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bardaff

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Everything posted by bardaff

  1. moi j'ai ça , et c'est considéré comme longbow;mais quelle sortie de flèche!!!
  2. bardaff

    Forge

    Et avec quoi d'autre que le charbon peut on alimenter une forge ? ...du gaz... :37:
  3. pareil en ce qui me concerne....Sur les camps médiévaux, les flèches alu et les take-down, ça fait "kermesse aux boudins"...
  4. Salut Lo, Mais ....j'espère bien que tu vas m'aider à la trouer, c'te cible, parce qu'il y en a déjà 4 autres (de cibles) qui attendent leur tour, et dimanche matin je termine la 6e,héhéhé... Que du bonheur... Suite de la méthode: les cartons utilisés sont exclusivement des caisses de carton destinées aux transport de dossier administratifs (donc solides, car le papier, c'est lourd), dépliées et repliées sur elles-même de manière à former un rectangle de +- 80/55. Ces cartons sont posés sur la tranche, les uns derrière les autres, et le carénage est constitué à base de vieilles caisses d'ordinateurs,écrans,imprimantes,etc. Pour l'instant, vu la puissance des arcs, c'est amplement suffisant. :37:
  5. :bhaoui..: désolé pour l'image, mais dès fois, c'est capricieux ces p'tits forums là... Mais apparamment cette fois, ça passe. La pointe à l'extrème droite est affûtée, et ...elle coupe... ...pratique lors des repas, lorsqu'on tire au canon ou combat à l'épée, et surtout lors du montage/démontage du camps...
  6. Merci pour vos compliments. C'est vrai qu'on n'en voit pas beaucoup sur les camps, mais je crois qu'il y a à cela plusieurs raisons; tout d'abord, si les flèches médiévales sont tout à fait tirables, c'est très souvent galère lors de l'extraction hors des cibles en paille, quand la flèche ne traverse pas carrément la cible; et c'est tout bonnement impossible avec les pointes barbelées; ensuite, comme les pointes sont très souvent fabriquées artisanalement, sans gabarit pour le diamètre de la douille, faut bien souvent chipoter pour adapter l'extrémité du fut, en taillant au couteau, et le contact douille/fût n'est pas toujours parfaitement jointif; et vu le prix que coute une pointe médiévale et le travail que ça représente, aucun archer médiévale n'est prêt à perdre ses pointes; à l'époque, les pointes de guerre étaient destinées à usage unique, et très souvent simplement enchassées de force, de manière à rester dans la blessure. Une autre raison, c'est qu'il faut en permanence un garde près des flèches d'exposition; il n'y a pas que les touristes qui peuvent être "tentés", mais aussi certains "médiévistes" peu scrupuleux qu'il convient plutôt d'appeler "squatters"; je sais, c'est lamentable, mais c'est hélas la triste réalité, quand c'est pas carrément l'arc et le carquois qui "disparaissent"... Bon allez, ci-joint mes nouvelles pointes: celles de gauche mesurent 12,5cm en longueur totale, avec 5,5 de longieur de pointe; elles ont été forgées par l'ancien forgeron (paix à son âme) de l'archéosite d'Aubechies (période gallo-romaine). Les pointes de droite sont des barbelées classiques de chez Archery-Center en Angleterre; et pas une des 4 douilles n'a le même diamètre... :37:
  7. Personnellement, les cibles en paille (les rondes), faut plus m'en parler; la mienne retient encore prisonière une bonne vingtaine de pointes, et je ne compte pas les fûts que j'ai cassés en tentant d'extraire mes flèches. Je tire généralement à 18m, mais parfois, lors d'essais d 'arcs, de flèches, de cordes ou autres, je tire à 5m. J'ai tout essayé, de laisser la cible sécher en plein soleil, de l'humidifier, mais chaque fois c'était pareil, tellement galère pour extraire les flèches que c'en était presque dissuasif de tirer une prochaine volée; mes arcs sont pour l'instant des 40 lbs, mais je passerai en 50lbs dès février Des qu'il fera suffisamment bon pour faire un barbecue, elle y passe! Ca me permettra de récupérer mes pointes...! Je me suis confectionné depuis une cible avec une grande caisse en carton d'emballage(100x60x40), remplie d'autres cartons d'emballages plus petits et mis "à plat"; les "trous" sont comblés avec des journeaux roulés en boule, des plastics de grandes surfaces en boule aussi, et même de vieux vêtements abimés; le tout est complètement recouvert d'adhésif brun d'emballage, ce qui solidarise le tout et isole de l'humidité. Etant donné que les flèches ne pénètrent pas plus de 15 cm, qu'elle s'extraient aisément et que cette cible est bien plus légère qu'une cible en paille, c'est un investissement d'avenir, car hormis l'adhésif, tout le reste n'est que de la récup. Et quand elle sera complètement fichue, sa composition fait qu'elle sera vitre brûlée, mais d'ici là j'aurai accumulé suffisamment de cartons et autres déchets que pour en faire une nouvelle. :37:
  8. Salut Fred, :37: et je reconfirme en plaçant l'image qui le prouve. Cela dit, ce sont là de bien belles flèches médiévales que tu as réalisées. :24: Pour mes ligatures, je les fait en deux parties, l'une pour les plumes et l'autre pour l'encoche, en utilisant le système du tranche-fil et un peu de superglu. Ensuite, je recouvre le tout d'une couche de colle à bois diluée à l'eau, appliquée au pinceau. Le fil utilisé est du fil de lin de bricastruc ou du fil de lin "fil-étoile", selon ce que j'ai sous la main.
