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Hartung

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Everything posted by Hartung

  1. Je prépare la glaise à l’intérieur de ma « mine ». L’eau provient d’une flaque d’eau.
  2. ZOL, j'en ai ramassé dimanche avec les enfants... et ils repousses à la même place...15cm en trois jours ... et les pieds sont déjà bouffé par les vers...mais les têtes sont bonnes ... faudrait maintent aller tous les 2-3 jours. Mais maintenant aux choses sérieuses. Je commence par allumer un petit feu à coté de l’emplacement prévu pour la distillation. Raison principale : allumage plus vite du grand feu et puis pendant que le petit feu commence a brûler, je prépare la glaise et remplir le pot avec l’écorce.
  3. Mais revenons à nos moutons. Prochaine étape : couper les écorces que j’ai ramassé hier en petit morceau pour qu’on puisse remplir le pot autant que possible. J’ai utilisé uniquement de l’écorce des arbres (plus ou moins grand) tombés par terre. Je crois qu’on le vois bien. Les écorces sont assez sales.
  4. j’ai trouvé ca ! Et j’ai changé un petit peu mon programme de l’après-midi :rolleyes:
  5. Et après ces premières préparations je suis rentré pour déjeuner. Et qu’est-ce que je vois par terre ? CA ! Un très grand cèpe, malheureusement bouffé par les vers. Et comme un cèpe vient rarement tout seule, je continue la recherche et .......
  6. Et voila les ustensiles : Un grand pot qui reçoit les morceaux d’écorce de bouleau. Il faut un peau le plus haut possible pour qu’il présente un grande surface « attaque » au feu. Une grille qui fixera les morceaux d’écorce à l’intérieur du pot et évite que les morceaux d’écorce bouchent le petit trous dans le couvercle qui permet au brai de s’écouler dans le petit bol situé en dessus. Le petit bol qui reçoit le brai liquide.
  7. A oui, faut que vous présente la maison de mon voisin le blaireau. Il n’habite qu’á 10 mètres. Il va se demander se qui se passe.
  8. Et de plus prêt : en bas à droite, le trous dans le sol, c’est ma mine de glaise. L’autre trous en haut à gauche est pour la fabrication du brai. Un peu en retrait vous voyez le bois que j’ai déjà préparé hier soir – et il en faut beaucoup.
  9. Bon, comme Pedro a posé la question sur le matériel pour la fabrication de brai de bouleau et comme j’aime bien faire du feu :rolleyes: je fais vous faire un petit topo la dessus, si vous voulez bien. Voilà l’emplacement dans une clairière.
  10. String, j’ai de la résine de pin nettoyée et réduit à la maison (voir photo). Il est vrai, c’est très collant. A-tu une recette pour le mélange avec le charbon de bois pillé ? Néanmoins, je préférais la brai (Oetzi). Merci !
  11. Hier soir j’ai essayé de faire parfaitement, c’est à dire : - utiliser un grand pot pour que le feu ait une grande surface « d’attaque » - veiller a une parfaite étanchéité en utilisant suffisamment de glaise - et surtout : faire grand feu (aieeee...très chaud) Résultat : TOP ! (voir petit seau en plastique) Beaucoup plus de brai qu’espéré. Brai très très très pâteuse. Même si je continue à réduire cette quantité il va me rester suffisamment de brai pour faire des essais de collage. (Photo) Est-ce que quelqu’un par mis vous a de l’expérience et emploie de la brai de bouleau pour coller pointes et plumes ? Je cherche encore des informations précises sur la façon dont on utilise la brai. A savoir dans quel état employer vous la brai (est elle dur et vous la liquéfier avant l’emploie ..etc.) Hartung
  12. Mon meilleur résultat sur les premiers essais : de jolies morceaux brillants de brai de bouleau dure. (photo) Mais le rendement était médiocre, c’est à dire beaucoup d’écorce pour peu de brai. Je n’arrivais pas à ces 10% de brai par rapport à la quantité d’écorce employée, rapport dont on parle sur plusieurs site web.
