fragaria vesca

Même "vide" depuis plusieurs années, il reste toujours un peu de gaz dans une bouteille.Comme le dit bsmdavid la moindre étincelle et c'est la catastrophe. La solution la moins risquée est bien de dévisser le robinet avec une grosse clé ( je le fais seul en fixant la bouteille avec une sangle à cliquet contre un pilier ) et ensuite de la remplir d'eau.

Il s'agit d'une lame en sandwich, non ?

Magnifique. Tu possèdes une sensibilité qui fait du bien au coeur. :)

Va voir là : http://perso.orange.fr/rondi/techoueyre/co...guillochage.htm Une petite critique perso et qui n'engage que moi:le guillochage est superbe mais l'ensemble n'aurait t'il pas gagné en cohérence avec une lame plus travaillée (moins brute de forge).

Salut Frederic. Une petite question : tu utilises quel matos pour réaliser tes émoutures ?

Pour le poinçonnage, je chauffe ma lame à la forge puis la pose sur l’enclume, applique le poinçon et frappe assez fortement et sans hésiter. Ensuite 3 normalisations et trempe. Après avoir raté mes trois premières lames (je mettais un temps fou à essayer de positionner correctement le poinçon, hésitais et finalement frappais mollement et de travers sur une lame pratiquement froide), j’ai passé quelques temps à m’entraîner à poinçonner correctement et sans hésiter une planche de bois. Méthode bête et méchante s'il en est mais efficace pour moi puisque la dizaine de lames suivante a été poinçonné correctement.( l’entraînement , toujours l’entraînement comme avec l'arc : ça paye toujours). Je le réalise encore parfois, quelques coups sur ma planche pendant la chauffe afin de bien « sentir » le geste avant de frapper la lame pour de bon. Sur forgefr.com, il avait été évoqué le risque de détrempe du poinçon s’il restait trop longtemps en contact avec une lame chauffée au rouge. Certaines personnes utilisent un morceau de tube en rond ou carré dans lequel leur poinçon rentre sans jeu. Ils chauffent la lame, appliquent le tube puis y font glisser le poinçon et frappent.

Tu travailles vite.Il me faut pas loin du double de temps pour sortir quelque chose de correct.

J'adore ce type de manche sur lequel on peut voir les noeuds du bois.Cela reforce le coté "sauvage"de la lame.Ton émouture elle ne serait pas plutôt convexe( concave c'est en creux).

Salut. Déplace toi si tu peux jusqu'à Bourgogne Archerie.C'est pas loin de Dijon et ils pourront te renseigner sur les essences de ta photo.

D'après ce que j'ai pu en lire sur un autre forum, ta trempe ne se serait pas parfaitement passée. Mais tout n'est pas perdu et je pense que c'est rattrapable. "Cent fois sur le métier remets ton ouvrage."

Sympa comme lames. C'est quoi comme acier ?

Pour le poinçon, j'ai profité d'une commande groupée sur forge.fr chez Gravor.Je l'ai commandé en septembre 2005 et l'ai payé 57,41€ ttc. Pour une commande à l'unité, c'est beaucoup plus cher ( plus du double, de mémoire). L'acier utilisé est du Z160cdv12 ( appelation européenne du D2 américain). L'investissement me parait justifié.Ce poinçon semble indestructible et le monogramme est la copie conforme du modèle fourni à Gravor. Certaines personnes arrivent à fabriquer eux mêmes leur propre poinçon mais pour ceux que j'ai pu voir le motif du dessin était beaucoup plus simple et la finesse du motif (ainsi que la qualité des traitements thermiques) était loin d'égaler les poinçons fabriqués par des pros.

Pour Brutus : tu trouveras un tuto complet sur Forgefr.com concernant la fabrication de ce type de Forge ainsi que des brûleurs. La plupart des éléments pour la construction se trouvent dans toutes les grandes surfaces de bricolage.La bouteille de gaz et la ferraille pour l'extérieur de la forge viennent de chez emmaüs.Seul la fibre céramique et le ciment réfractaire pour l'intérieur de la forge ainsi que le manomètre détendeur pour la bouteille de gaz ont été commandés. Pour ceux que cela intéresse,me contacter par email:je dispose du tuto complet en format word (596 ko). Pour Frederic : pour le couteau de gauche et celui du centre : vieilles limes.Pour les autres lames : XC 75. Trempe sélective au goop.Tout les étuis sont issus du même morceau de collet. Il m'arrive également de poster sur forgefr.

Après 30 mn de chauffe: chaud devant !

Avec ça : un poinçon que je me suis fait fabriquer ; frappe à chaud ( perso, juste avant la trempe).J'ai créé le monogramme : mes initiales entrelacées.