  9. J'ai deux sortes de flèches: des pointes blunts pour les reconstitutions médiévales, et des pointes métal pour la cible. Pour les premières, utilisées essentiellement en tir "demi-cloche", à petit bras, n'importe quel bois fait l'affaire; encoches taillées dans le fût, renforcées par une ligature en fil de lin; plumes naturelles ligaturées au fil de lin, et collées à la cyano (superglu); pointes caoutchouc simplement enchassées (non collées). Pour les flèches de cible, j'achètes les futs par correspondance, c'est du cèdre 11/32 spiné 35-40 (longbow 40 lbs); encoches plastic collées à la cyano; pour les plumes, c'est pareil que pour les autres flèches; les pointes sont en cuivre, 100 grain, à visser (il y a un pas de vis à l'intérieur de la pointe, et qui creuse le bois. En ce qui concerne les ligatures, on peut très bien se passer de colle en utilisant la technique du tranche-fil. En son temps, j'avais fabriqué des pointes en métal en découpant des morceaux de 5cm dans un profilé de gsb (1m de long, 1cm de large, 5mm d'épaisseur) comme pour les pointes en os (femelle dans la pointe, mâle sur le fût), collées à l'araldite et ligaturées lin+colle. Elles sont toutes restées dans cette :05: :107: :grrr0: :mad01: de cible en paille.
  10. :07: à tous pour vos conseils. Je constate donc que diverses techniques sont toutes aussi valables les unes que les autres, et vu le cubage donc je dispose, ça ne sera pas un problème si j'en foire l'une ou l'autre. Plus on laisse sécher, plus c'est rigide? Ca me semble logique. Le vernis rigidifie: je l'avais déjà lu. Je retiens l'idée du bois de coeur, je vais donc prendre des rejets assez gros. Ishi: qu'appelles-tu le rainurage...? Bertrand: merci pour le truc de la clé à flèche (adoucir les angles). :29: Je vous tiendrai informé de l'évolution des travaux. Encore :24: et :07: à tous :37:
  11. Du sapin ordinaire peut-il aussi convenir pour les futs de flèches?
  12. Bonjour à tous, Un ami jardinier de profession a récupéré quelques mètres cubes de rejets de noisetier, dont une bonne part sont parfaitement rectilignes. Ils sont donc tout destinés à devenir des fûts de flèches, mais pour ce faire: Faut-il les éplucher avant séchage, ou après? Pour le redressage, à la chaleur et manuellement/et ou clé à flèche...? D'autre part, peut-il être utile de les laisser sécher suspendus par une ficelle fixée dans une poutre par exemple, avec un poids fixé à l'autre extrémité? Pour le gabarit, j'ai investi dans le même engin que Gianrico (nb: merci pour le tuyau...!), à savoir un rabot circulaire ou "rounder plane" qui devrait débarquer sous peu; cependant, un autre ami (menuisier celui-là) m'a dit que ce type d'outil écrasait les fibres et que fatalement il faudrait redresser les fûts après amincissement. Qu'en pensez-vous? Merci d'avance pour vos conseils et avis Ô combien précieux, et longue vie aux Webarchers.
  13. Désolé, problème avec l'hébergeur des photos...
  14. :24: :24: :24: :24: :24: Superbe! Enfin un reconstituteur qui aura un fourreau et un baudrier digne de ce nom! Pour la patine du fourreau, deux ou trois couches d'huile de pied de boeuf lui donneront une belle couleur chocolat. La bouterolle est excellente; c'est du laiton martelé, si je crois me souvenir...Mais comment est-elle fixée sur le fourreau? Collée? Rivetée? Cousue?
  15. :24: :24: :24: :24: :24: :24: :24: :24: Wouaw! Ca dépote! Super boulot, félixitations...
  16. :37: Salut à tous, J'ai fabriqué ma première (et seule) corde en fil de lin poissé, plus couramment appelé "fil de sellier". La corde est composée de deux torons de quatre fils chacun, avec une boucle torsadée pour la poupée supérieure et terminée par un noeud d'archer pour la poupée inférieure. Cette corde était prévue pour un longbow de 72", qui a cassé, et je l'ai donc montée sur un flatbow de 68", d'où le fil excédentaire au niveau de la poupée du bas; c'est l'avantage du noeud d'archer, ça permet d'équiper n'importe quel arc. J'ai du recentrer le tranche-fil et le nock-set, le premier étant en fil de lin ordinaire de bricastruc, le second en gros fil de cordonnier. Chaque fil poissé est lui-même composé de 6 fils assez fins. En résumé: cette corde est increvable (jusqu'à présent) pour une puissance de 40 lbs (j'ai pas essayé plus fort). http://www.freephotohost.com/files/1430/corde%202%281%29.jpg Et j'ai fabriqué cette corde grâce aux conseils et ditacticiels de Webarcherie ( :07:), faut-il le signaler... :37: Bardaff
  17. Houlààà!!! cuir+bambou+cuir: te voilà définitivement à l'abri du "steak"! Et voilà en image la preuve que la pratique de "la dive bouteille" est bénéfique à l'archer! :29:
  18. :24: :24: :24: Effectivement: solide boulot! Et bravo pour l'idée de récupération d'un vieux gant de cuir. Pour le dessin des plumes, est-ce que ça va tenir avec rien que du cirage? J'aurai plutot opté pour de la teinture pour cuir, appliquée au pinceau après un bon dégraissage à l'acétone, et laisser sècher 24h00; après ce laps de temps, rien n'empêche de cirer au dessus :37:
  19. Epaisseur de cuir: difficile à dire lorsqu'on n'a pas d'appareil de mesure précis, mais je dirai entre 4 et 5 mm pour la plaque principale, et 2mm pour les sangles. Une seule sangle de fermeture: cela suffit, car je porte ce bracelet au dessus de la manche de gambison, ce qui fait qu'il est assez serré; il est importable en chemise ou à bras nu. Mais effectivement il y eut des dizaines de modèles à une ou deux sangles, et/ou dont la plaque était ovale ou rectangulaire, scupltés ou non; seul le modèle "Robin des Bois" (le grand brassard qui prend +- tout l'avant-bras, et lacé sur l'extérieur, semble ne pas avoir été usité au moyen-âge. La gravure: j'ai utilisé des outils de sculpture , en humidifiant régulièrement le cuir pour travailler sur les reliefs; en séchant, il garde la forme (pour l'effet "granuleux"); toutes les droites sont tracées au crayon au moyen de deux lignes espacées de 2mm, et les extérieurs creusés avec une lame de X-acto: ensuite humidifiées et les angles tranchants légèrement écrasés. Pour le texte, j'ai dessiné les lettres, et ensuite fais ressortir le relief avec cette même technique d'humidification et écrasement. Et c'est maintenant que je m'aperçois avec horreur de la confusion de mes explications, mais c'est franchement plus facile à faire qu'à expliquer... Les sangles sont en trois parties, vu la quantité de cuir dont je disposais, cousues avec des aiguilles et du fils de sellier (fil de lin poissé), après avoir au préalable percé les trous avec une alène. La boucle, c'est comme le cuir d'ailleurs, de la récup de je ne sais où... Pour le prochain, c'est promis, je mettrai en images les différentes étapes, avec des explications un tant soit peu plus claires. Et merci à tous pour vos encouragements.
  20. Rien à voir avec l'oeuvre d'art de Gilles13; c'est tout de suite plus "rustique", mais entièrement réalisé par mes soins avec des matériaux de récupération. Modèle inspiré des bracelets retrouvés dans l'épave du Mary-Rose et de ceux décrits dans "the English Longbowman" de chez Osprey.
  21. Bonjour Aenor, Je suppose que tu as acheté des tourillons en GSB. Vu le taux de casse de flèches en spectacles médiévaux, ça peut être rentable. En effet, ces flèches se prennent qui des armures métalliques, qui des pavois, qui des murs, et celles qui ne touchent rien sont systématiquement piétinées (20 à 25% de casse...); d'autre part, elles sont généralement écourtées à 26", afin d'empêcher le tir tendu, et ce fait rend la précision du tir plus qu'aléatoire pour quiconque possède une allonge supérieure à 26". Donc, vu que la plupart du temps on tire en demi-cloche à "petit-bras", que le fût soit lourd ou non, large ou non, ça n'a pas vraiment d'importance, tant que la flèche ne va pas dans le public... Pour le tir sur cible, je te conseille des fûts en cèdre de 11/32 (8,73125) mm, car les blunts sont en 5/16, 11/32 et peut-être 23/64 (mais j'en ai pas encore vu...). Par expérience, le 11/32 résiste mieux aux traitements médiévaux que le 5/16. Je sais aussi que les reconstitutions de flèches de guerre anglaise sont en diamètre 3/8 (9,525 mm), mais elles sont équipées de "bodkins"; certains spécialistes grand-bretons conseillent ce diamètre pour plus de facilité à y creuser les encoches, mais le 11/32 va très bien aussi. En résumé, pour le tir sur cible (paille ou mousse), confectionnes-toi des flèches adaptées en rigidité (spine) et diamètre à la puissance et au type d'arc que tu utilises, et pour les spectacles med, le "moins cher", d'un diamètre correspondant aux blunts vendus dans le commerce. Bons tirs, Bardaff :37:
  22. Messire l'Inquisiteur, ma trentaine, elle est faite, depuis presqu'aussi longtemps que le combat du même nom, mais force m'est d'avouer que je doive régulièrement remplacer les combattant(te)s. Mais je ne voyais pas non plus l'intérêt de scanner 30 pointes et trente empennages, car c'eut pu faire prétentieux. A tous, Mais effectivement ma marque est une moucheture d'hermine, dont le champ complet est armoiries des ducs de Bretagne. Le "label" n'étant pas déposé (on retrouve des quartiers d'hermine pleins dans les armoiries d'anglais présents à Formigny, ainsi que dans celles de Bourguignons et même de Brabançons), je n'ai donc de scrupules à user de cette remarquable marque, ayant un ami Breton résident en ma bonne ville de Tournai, ayant ke Gwen-A-du trônant au dessus de ma télé, le drapeau ducal dans la salle à manger, portant un triskel en pendentif même sous la douche, et étant grand amateur de chouchen devant l'Eternel. En outre, les bretons, à force de se taper dessus entre-eux, me rappellent tellement les Belges. Même que les Bretons aussi ont leurs "Hollandais" (ceux qui commandent deux gallettes salées et un grand'crème pour 4 personnes), sauf qu'ils les appellent "les anglais". Les Bretons et certains belges (parce qu'il y a aussi plein de cons en Belgique, faut pas croire...!) ont des tas de points communs, d'où l'hermine... Et tout ceci n'a absolument rien à voir avec l'archerie, vous l'aurez compris... Mais malgré tout, vive la Bretagne libre. Bardaff, Picard avant d'être Wallon
  23. Merci, mais j'ai beaucoup appris grâce à WA. Pas de problème pour le changement de titre, il est vrai qu'il vaut mieux éviter toute confusion avec ce genre d'institution... Dernier détail: la moucheture d'hermine, qui est ma marque reproduite sur tous mes objets médiévaux, est bêtement pyrogravée.
  24. Yo! Ca a l'air de marcher. Suite: les empennages, réalisés par moi-même. Les plumes de gauche ont été récupérées sur une vieille flèche cassée, ligatures en fil de lin (fil-étoile) recouvertes de colle à bois diluée à l'eau. Encoche creusée dans le fût; la ligature d'encoche s'est fait la malle, j'en ferait une nouvelle dès que j'aurai racheté du fil. Les plumes de droite sont montée sur une flèche "blunt" destinée aux reconstitutions de batailles; comme ce type de flèches à autant d'espérance de vie qu'un Israelien en Iran, j'ai pas trop soigné la finition. Longueur des plumes: 12 cm.
  25. Y'a un prob avec les images, on dirait... Deuxième essai.
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