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Migoo

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Everything posted by Migoo

  1. Super !!! je vais en faire une pour mon fils. Il appelle ça "une cacapute"
  2. :oups: j'avais oublié de le précicer : environ 5 à 7 mm
  3. exact, il faut quand m^me que le silex soit de texture fine au départ, ça marche pas de la même manière avec tous les silex.
  4. Veinard !!! j'ai hâte que mon fils puisse tirer à l'arc !!
  5. Bravo bravo bravo, quelle technique !!! j'étais loin de me douter de la complexité de la chose.
  6. gros plan sur les pointes en os des chasse-lames/compresseurs
  7. Voilà le compresseur d'épaule, sorte de béquille avec pointe en bois de cerf à l'extrémité (on peut aussi mettre une pointe de cuivre). L'arc de la béquille se cale au creux de l'épaule pour augmenter la force de compression.
  8. Merci Pedro, c'est plus clair ue mon explication :29:
  9. Merci à Tous Bételgeuse, comment fais-tu ? Ma femme me répète toujours "pas d'animaux à la maison !!!!"... ;) Salut Link, tu as raison, sur le silex les éclats de retouche filent moins loin. Sauf sur des silex à texture très fine et après traitement par chauffe des nucléus. Ou alors quand tu peux t'aider d'un compresseur plus grand (je posterai une photo). Autre solution, il faut que tu sélectionnes un grand éclat (10 cm de diamètre par exemple) pour le préparer à la percussion (au bois de cerf par exemple, ou avec des galets de calcaire ou de grès pas trop dur). Du coup, tu enlèves plus de silex à chaque coup et les éclat filent plus loin. En travaillant toute la circonférence de l'éclat, ses faces d'origine voir disparaître sous les retouches. Ensuite tu continues avec la technique de la pression pour finir ta forme.
  10. pour dégager les ailerons et le pédoncule de la pointe, il faudrait employer soit un compressuer en os beaucoup plus fin (mais j'ai pas pris le temps d'en faire un), soit une pointe en cuivre comme ça c'est fait au chalcolithique (l'age du cuivre). Mais j'en ai pas non plus (j'ai de la tôle de cuivre, peut-être que je ferai un compresseur), du coup j'utilise une merveille de la technologie moderne : la sardine de tente. Je creuse dans la pointe en ayant bien repérer les endroit à entamer pour que les ailerons soient à symétriques.
  11. on pourrait s'arreter là, de telles pointes existaient durant le néo. Mais bon, je vais aller au bout de la démo.
  12. on précise la forme de la base
  13. Il est important de procéder par petites phases de retouches pour ne pas trop entamer l'ébauche et se retrouver avec une pointe pour schtroumpf. Donc deuxième passage pour affiner la forme :
  14. c'est à partir de cette ébauche que l'on va sculpter plus précisément la forme. toujours par pression à l'os sur les bords, on affine une des extêmités. Si nécessaire, il était encore temps de faire une abrasion (raper avec l'os) des bords avant la compression. Travailler alternativement sur chaque face en retournant l'éclat dans votre main.
  15. voilà l'autre face et les difficultées que posent les nervures : il en reste une petite portion au centre de l'éclat, comme une petite colonne vertébrale
  16. vue de la première face façonnée après avoir fait le tour complet de l'éclat. Il ne reste plus rien de la face lisse du début. Il faut essayer de faire la m^me chose sur l'autre face, mais les nervures déjà présentes sont plus dures à éliminées.
  17. voilà l'autre face en cours de façonnage
  18. il est fort probable que le bord s'affine au point de devenir friable et ne plus permettre une bonne compression de la pointe en os. Donc de temps en temps, raper le bord avec l'os pour éliminer ces petites corniches trop fragiles. Attention, il ne faudra plus le faire une fois la pointe bien avancée sinon on abime le tranchant et ses bords sont pas nets.
  19. en retournant l'éclat, vous verrez les retouches qui s'étale sur la face lisse qui était contre le cuir. C'est le but de toute la manoeuvre : multiplier ces retouches en faisant le tour de l'éclat et en travaillant alternativement sur ces deux faces, toujours en compressant sur les bords.
  20. Sans relacher la compression, quand vous êtes bien arqué" sur votre éclat, hop un petit mouvement de la pointe en os vers le bas (donc vers le cuir qui protège la main) comme pour arracher le bord. Sur la photo, on voit les arrachament qui forment une denticulation (c'est pas un gros mot) sur le bord de l'éclat.
  21. ensuite je tiens fermement l'éclat dans ma main protégée par le cuir. Il faut que l'éclat bouge le moins possible, donc il faut serrer fort. De l'autre main, j'appuie le compresseur (ou retouchoir) sur le bord de l'éclat comme si je voulais fendre la point en os en deux. Il faut presser avec tout bras et l'épaule pour que les petits éclats filent le plus loin possible sur la pièce à travailler. En travaillant assis vous piuvez poser la main qui tient l'éclat sur un genou pmour gagner en stabilité et en résistance au mouvement de compression fait par la point en os.
  22. voici l'outil qui va me servir à tailler la pointe, encore un segment tiré d'un bois de cerf, son extrémité est plus fine et plus précise que celle de mon chasse-lame.
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