bzhoc

je ne connais pas, mais c'est sympa comme idée. Mais je me vois pas faire ça avec un arc classique avec viseur... Plutot avec un recurve monobloc en bois, court et léger, facile à transporter, quitte à courir avec à la main...

La pratique d'autres sports, en developpant ta force physique, ton souffle et ton endurance, ne peut qu'etre bénéfique : en te sentant globalement plus fort physiquement, le mental ne peut que suivre, et donc la qualité de ton tir. Je ne me vois pas personnellement ne pratiquer que le tir à l'arc. Et je constate que malgré des années d'arret, la pratique reguliere de sports qui n'ont rien à voir m'ont permis de ne pas etre totalement à la rue à la reprise, voire meme de tisser des analogies bénéfiques entre des pratiques totalement disjointes. N'hésite donc pas à courir, nager, faire du vélo, marcher.... que sais-je encore. Ca évite en plus les éventuels risques de lassitude qui arrivent parfois aux pratiquants d'une activité unique.

je n'ai pas d'autre expérience avec un arc de cette puissance : je me disais juste que comme il est court, il est peut être pas super stable comparé à des arcs plus longs. Mais quoiqu'il en soit, je ne ressens rien à ce niveau, et effectivement il marche du tonnerre. :)

l'arc classique est un arc coréen distribué par LAS à la toute fin des années 80, avec une poignée en métal et des branches se fixant par un système de rainure et d'enclanchement par une bille montée sur ressort. Marque exacte inconnue. Je l'avais racheté en 1990. (Ce n'est que le repose flèche qui est Hoyt ;) ) Il n'est pas vrillé et les branches ne sont pas montées à l'envers. Mais je peux difficilement en dire plus sur cet arc. Je pense donc comme vous le dites que ce sont bien les flèches décapfion qui sont en cause... Je ne m'en rendais pas compte avant, mais là, c'est flagrant... Et Phil, mon impression sur le Supermag est bien celle que tu donnes... Même si je suppose qu'un arc aussi court n'est pas forcément le plus performant pour du tir à longue distance, que je ne pratique de toute façon pas pour le moment. Quoiqu'il en soit, c'est effectivement un arc péchu, super léger et maniable en raison de sa taille et vraiment agréable à utiliser. Je ne regrette pas l'investissement.

Alors : - l'arc de chasse : Bear Supermag 55#. corde Dynaflight 97 (nbre de brin : ?). Tir au tapis d'arc. - le classique : repose flèche Hoyt, pas de berger, flèche dkt (bien deviné ). Corde Dacron (nbre de brins ?). Ma démarche est d'avoir l'arc le plus épuré possible (d'où le passage à l'arc traditionnel) : j'ai plus grand chose à régler même sur celui-ci! (en dehors du band à la limite). Pour la décoche : c'est la même. Avec les 2 arcs, je tire en instinctif, à la même distance. Je ne vise pas, dans aucun des cas. Je pense que ce sont les flèches qui font la différence.

Merci! :) Je pensais pas que ce serait si flagrant.

Bonjour, je viens de commencer à tirer des flèches à fût bois dont le spin a été choisi pour mon nouvel arc de 55# Je m'attendais à être moins précis avec cet arc (au moins au début) qu'avec mon arc classique de 32# avec lequel j'utilise des flèches carbone d'initiation sur lesquelles je ne me suis jamais vraiment posé de question (je les prends juste à mon allonge). En pratique, c'est l'inverse qui se passe : j'ai l'impression que les flèches en bois, plus lourdes et rigides, partent tout droit dans la cible assez souvent là où j'en ai envie, alors que maintenant que je peux comparer, les flèches carbone me donnent l'impression de "louvoyer" dans le plan horizontal pendant une bonne partie de leur vol (je tire à 20 / 25 m max, en instinctif). Et au final, j'ai plus de mal à être précis avec l'arc le moins puissant (la parabole est pratiquement nulle à cette distance ceci dit). Est-ce que c'est que les flèches carbone que j'utilise sont trop peu rigides?

