Corbeau

C'est déjà moins inquiétant ! Cela dit un arc qui casse à 25 cm du bout, ça s'est vu, alors il vaudrait mieux appliquer un renfort. On dit un CERNE de croissance.

Ces quelques outils suffisent largement au départ, avec en plus une lime ronde pour tailler les encoches. Certains n'utilisent pas de plane. Pour les grosses pièces de bois, il est aussi possible de dégrossir avec une hachette ou une machette, puis passer à la râpe / lime, au grattoir et au papier abrasif. La longue liste donnée ensuite par m'archer me semble un peu effarante pour le débutant, qui y viendra (ou pas) selon ses expériences et ses goûts...

Oui, on travaille à la corde lâche jusqu'à ce que, en tirant le poids d'arc visé, on ait dépassé la courbure nécessaire pour mettre une corde courte ET que les deux branches plient de la même manière. A ce moment-là on peut bander l'arc. Le faire trop tôt peut donner du suivi de corde ou une rupture. Le faire trop tard peut donner un arc de poids insuffisant. JM Coche c'est des arcs en fibre de verre ? Ou du lamellé avec un usinage précis ? Si tel est le cas, il peut bander l'arc aussitôt dégrossi. Effectivement, au début il faut marquer la zone à travailler puis enlever la corde. Quand l'équilibrage est bien avancé, on marque mais on peut laisser l'arc bandé et gratter directement en faisant attention de ne pas attaquer la corde tendue... :bhaoui..: A chaque enlèvement de matière, bien faire travailler l'arc au poids visé plusieurs fois, avant de constater les effets du travail.

Peut-être était-il encore trop puissant et qu'il aurait fallu travailler encore à la longue corde ? Pour équilibrer on utilise un arbre d'équilibrage (à poulie) ou une barre (à crans pour loger la corde). 1- C'est mieux que le ventre soit sans marques de râpe quand on fait travailler l'arc, mais ce n'est certainement pas ça qui a fait casser ton arc. 2- On ne suit pas le fil sur le ventre, et on peut traverser des cernes. On essaie simplement (?) d'avoir une diminution d'épaisseur progressive malgré le caractère du bois, sans creux générateur de "charnière". 3- Micro-fissure, ça m'étonne un peu, je dirais plutôt micro-déformations (extension sur le dos, compression sur le ventre). Mais c'est mieux effectivement "d'habituer" le bois à travailler, surtout un arc REFLEX (dans ton cas). C'est se qui se passe naturellement au fur et à mesure qu'on retire de l'épaisseur et qu'on arme de + en + loin. J'aime bien aussi laisser l'arc bandé quelques heures avant d'avoir fini l'équilibrage, quand il est bien symétrique.

On aurait tort en effet d'enterrer le simplissime longbow à poignée travaillante, surtout quand il est bien équilibré et suffisamment optimisé comme ici (branches étroites, bouts légers). Si l'ipé de qualité était plus facile à trouver, je pense qu'on verrait plus d'arcs simples de cette essence.

Un vernis prévu pour ligatures de cannes à pêche offrirait toutes les garanties d'étanchéité et d'aspect soigné. Une belle canne à mouche a une finition élégante et elle peut être immergée sans dommages. Ces vernis existent en petits flacons.

Oui, mais un couteau bien affûté peut aussi tailler un arc, surtout dans le du noisetier vert pas trop large. J'avais fait un arc d'enfant presque entièrement avec un couteau de poche. La stratégie pour enlever de l'épaisseur, c'est d'attaquer les bords puis le milieu, de manière à avoir moins de matière à enlever / mois d'effort à chaque coup. Modif du message : il faut aller moins vite que sur ce schéma...

Je ne pense pas que de l'araldite puisse imprégner vraiment à coeur, c'est trop épais Couvrir oui. Toucher "synthétique" : à mon avis, surtout si on plastifie/noie dans la colle la ligature. Si on sent bien le cordonnet, je trouve que le toucher est naturel et agréable. Mais là aussi, les goût et les couleurs... Je croyais qu'il y avait quelques pistes ci-dessus pourtant... :37:

Manny d'Hawaï, sur Paleoplanet, fait des arcs en guava (bois local) à tomber par terre et chasse le cochon sauvage local. Il applique de la colle Titebond 3 et dit qu'il peut chasser toute une journée sous la pluie sans problème. Il utilise de la ficelle de chanvre ou de coton.

