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casse-ferraille

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Membre du forum (3/11)

  1. voilà le film de cette nuit mémorable est arrivé. il est visible sur le site http://www.couleursdeforge.com amitiés Jean-Luc
  2. un jour ou je vais te voir dans ton antre j'irais lui dire bonjour. salut philippe dis moi, ma fille fait du tournage video, (sur mon site la video du salon de coutellerie ou des dvd avec crepin leblond) je cherche une XL1S ou XL2 ou autre, tu peux me renseigner ?
  3. non gery ne te fache pas le charles il part à la retraite. quant à nicolas pabois ça me fais bizarre, c'est un de mes ancien stagiaire. mer...de je dois commencer à me faire vieux....http://webarcherie.com/forum/style_emoticons/default/blink.gif http://webarcherie.com/forum/style_emotico...default/hum.gif http://webarcherie.com/forum/style_emoticons/default/hum.gif
  4. autre détail on tape sur le mandrin, et en contre, soit un étau ouvert soit une table à trou. pour "graisser" le mandrin mettre un peu de calamine de forge de manière à éviter que le mandrin colle à l'œil de la hache, marteau, tranche, etc.. pour dégager le mandrin on inverse la pièce et on tape sur la partie fine du mandrin, et comme il est conique, il tombe. attention il chauffe, il faut le refroidir et éviter de se bruler les doigts.
  5. ce que montre ishi est un cône d'enclume pas un mandrin, je suis pas fort en photo, je vais essaye d'expliquer. tu pars d'un rond de 25 mm, tu le met conique avec un diamètre de départ de 15 mm et un diamètre d'arrivée donc de 25 mm sur une longueur de 25 cm puis tu fais un méplat de deux cotés, la section du mandrin donnera la forme intérieure de l'œil. faire ça dans un acier minimum XC48 ou mieux de l'acier à outillage comme du 15 NC6 etc. d'ici 6 mois peut-être aurai-je eu le courage de mettre ça par écrit et gerybo fera du papier.
  6. il y a toute une étude dans la civilisation mérovingienne troisième partie de Édouard Salin, sur les haches, francisques... fabrication et angle de 135° à 90°. sinon joli réalisation, l'outil qui passe et forme l'œil s'appelle un mandrin. personnellement je soude sans tenir compte de la déformation de l'œil mais avec une entretoise pour l'œil, puis je réchauffe l'œil, mise à l'étau puis je mandrine( ré alésage à chaud avec le mandrin). quant au manche prévoit en en grand nombre, ça casse régulièrement.
  7. ben moi je vais jouer au vilain petit canard. pas pour l'esthétique, très jolie couteau de camp, mais sur un plan technique : le 90 MCV8 est un acier très dur et auto trempant et qui a la sale manie de faire du gros grains donc la normalisation est impérative 2 ou 3. c'est un acier qui a du mal a réduire toute son austénite sur de grosses épaisseurs donc 2 revenus sont fortement conseillés. c'est un acier au manganése donc très résistant à l'abrasion ce qui implique des ré aiguisages difficiles. en conclusion, sur un niveau technique ce n'est pas un acier à conseiller pour des lames au delà de 15 cm ni pour des lames épaisses des aciers ressorts 56 SC 7, 60 SC 7, me semble plus approprié ou du XC 70 ou 75 avec des trempes à 800°C maxi. bon ce n'est qu'un avis consultatif.
  8. sur mon site j'ai mis la vidéo de l'édition 2007 http://www.le-forgeron.com
  9. merci à vous aussi, l'échange est la meilleure manière de progresser d'un coté comme de l'autre. et comme dit le proverbe c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
  10. non pas du tout, c'est de la soudure donc du damas de soudure. le bas fourneau c'est l'utilisation d'un oxyde de fer auquel par réduction on va enlever l'oxygène et dont le fer va se recombiner avec lui même et du carbone d'où acier.
  11. joli travail gil, traditionnellement dans les pays du nord ils font ça avec de la corniére, mais effectivement tous les aciers à faible taux de chrome peuvent être utilisés. cela a un intérêt certain car d'entourer un acier dur d'un acier doux va augmenter la résilience (résistance aux chocs et aux vibrations) de l'acier dur, et dans leurs conditions climatiques où un acier dur à basse température devient beaucoup plus cassant, cela leurs permet d'avoir des couteaux qui vont résister aux hivers finlandais par exemple. et la corniére parce que les russes ont souvent mis plein de corniére sur la frontiére ou pour faire des parc à rennes. utilisation d'un tube : il peut aussi être fermé d'un coté puis rempli de copeaux ou de la limaille de divers aciers (de préférence acier au nickel et acier noir) quelques pincées de borax dans le mélange, tasser au maximum, puis refermer mais attention jamais hermetiquement, toujours laisser un petit échange possible d'air entre le tube et l'extérieur sinon explosion. monter en température ad hoc, souder frapper forger large puis éliminer le tube sur les cotés du lopin par abrasion et vous avez un damas qui est assez sympatique en fonction des proportions des divers aciers. bref c'est une approche de la technologie des poudres qui est utilisée pour faire le damas steel (damas inox) pour le borax il existe plein de truc pour souder, le sable fin, le verre pilé, de l'argile comme les celtes ou nos amis asiatique, mais le plus commode reste le borax, qui colle à basse température (600 °C).
  12. rien n'empéche de transfomer l'exercice sous forme ludique. moi à l'époque je ne l'ai pas vecu comme ça, car c'est trés gavant de refaire la même chose pendant une semaine. ou faire 250 clous..... maintenant à mon avis la technique de forge au plus elle est connu et assimilée au plus on va pouvoir aller loin dans sa passion. j'ai déjà entendu "c'est le métal qui décide" c'est une maniére de voir qui améne souvent des belles choses, mais pour moi ce n'est pas acceptable, il faut que j'essaye de maitriser au maxi (bien que cela soit utopique, bien entendu) thomas était charron donc forgeron. tabaaha tu fait bien de préciser car à mon avis la forge d'une lame est effectivement trés rudimentaire, mettre à plat, faire une pointe, étirer une soie et les émoutures. il y a rarement de mises en volume dans les couteaux (ca existe mais c'est pas courant). au début de ma formation, je n'ai pas forgé avec des couteliers mais avec des forgerons, puis sont arrivé des forgrons couteliers
  13. si je puis me permettre, l'exercice de gil est trés bon mais pour la forge à mon avis incomplet. voici la description d'un vieil exercice de forge : prendre un rond de 14 ou 16, acier serrurrerie (c'est plus sympa), le premier but est de le mettre en carré sur 25-30 cm (ce qui implique des reprises dans le feu) un carré de 12 mm est bien, dont étirement et mise en forme. puis refouler une pointe sur environ 5 cm, pointe carré et centrée. reprendre le carré de 35 cm et le passer en octogone le plus régulier possible sur la longueur, pointe comprise. reprendre l'octogone est le passer en rond de 10. puis le but été de mettre cette pointe et se rond en forme de queue de cochon, ce qui faisait des accroches pour les rennes sur les charrettes et autres engins à roue avec des chevaux devant. il y a quelques années en arriére (zut ou j'ai posé ma canne) c'est ce qu' un vieux monsieur m'a fait faire pendant une semaine compléte, tout ca parce que je lui avait dis que je voulait apprendre à forger. il n'y a que la dernière le vendredi soir qu'il a jugé acceptable pour qu'on puisse continuer. maintenant je la fais faire réguliérement à mes stagiaires (pas pendant la semaine) . petite pensée et beaucoup de reconnaissance pour Thomas maître charron, mort en 1998
  14. ben pour l'évier désolé voir avec un marchand, pour un nouvel évier. détail rapide, l'inox peut rouillé si on débute l'attque d'oxydation exemple : brosser de l'inox avec une brosse en fer, acier, ou attaque par électrolise dans le lave vaisselle de l'inox avec une pièce en acier noir, ou utilisation de perchlorure de fer sur de l'inox. trois légéres corrections: la perte de magnétisme de l'acier en température se fait au alentour (en fonction des aciers, au plus il y a du chrome et du nickel au plus cette température est basse) de 750 °C, et la température de trempe d'un acier noir est en général entre 780 °C et 850°C. l'anamagnétisme n'est juste qu'un indicateur de température, pas de trempabilité. le volume dans lequel on trempe ne doit pas monté au delà de la température de revenu, pour l'eau elle vaporise à 100 °C donc attention aux "bulles" qui peuvent se faire sur la lame (ajoutez deux gouttes de liquide à vaiselle pour évitez les bulles sur la lame) pour l'huile vaporisation et point flash entre 220 et 250°C donc pas de pb non plus. donc la quantité de liquide de trempe doit être suffisant pour que la partie trempée soit immergé jusqu'à redescendre au dessous de 200°C. austénisation et vérification à la lime de la trempe: l'austénisation d'un acier noir à température va prendre environ 1 minute par millimétre d'épaisseur (ce phénoméne est accéléré avec la présence de chrome et ou de molybdéne dans l'acier) comme sur la tranche en général on excéde pas 1 mm et que si le dos de lame n'a la trempe qu'en superficie et pas à coeur, cela peut être un avantage. en pratique, on va laisser la lame environ 2-3 mn en température avant de tremper. l'auténisation n'est pas immédiate aprés la trempe, il va falloir attendre 4 à 5 mn aprés la trempe pour avoir la dureté maxi avec la lime ou un billage quelconque. petit gag à essayer, prendre de l'acier ressort ou du 75 faire deux lames rapides de même dimension, les chauffer en même temps, prendre la 1 la tremper, la poser une fois refroidi à environ 80 100°C, tremper la 2 dans la foulée, en sortie de trempe (80 100°C) vite mettre la lame 2 dans l'étau et lui mettre un angle de 10°-15°(le plus rapidement aprés la trempe), observer. prendre la lame 1 la mettre dans l'étau et essayer de lui mettre le même angle que la 2, observer
  15. je ne pense pas au bois de rose mais plus à un ipé, bien le couteau
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