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Corbeau

Modérateur et Professionnel WA
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  1. Bon alors, j'ai chauffé un peu l'endroit coudé sur la gazinière, sans trop insister bicause réction du ramin inconnue + époxy sur le dos, et il est revenu. Puis j'ai affiné l'épaisseur (il était vraiment trop raide) et équilibré les branches en rabottant/limant.ponçant le ventre. J'ai été un peu trop enthousiaste à un moment, et pour rattraper le coup je suis allé un peu trop loin et la puissance est modeste : 36# à 29". Comme je suis débutant au tir, je pense que ça peut rester comme ça. On verra pour le prochain ! Il a un suivi de corde d'environ 1". Et même 1.8" quand on vient de le débander, mais ça revient à 1" d'un côté, et 3/4" de l'autre en fléchissant un petit peu dans l'autre sens, c'est normal ?). Restent les finitions à faire.
  2. Je suis resté au plan 1, mais en réduisant la partie parallèle à 15 cm : les branches sont plus effilées et plient mieux. Je l'ai bandé avec une corde un peu courte, pourtant donnée pour 70" : j'obtiens deux belles courbes régulières, mais une branche plie plus que l'autre. J'ai effilé un peu la branche qui se courbait moins, sans changer grand chose. Bilan débandé : - la branche qui plie moins revient parfaitement en position. - la branche qui plie trop présente une amorce de charnière à la jonction entre la partie parallèle et la partie effilée. Je n'ai pas beaucoup tiré dessus, en tout cas moins qu'hier où il avait bien repris sa forme (il avait juste perdu le léger réflexe naturel de 1-1.5 cm qu'il avait). Je pense qu'il y avait un point faible local dans le bois, car la déformation n'est pas à la base de la branche, là où la contrainte est maxi. Etape suivante : peut-être essayer une lamelle de renfort très mince (1-1.5 mm) et en biseau très accentué collée sur la partie faible. Si ça ne marche pas, j'envisage une solution plus radicale : scier le ramin dans l'épaisseur pour en garder une épaisseur comme âme ainsi que le backing lin qui me plait bien, raboter, puis coller en ventre une lamelle d'un bois disons plus classique en facture d'arc, certainement du frêne. Et enfin refaire une poignée plus jolie que l'actuelle.
  3. Sur le plan, on à 1/2" x 1"3/4 (12.7 mm x 44.5 mm), on doit pouvoir jouer sur l'épaisseur. Ici j'ai 10 mm x 54 mm au fondu et 10 x 12.5 mm aux poupées, donc j'hésite à taper dans l'épaisseur , d'autant que la moindre réduction d'épaisseur a des conséquences beaucoup plus rapides qu'une réduction de largeur ! Je vais passer a priori au plan n°3 d'ARCS.
  4. Oui, d'ailleurs je n'ose pas trop : c'est mon premier arc. Pour le moment, il a l'air d'avoir de la moëlle : après plusieurs essais progressifs, j'ai passé les 43# (19.6 kg) sur le pèse-personne avec une sensation de souplesse élastique qui me semble rassurante, et ce à peut-être mi-allonge (pas mesurée, je verrai ça demain, la nuit portant conseil). A priori je vais devoir retailler un peu les côtés, et adopter une forme pyramidale. Ma latte en ramin est déjà fine (10 mm), alors l'affiner même en pointe, ça me semble pas trop évident.
  5. Je lui tire un peu dessus pour voir comment ça plie. Il me semble trop raide vers les extrémités.
  6. Je n'ai pu aller voir les résultats du collage époxy de mon backing en lin que ce matin. Le résultat est assez plaisant : c'est brun et satiné, au toucher on sent encore la trame, sauf en quelques endroits où il y a un léger excés de résine. Pierre, pour la puissance, je n'en sais encore rien, mais pour l'instant je trouve que c'est nerveux et rigide malgré la latte de seulement 10 mm (x 2 '').
  7. Un petit schéma d'une coupe de longeron : c'est un caisson. Les semelles sont très écartées (hauteur totale entre 110 et 200 mm selon les ailes). Pour un effort de flexion donné, on a une semelle en traction axiale, une en compression axiale, le plan neutre navigue entre les deux. L'effort tranchant est tenu exclusivement par les âmes en contre-plaqué. Les efforts de compression entre les deux semelles sont tenus par les âmes et des cloisons internes verticales. Les cernes sont verticales car c'est plus rigide en flexion, sinon ça ne changera rien en traction/compression si le débit de bois est correct. La grosse différence avec un arc, c'est l'écatement entre "ventre" et "dos" : un arc doit fléchir, une aile beaucoup moins.
  8. Intéressant ! Conclusion alors, pour l'orientation des cernes dans les lattes d'un lamellé ? Cernes perpendiculaires dans l'âme, ou pas d'importance ? Après tout les contraintes liées à la flexion sont axiales, même si comme tu le montres leur répartition varie en fonction de l'effort.
  9. Un doute m'envahit : en fait il me semble bien que le bois soit plus résistant en compresion si les cernes sont perpendiculaires à l'effort appliqué. Du coup ma théorie de placer les cernes de l'âme perpendiculaires aux semelles serait foireuse. :27: L'explication de la compression exercée par le dos et le ventre me semble cependant tenir la route. Jusqu'à ce qu'un gus bien informé vienne détruire ma théorie... :109: Et je suis également certain qu'un bois résiste mieux en flexion si les cernes sont parallèles au plan de flexion (latte débitée sur quartier).
  10. Les 2, Acer ! Flexion : Sur des longerons d'avions en bois par exemple, la rêgle veut que les lattes soient taillées sur quartier. Et là il s'agit de l'équivalent des "dos" et "ventre" d'un arc. Et je pense que c'est aussi bon pour l'âme d'un lamellé pour les raisons exposées ci-dessus. Ceci n'est que mon opinion (théorique), qui peut être contredite pas la pratique. La technique japonaise va dans mon sens a priori.