Et tout ça pour ça : celui du milieu ( forgé dans une lime ) me sert de coupe papier, c'est pour cela que je n'ai pas insisté sur ses finitions. Les mêmes avec étuis : le deuxième en partant de la gauche n'est pas terminé.

Mon enclume : 47 kg, trouvée sur le sol d'une cave vosgienne où d'après son propriétaire, elle reposait depuis une cinquantaine d'année. Mon backstand : ponceuse à bande achetée 29.90 € dans un hard discount et coincée à l'envers dans un étau.

Ma forge d'à moi que j'ai. Fabriquée dans une bouteille de gaz, 2 brûleurs en tube de plomberie, monte à température en quelques minutes.

Perso, je façonne déjà mes manches en pâte à modeler. Cela permet de les visualiser dans toutes les dimensions et de bien travailler la préhension et l'esthétique avant de les réaliser "pour de bon".

Même pseudo, même avatar. Tu as été le premier à répondre à un de mes posts dont le titre était : "récit d'un échec heureux".

Merci à tous. Ishi78 :Par tes propos,tu fais preuve d'une grande clairvoyance. JMG : on s'est déjà croisé sur d'autres forums. Gallus Sinensis : Je ne fabrique pas encore d'arcs mais il s'agit d' un de mes rêves que je ne désespère pas de concrétiser rapidement.

Bonjour à tous. Je profite de ce premier post pour me présenter : âgé aujourd’hui de 42 ans, j’ai commencé à tirer à l’arc dans mon plus jeune âge avec, comme tout garçon élevé à la campagne, le façonnage de rejets de noisetier et de frêne. Mon premier arc « du commerce » me fut offert pour mes dix ans : un arc en fibre de verre qui m’accompagna pendant bien des années. Toutes les matières furent testés pour la fabrication des flèches : tuteurs en fibre de verre récupérés dans les poubelles des cimetières, tiges en bois divers et variés, etc... Mes parents résidant à moins de 200 m du plus grand lac d’Europe et du delta d’une rivière classé en réserve naturelle, je n’avais aucun mal à me fournir en plumes pour mes empennages .Mes pointes étaient façonnées dans des clous aplatis au marteau, affûtés et débarrassés de leurs têtes. Ainsi équipé et passionné par une chasse que je croyais du haut de mes dix ans être le seul au monde à pratiquer, je réussi en ces temps sauvages à flécher successivement (par maladresse et par pure inconscience) : la niche du chien (le chien était à l’intérieur), la porte du poulailler avec mon père derrière (mon extrême vélocité dans cette situation de crise me sauva d’une raclée certaine), ma petite sœur( je voulais lui montrer que c’était pas dangereux), un de mes frères (on jouait à la corrida où il était le taureau, abrité derrière une mince feuille de carton) ainsi que ma grand-mère (je visais un sac poubelle placé à 15 mètres d’elle).Seule la faible puissance de mon arc explique le fait qu'aucun des protagonistes de ces désolantes aventures n'ai eu à souffrir plus que quelques heures de mes exploits toxophiles . Personnellement, je n'eu droit de la part de mes camarades de jeu qu'à une flèche dans une botte et à une autre déviée par ma visière de casquette Toutes ces conneries aurait pu tourner au drame, j'en frémi rétrospectivement. En 1984, je découvre dans un journal local l’article d’un diplomate sympa chassant à l’arc le wapiti aux USA. Je le contacte aussitôt et lui rachète un de ses compound : un York coronet hunter (arc très lourd mais pratiquement indestructible : il est encore opérationnel après 22 ans et plusieurs décoches à vide). Je contacte en 1985 Jean-Marc Lecaille chez qui je commande un compound York trophy 2 à cames qui me cassa par deux fois dans les mains et que par manque d’expérience je fus incapable de régler et d'utiliser correctement. Déçu par les compound et de toute façon nul en mécanique, je me tourne à ce moment là vers l’arc classique par l’achat successif d’un black bear de 45 livres rapidement suivi par un hunter damon howatt 60 livres puis par un Lecaille green horn safari TD de 55, 60 et 65 livres. Après avoir tués mes premiers sangliers et ragondins avec cet arc dans les années 90, mon choix se tourna enfin vers le longbow avec l’achat d’un Grand Gallois fabrication spéciale (sur la base du yaqui) et enfin d’un wakatanka. Après l’arrêt de la pratique du tir à l’arc (suite à problèmes physiques divers et variés), je décide il y a 6 mois de me lancer dans la forge de couteaux. En parcourant le net, grand fut mon plaisir de tomber sur un forum dans lequel je retrouvais à la fois ce qui fut ma passion pendant plus de 30 ans et également plusieurs rubriques concernant mon nouveau hobby. Voila, c’est un peu long mais j’ai essayé de simplifier au max. Merci de votre accueil.