entendre, c'est que quelque chose cloche dans ta posture ou dans ta recherche des repères de visage ! C'est tout l'intérêt du click : te permettre de mieux te rendre compte si tes conditions de tir sont optimales ! Bon tirs !
  24. C'est sûr. Déjà, avec des plumes flou-flou, çà fait du bruit et l'effet sonore était très apprécié lors du tir du 14 juillet !
  25. Tu est ton propre maître ! Sinon, le spectacle est garanti avec les étincelantes. A la première flèche d'essai qu'on a envoyé, certains artificiers croyaient que c'était une de leur flèche qui avait fonctionné. Que nénni ! :P
×
×
  • Create New...