Le rabot n'est pas souvent utile sur une branche car ce n'est pas droit en général. Il vaut mieux une plane. Mais un noisetier pas trop gros (quelques cm) et fraichement coupé peut être écorcé et ébauché sans problème avec un bon couteau, jusqu'à ce qu'il commence à plier. Laisse la pleine largeur tout le long pour l'instant. Puis laisse sécher. Quand cette ébauche sera sèche : râpe, grosse lime, puis grattoir et/ou papier de verre pour finir l'équilibrage. Certains font presque tout avec une râpe et un grattoir. Chacun doit trouver les outils qui lui conviennent...

Tu peux essayer de chauffer au décapeur et de détordre plus loin que nécessaire pour anticiper le retour, mais c'est risqué. Sinon un arc peut souvent vivre avec une branche vrillée ; tu redresses juste à la poignée (et éventuellement aux extrémités) pour centrer la corde.

Bilan : si l'étanchéité est un critère important pour vous : superglue ou vernis de bonne qualité (ce qui n'était pas le cas ici).

Après séchage rapide, les ligatures à la vinylique 2-3 ont repris leur aspect et tiennent bien. La superglue 1 est parfaite, et la vernie 4 a un aspect légèrement détérioré mais tient bon.

Après 45-50 minutes d'immersion : les ligatures à la vinylique 2 et3 sont blanchies mais elles ne se délitent pas quand on les gratte avec l'ongle. Les deux autres ont l'air bien, aspect et solidité.

Au bout de quelques minutes à peine, la ligature n°2 (colle blanche seule) blanchit franchement. Pas top d'un point de vue étanchéité... Au bout de 15 minutes, la n°3 (colle blanche + vernis) blanchit très légèrement. La n°1 (superglue) et la n°4 (vernis seul) restent bien noires. La suite plus tard...

Mais ton fil est vernis ensuite ou pas ? La baguette d'essai et ses 4 ligatures sèches, et le tout immergé (test sévère par rapport à un arc) :

Bon, un test alors ? J'ai réalisé 4 ligatures que j'ai enduit différemment : n°1- superglue n°2- colle vinylique diluée n°3- colle vinylique diluée puis vernis "déco intérieur/extérieur" (ça serait beaucoup mieux "marine" mais on fait avec ce qu'on a :bhaoui..: ) n°4- vernis "déco intérieur/extérieur" seul Pour l'instant ça finit de sécher, après ça je fais tremper dans l'eau et je vous tiens au courant...

Bonne remarques car je n'ai pas testé sur la durée. Un vernis polyuréthane bien fluide peut imprégner le cordon et être 100% stable à l'humidité. On peu aussi vernir après séchage de la colle. Effectivement, c'est un peu rugueux même avec le fil de coton, mais les coups et les douleurs, heu les goûts et les couleurs...

Le petiot flatbow noisetier (135 cm) à poignée coton, et son grand frère, longbow massaranduba (de 140 cm, à poignée cuir quant à lui).

Mais tout est bien qui finit bien et la poignée sèche et le fil durcit et retrouve sa couleur. Photo floue, oups

Ensuite on dilue la colle blanche avec un peu d'eau et on imprègne le fil qui devient blanchâtre, beurk.

Si on veut, on peut mettre une petite goutte de superglue liquide pour sécuriser et pouvoir couper tout de suite bien à ras.

Un peu avant la fin, on peut finir avec le tour de main utilisé pour les tranche-fils de corde, ou en utilisant une boucle dans laquelle on passe le fil de ligature et qu'on tirera.

On enroule serré, les 1ères spires recouvrant l'extrémité du fil. Il vaut mieux travailler "en remontant la pente" pour que les spires se serrent naturellement. Si on doit s'arrêter, on peut poser une pince par exemple :

Sur un flatbow d'enfant que j'ai fini récemment, j'ai réalisé une poignée ligaturée. C'est très facile à faire, pas cher du tout, ça ne craint pas l'eau, l'aspect est plutôt plaisant, ça donne un toucher antidérapant et ça ne craint pas l'eau. Bref que demande le peuple ? :bhaoui..: Le kit : fil un peu épais ou cordonnet de coton, colle vinylique, cutter et un arc :107: