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XAHAKOA

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  1. Pas du tout ,car au kyudo on ne serre pas l'arc dans sa main , au contraire puisque l'arc doit touner de 160 degrés au départ de la flèche ( la corde se retrouve sur le côté externe du bras gauche) .L'arc prend sa position d'équilibre tout seul .
  2. Ci joint arc armé . arc débandé voir début de ce chapitre , et plus tard arc bandé car je n'ai pas de photo en train de tirer . Pour mémoire l'arc est traditionellement asymetrique .La branche basse donne la force ,la supérieure la vitesse.
  3. Aucune retouche n'est possible sans altérer l'aspect . Il faut simplement poncer légèrement les noeuds pour atténuer les aspérités et pour l'esthetique . Détail interessant: j'ai constaté qu'une flèche en bambou cassera au niveau des noeuds qui pour un tube constitue le point faible , par contre une lamelle de bambou calibrée ( essai fait avec une épaisseur de 3mm) ne casse pas à ce niveau .
  4. Je joue uniquement sur la largeur car dans le cas d'un lamellé collé érable ( mes premiers arcs ) le dos et le ventre est recouvert de fibre de verre .Donc faut pas y toucher . Dans le cas du bambou ;il faut garder l'aspect naturel des 2 côtés avec les noeuds légèrement en relief . Traditionellement ( et surtout pour des raisons de résistance) les noeuds du ventre et du dos sont décalés (et portent chacun un nom !)
  5. Le bois thermoformé y compris le bambou perd sa souplesse pour devenir cassant .Il faut qu'il soit sec naturellement et même avec un certain degré d'humidité . C'est le principe du lamellé collé qui lui donne sa forme mais il reste sous contrainte
  6. L'arc de Kyudo est asymetrique . J'ai pris comme modèle de départ des arcs japonais et j'ai fabriqué le moule en accentuant un peu les courbures car le bois à tendance à "revenir ",mais très peu en lamellé collé .J'essaie de respecter les epaisseurs et ensuite je joue sur la largeur des branches . Quand l'arc est polimérisé à l'état d'ébauche je le soumets à une température de 60° pendant 8 heures pour améliorer les caractéristique de la résine je le travaille ensuite . http://www.webarcherie.com/index.php/topic/32522-mon-arc-fabrique-par-mes-soins/ Ci joint la rubrique de ce même forum où je décris en détail les outillages et le procédé de fabrication de mon premier arc . Pour le bambou ,le processus est un peu différent mais la base reste la même
  7. Le dos et le ventre ne sont pas rabotés sur leur face extérieure,mais sont affinés sur la face collée .La lamelle interne est rabotée des 2 cotés pour être reduite à 3mm . Le premier arc a été fait avec un bambou du jardin , le dernier avec un bambou de 100mm de diamètre acheté 23@ dans une jardinerie . Si tu es dans la région toulousaine ,j'ai une autre source interessante .
  8. Je fabrique des arcs de kyudo et viens de fabriquer récemment un arc lamellé collé érable avec dos en bambou pour tester ce matériau et je viens de finir un arc en lamellé bambou .J'utilise un moule car la forme est particulière . les lames sont d'une seule pièce (arc de 2,30m) .j'intercale de la fibre de verre et j'utilise de la colle epoxy de chez SICOMIN . Le travail n'est pas si considérable que cela ,mais necessite au mois une ponceuse à bande fixe et une petite rabot degau. pour calibrer la lame intérieure .
  9. Découpage de l'ébauche à la scie sauteuse (lame bi-metal). Finition à la ponçeuse fixe et à l'huile de coude !
  10. Ensemble des lames bridées sur l'outillage
  11. Merci! Pour les arcs précedents ,le contour définitif etait tracé sur le ventre une fois l'empilage polymérisé .Dans le cas présent pas question de tracer sur surface arrondie et comportant des noeuds .Le contour est donc dessiné sur la dernière lamelle d'érable et la lame de bambou a du être calibrée avant collage et venir de placer dans le tracé effectué en veillant à ce qu'elle ne glisse pas au serrage des brides . Comme le montre la photo ,la lame de bambou se termine en biseau pour venir se glisser sous le prolongement , en biseau lui aussi , de la poupée .Cette partie là est consolidée ,en finition, par la ligature en osier .
  12. Ayant déjà décrit dans la rubrique "mon arc fabriqué par mes soins" l'essentiel du procédé que j'utilise pour la fabrication d'arc de kyudo en lamellé collé , je me limiterai à la particularité de ce 4ième arc qui a le dos en bambou . Comme les précedents il est composé de lames d'érable ,de fibre de verre et d'une lame en bambou de mon jardin . l'échantillonnage et le suivant ;une couche de fibres de verre UD de 300g + une couche de tissé à 45° de 160g +1 lame d'érable de 5mm + une couche de tissé 160g+ 1 lame d'érable de 5mm amincie à 1mm +1 couche de tissé 160g +1 couche d'UD 300g + 1 lamelle de bambou . La puissance de l'arc est de 13kg à mon extension ( 94cm) ce qui est exactement ce que je voulais . Mais c'est un pur hasard car je ne savais pas ce que ça allait donner . Le fait de n'avoir qu'une seule face en bambou m'a permis d'utiliser le moule de mes arcs précedents ,donc d'avoir les mêmes courbures
  13. Voilà ,les éprouvettes sont faites et testées .Elles sont constituées d'une lame en ctp qui est la même pour toutes ,seules varient les couches de fibres de verre .L'éprouvette de réference a le même échantillonage de fibres que l'arc .La deuxième à 1couche d'unidirectionnel en plus sur le dos (= + 37% d'effort ), la troisième a 2 couches d'UD en plus de chaque côté = 3fois la force de la référence donc à oublier! Je ne sais pas si ma méthode de mesure est la bonne ,elle consiste à faire fléchir la lame jusqu'au point de contact rouge de l'outillage et de mesurer les poids ajoutés. Théoriquement avec 1UD en plus je devrais arriver à 13Kg (à mon yasuka.)
  14. L'ecrime médiéval ?Non je ne connais pas ,il doit y avoir erreur. Mais si je pouvais ralentir les aiguilles ...... D'un autre côté on passe sa vie à attendre quelque chose : l'heure d'aller au boulot ,l'heure de l'apéro , le journal télévisé , que le nouveau catalogue de la redoute arrive ..alors au lieu d'attendre , je bricole.. Cintegabelle doit être à une cinquantaine de kms
  15. Sans mode d'emploi ,non .D'ailleurs je considère que c'est un metier à part entière ,et là il y a un créneau à prendre (la dernière fois que je l'ai fait je me suis écrasé le pouce)...
  16. Il y a quelques dizaines de lunes , en faisant le vide dans mon garage ,je me suis retrouvé avec une pioche , un rateau ,un soc de charrue , une pointe de arpon ,un anneau de gymnase ,un moyeu de charrette .Alors plutôt que d'aller à la décharge voilà ce que j'en ai fait .Comme quoi le sujet me travaillait déjà
  17. Paradoxalement le polissage à la main permet d'obtenir une très grande précision (de l'ordre du micron ).Les moyens mécaniques permettent de gagner du temps pour" dégrossir" mais la finition est souvent manuelle .La methode manuelle est très simple (j'y ai passé quand même 6 mois) et peut être résumée en disant qu'elle est une somme de gestes différents et imprecis (contrairement aux moyens mécaniques),mais que la "dance" autour du miroir sur son trépied ( voir photo) fait qu'on peut atteindre une précision étonnante .
  18. Pas de problème je l'ai pratiqué aussi en techniques aéronautiques
  19. Il est conçu comme un tracteur ; c'est à dire une poutre centrale (IPM) et le train avant est un balancier à grand débattement . L'essieu arrière est une boite pont de R10 .Le moteur vient d'une 4L ;il est monté en travers avec sa boite de vitesse .J'ai neutralisé le différenciel et la sortie utilisé porte une roue dentée .La transmission vers la deuxième boite de vitesse , celle de l'essieu , se fait par une chaine de moto .Cela lui donne un couple énorme qui me permettait de tirer des troncs d'arbre .La sortie directe ,calée sur le vilebrequin , sert à entrainer la bétonnière ainsi que la tondeuse que j'ai fabriquée à l'empattement de l'engin. Il a tourné 8 ans sans pb ,et quand les voisins s'en sont servi pour leurs constructions.......ils ont cessé de me regarder d'un air bizarre !
  20. En fait c'est plus facile à fabriquer ,plus facile pour les accessoires à mettre dessus ,et en plus selon les spécialistes, cette section carrée limite les turbulences à l'intérieure .
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