  13. Mes sources : 1) http://blumammu.emhosting.de/programm/pech.php 2) http://www.dueppel.de/lexikon/holzteer.htm Mode : Comme expliqué sur le premier link ; superposition de deux pots. Puis j’avais beaucoup de chance puisque quelques cm sous terre il y une magnifique glaise sur le lieur de cuisson. J’ai réalisé plusieurs essais avant d’obtenir mon meilleur résultat hier soir : 235g de brai très pâteuse sur 1,3kg d’écorce. Les premières essais, quand il y avait de la brai, elle était très liquide (photo) et je devais la cuire pendant 6-8 heures pour la réduire.
  14. Chèrs amis archer! Avant que je commence à m’excuser, je voudrais vous remercier pour vos réponses : j’ai été très touché. J’ai reçu ici beaucoup d’informations sur la construction d’arc. Ce serais donc avec le plus grand plaisir que je répondrais à toutes vos questions. Mais .......bon, ce n’est pas facile à expliquer ...... Malheureusement, il y un petit « grand » problème qui est à l’origine de mon mutisme. Je « souffre » d’une....appelons la « maladie organique du cerveau » qui est à l’origine d’un comportement parfois étrange et difficile à comprendre pour d’autres. Pour moi, entre autres, les « choses » peuvent prendre du temps, beaucoup de temps ou simplement ne pas arriver du tout. Bien que vos commentaires m’ont faites énormément de plaisir ... je n’y « pouvais » pas répondre. Ne vous inquiétez pas. Je ne souffre pas physiquement. Bon, maintenant vous etes au courant. Je vais effacer ce post demain. Mais bon au moins c’est sorti maintenant ... j’espère seulement de pas avoir commis d’erreur. Salut à tout le monde et, une nouvelle fois, merci pour vos réponses. Hartung
  15. Frédéric, Honnêtement, je ne sais pas répondre à tes questions. Mais comme ca fait plusieurs siècles que l’on fabrique des produits en écorce de bouleau´, je pense que le vieillissement ne devrait pas poser de grands problèmes .... Puis, par manque d’expérience, je ne sais pas si les lames abîment l’intérieur du carquois. Mais là aussi, je pourrais m’imaginer qu’il n’y a pas de problème. Pour aller à la chasse avec un tel carquois (ou avec toute autre carquois) les chasseurs (indiens, d’après ce que j’ai lu (Ishi ?)) avaient rempli le carquois avec des herbes pour caler les flèches et pour les empêcher de claquer les unes contres les autres ou bien contre le carquois. Je commencerais déjà par mettre de la mousse (amadouvier ?) au fond du carquois ....
  16. Bon, d’abord un grand Merci ! à vous tous. Je suis content que les carquois vous plaisent. Pour répondre à vous questions : petitjeanNon, pas assez de bouleau dans ma région. L’est de l’Europe a plus de bouleau ... pour ne pas parler de la Scandinavie ... mais c’est plus loin encore. PEDRO Oui, perso sauf pour la forme du carquois « ouvert », copié sur le « stalker » Américain.. Les seules carquois en bouleau que j’ai trouvé sur le web sont les carquois tressés en écorce de bouleau. Les trois premiers carquois que j’ai essayés sont sans attache puisque j’ai d’abord essayé de savoir comment coudre l’écorce et je n’avais encore aucune idée comment réaliser l’attache. Les deux derniers carquois sont avec attache. Cette attache a été réalisé en une seule brindille de merisier que fait le pourtour extérieur du haut / bas du carquois et fini en boucle renforce par une couture de racine de pin. Pour réaliser cette boucle il faut d’abord créer une préforme qui permet de former et de fixer la brindille. Après, les attaches réalisés de cette façon sont très forts. Seule « problème » pour le moment : Trouver la « bonne » sangle adapté au matériel (l’écorce) et à la couleur et la forme de l’ensemble. Mais ca, c’est un sujet toute à fait à part. Oui, c’est « difficile » de trouver le bon arbre (et je ne parle même pas de « branche ») Pour te donner un exemple : quand l’écorce s’en va vraiment facilement les spécialistes Américains disent qu’elle « pop off ». Et c’est vraiment la bonne expression. On fait une coupe verticale