  11. Au vu de ce qui précède, et si l'on se fie aux carctéristiques méca des bois, le choix pourrait être guidé ainsi : 1- Dos : bois très résistant en traction axiale (// aux fibres) 2- Ame : bois très résistant en compression radiale (perpendiculaires aux fibres) 2- Ventre : très résistant en compression axiale (// aux fibres) Encore une porte ouverte enfoncée ?
  12. A propos de l'âme : Je pense que l'âme d'un lamellé DEVRAIT avoir ses cernes parallèles au plus petit côté (épaisseur) de la section de lame. Pourquoi ? Un bois résiste mieux en flexion dans ce sens là : ça se vérifie facilement. Les cernes dures du bois de l'âme sont alors perpendiculaires aux lames de dos et de ventre qui appuient très fort sur elle, ce qui est favorable. Et pourquoi elles appuient si fort, les méchantes ? Imaginons un arc armé vers le haut avec sa poignée fixée sur une table, c'est plus facile pour orienter les mouvement décits ci-après. Le dos est donc en bas et le ventre en haut. Suivez-moi : le ventre est courbé ET en compression, donc il tend à se courber encore davantage et à se déplacer vers le bas ; pendant ce temps, le dos est courbé ET en traction, donc il tend à se redresser et à se déplacer vers le haut . Les 2 tendances au mouvement écrites en bleu sont contrariées par l'âme qui est entre les deux et se trouve comprimée fortement. Si le bois d'âme est trop tendre : craaaac ! Voilà, j'espère ne pas avoir enfoncé une porte ouverte ou proféré une incongruité.
  13. Heu, tu aurais pu me le dire avant... <_< Ouais, c'est bien possible : en le travaillant, j'ai l'impression que c'est un bois assez fragile par rapport à d'autres essences de même densité. Fort possible aussi que la fiche technique d'un bois - obtenue en labo en faisant claquer des éprouvettes calibrées - ne reflète pas forcément les qualités d'un bois à l'usage. On verra !
  14. Je m'y suis recollé ce matin : découpe brute de la poignée et collage du backing en lin. La poignée risque d'être bizarre : la troisième latte (en chêne) aurait dû être plus large. vRaiment pas malin de ma part , mais sans doute rattrapable. Mon époxy périmée semble bonne : l'éprouvette réalisée la veille a cassé en plein bois. Le lin bois bien l'époxy, mais n'ayant jamais fait de stratifiés, il y avait des bulles et/ou poches de résine sous la toile : pas bon ! J'ai donc décidé de coller sous presse (3ème image).
  15. Je pensais la même chose, préférant l'aspect du bois. Puis j'ai vu la toile : c'est très "rustique" d'aspect, ça donne un style particulier que j'exploiterais en faisant un enroulement de lin torsadé sur la poignée par exemple. MAIS d'abord, il faudrait qu'il sorte un arc, ce qui n'est pas encore fait !!
  16. Du lin unidirectionnel, en somme :) Le mien semble avoir autant de fils dans les 2 sens, hélas. Imprégnation : je ferai un essai sur un petit morceau avant.
  17. Merci, Pierre, c'est logique en effet. Mon époxy est vraiment liquide avant polymérisation. Pour les collages bois, il est bon de l'épaissir avec des fibres de cellulose, pour éviter qu'elle se barre. Pour le lin, je pense faire comme suit : - enduire généreusement le bois - poser le lin tendu, bien le plaquer sur la colle - imbiber la toile en tamponnant par dessus.
  18. Waou, rapides comme l'éclair ! :07: pour les réactions.
  19. Attiré par les caractéristiques techniques du RAMIN - sur le papier similaires à celles de l'érable - et sa facilité d'achat en GSB, j'ai commencé la construction d'un arc utilisant cette essence. C'est ma première expé de facteur d'arc, alors j'espère l'indulgence du jury. :109: Il est "tout bois", mais ni lamellé ni vraiment massif : il est composé d'une latte de ramin de 2'' de largeur sur laquelle est rapportée une poignée en ramin + chêne. C'est un flatbow symétrique de 70'' de longueur totale (poupées non taillées), dessiné selon le dessin n°1 du livre ARCS. Pour l'instant, la lame est taillée et la poignée collée. :104: Une fois le contour taillé, j'ai rabotté la latte à 10 mm car je la trouvais vraiment très raide. J'espère n'avoir pas fait une c.... ! Je sais bien qu'un arc DOIT être trop puissant avant équilibrage, mais je me suis dit qu'une partie du tillering pourrait être fait en jouant sur la largeur abondante (2''). Je vais peut-être me retrouver avec un arc de papoose, ugh. Sur les conseils de B.Bowyer, je vais appliquer un backing en toile de lin. Je ne sais pas encore si je vais utiliser de la colle vinylique ou de l'époxy. L'époxy me semble plus "sérieux" et il se trouve que j'ai un pot non entamé, sauf que le durcisseur est périmé de plus d'un an ! Pas grave, j'ai une éprouvette bois/bois en train de sêcher : on verra demain si ça colle encore ! Voilà ma question : Dois-je appliquer le backing AVANT d'équilibrer les branches ? Je suppose que oui, mais si vous avez un avis, il sera bienvenu. Merci d'avance. BC
  20. Dans le fichier word, la colle indiquée est de la "polyuréthane extérieur" : ça mousse affreusement ces choses-là !!! Ou alors c'est un vernis PU, pas une colle. Dans d'autres post, j'ai lu "colle vynilique" : je suppose que c'est une erreur pour la PU ???
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