dans le tronc de l’arbre et ca fait littéralement « plopp » et l’écorce part du tronc tout seule, c’est presque comme si elle « explose ». C’est impressionnant, il faut l’avoir vue «(et entendu). Mais c’est rare. La plus part du temps il faut s’aider avec un couteau ou, mieux encore avec un ciseau à bois qui permets de mieux séparer l’écorce externe de l’écorce interne. Avec l’expérience en s’aperçoit très vite si l’écorce veut partir ou non. Si c’est non ... on la laisse sur l’arbre. Pour la monté de sève : d’après ce que j’ai lu, le mois d’août parait être très limite pour enlever l’écorce. La plus parts des auteurs donnent un délai jusqu’ à mi-juillet. Puis il y a aussi une collecte en hiver ... mais c’est pour une autre raison. Link Moi aussi j’ai du apprendre à retirer l’écorce. Mais faut d’abord « apprendre » à lire / à connaître l’arbre sur lequel on peut faire un essai de prélever l’écorce. Le plus tu t’entraîne, le mieux ca marche ... mais manque d’arbres ... je pense que c’est ca, notre plus grand problème. Seb le Sauvage Même remarque que pour Link. Le plus grand morceau que j’ai prélevé fait 2m de long et un mètre de large sur un arbre trouvé dans une foret de plusieurs milliers de bouleaux. Tout dépend du choix à ta disposition. Les indiens d’Amérique du Nord prélevaient des écorces de plusieurs mètres de longue pour fabriques leurs canoës. ishi78 Merci pour le style, ca fait plaisir : J’ai délibérément choisis des brindilles de merisiers déjà courbés (pas difficile). Et je n’ai pas changé ces courbures naturelles mais adaptés l’écorce de bouleau autour de la courbure. Seule le carquois ouvert possède une forme (merisier) former à chaud. Pour tes autres questions faut me donner plus de temps ... mais les intempéries ne posent aucun problème. BrutusDidacticiel? Volontiers...dès que je trouve le temps.
  17. Salut tout le monde! Bon, je sais que ce n’est pas du cuir...mais je ne sais pas ou le mettre ;-) Après plusieurs semaines d’absence je viens vous montrer mes nouvelles réalisations. Ca faisait plusieurs moins que je souhaité travailler avec de l’écorce de bouleau pour faire un carquois– mais très difficile de trouver des informations sur la façon dont on travaille cette matière. J’ai d’abord du apprendre comment choisir l’arbre puis de cueillir l’écorce puis de la travailler. Cueillir prend presque autant de temps que le travail lui-même et il faut énormément d’arbres pour trouver les quelques rares pièces qui conviennent. Voilà mes premières essais. J’ai employé les matières traditionnellement utilisés : écorce de bouleau pour le corps et la décoration, brindilles de merisier pour renforcer / former le pourtour, racines de pin pour les coutures. Pour le font j’ai choisis de l’aubépine. Seule exception à la règle : j’ai employé de la colle blanche pour me faciliter le travail. J’ai fait beaucoup d’essais « à froid » (surtout concernant la couture) pour m’habituer à l’écorce. Cette une matière magnifique présentant une grande variété de couleurs. Et la collecte fait autant de plaisir que le travail en lui-même. Puisque à chaque fois on est devant la surprise concernant la couleur ou l’état de la face interne de l’écore que l’on va découvrir. Vu de coté Seule le carquois de gauche a été réalisé à l’aide d’un moule.
  18. Pedro, intéressant ce que tu est en train de réaliser ! Je suis juste sur un arc en charme aussi. Très snakey dans les trois dimensions. Na va pas être évident ca ! Tu es arrivé à quelle puissance / allonge actuellement ? A oui.... j'ai enlevé l'ecorce mais laissé un peu de cambium.
  19. Il existe sur le web (je crois anglophone) un « build along” avec beaucoup de photos sur l’arc de Legolas. Ce site montre très bien comment la déco doit être fait. J’ai trouvé ce site il y plusieurs semaines mais je ne connais malheureusement plus son adresse. Donc, si tu google assez longtemps tu pourrais le trouver avec un peu de chance.
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