Depuis 1990 : un recurve démontable de tir sur cible classique, de manufacture coréenne mais de marque inconnue, distribué par LAS et produit à la fin des années 80, poignée en métal, 32# - 68". Je l'utilise depuis cette année en tir instinctif. Depuis quelques jours : un Bear Super Mag 48 55# acheté d'occaze sur ce forum. Je craignais au départ pour sa puissance, assez nettement supérieure à celle de mon autre arc, et sa facilité d'utilisation. En fait, il n'en est rien : je ne pourrais pas utiliser un arc de cette puissance sur cible en visant, mais en instinctif il donne des résultats plus réguliers et est plus facile d'accès que mon arc classique à des distances de 20 / 30 m. Je cherchais un arc court et peu encombrant, difficile de faire plus petit en traditionnel!

Je n'ai pas de reponse claire. Je ne tire pas encore au dela de. 25 m, mais je constate qu'une pause trop longgue se traduit par une perte de precision car je commence a cogiter. A l'inverse, une decoche sans pause facilite les mauvais ancrages ou les decoches mal calees. L'ideal pour moi est de me concentrer pour decocher sans pause des que le contact d'ancrage est franchement atteint. Comme pour moi l'alignement se joue pendant l'armement c'est plus naturel est plus fluide.mais je pense que c'est une question de ressenti et qu'il y a autant de reponses que d'archers. j

merci du tuyau! Mais sur la tranche, ça doit dépendre de la force du serrage d'assemblage des bouquins entre eux aussi non? Je n'ai jamais testé ceci dit. Ce qui est bien, c'est que de face, tu en as besoin de moins pour faire une cilbe de taille honorable. Ce que j'ai fait un bon moment, c'est de remplacer les coeurs de cibles en mousse par des revues assez épaisses pour arrêter une flèche, avant que le pain de mousse ne soit complètement mort.

et des contraintes qui le sont tout autant... Ca fait partie des choses qui desservent le tir à l'arc classique je trouve... Je ne vois pas en quoi la tenue interfère avec la pratique... Et ça fait plaisir de voir que les disciplines "nature" ont relégué aux oubliettes ce type de réglement.

Pas mal comme idée Autre truc pas cher mais plus long à faire : utiliser des annuaires ou gros catalogues assembléss de sorte à ce que la tranche fasse face au tireur (compressés entre 2 planches reliées par une tige filetée par exemple). Par contre, ça doit peser son poids (jamais testé; moi même) et craint l'humidité

Dans la vidéo, il y a quand même une âme en fibres de verre :les qualités mécaniques ne reposent pas que sur le PVC (qui vieillit mal au soleil, mais doit pouvoir tenir assez longtemps dans de bonnes conditions)

ce que je voulais dire, c'est qu'on devait sans doute pouvoir doser la puissance. Est-ce qu'il est impossible de fabriquer un arc de 15 ou 20 # comme ça? si c'est possible, ça peut faire un piste sympa pour jouer avec des jeunes. Après, ce que je me demande, c'est si les caractéristiques du matériau sont suffisamment bonnes pour que la vitesse soit correcte et que l'arc ne se déforme pas trop irrémédiablement. Parce que si 60# c'est une fois et qu'ensuite le band évolue à chaque fois, c'est moyen.

intéressant pour faire des arcs pour les enfants non? Je pensais pas que le PVC pouvait avoir les propriétés mécaniques nécessaires tiens...

Bzh = effectivement ma région de résidence, mon origine étant le sud (Oc) ;)

pour répondre à tes interrogations : 1) ferais-je partie du marché : clairement non. si je suis sensible à l'artisanat et la beauté des travaux d'orfèvre que l'on voit à droite & à gauche sur ce forum, tant dans les arcs que dans la coutellerie, la miniature ne m'intéresse pas. Ce que j'aime, c'est FAIRE quelque chose avec un objet qui si possible a une âme. En l'occurence tirer à l'arc par exemple. Pour moi, la miniature s'inscrit davantage dans le domaine de la possession, et sort de ce qui m'intéresse dans la discipline. Mais ce n'est qu'un goût tout à fait personnel. 2) tu maîtrises clairement le travail du métal (mécanique au moins) et du bois. Pourquoi alors ne pas te lancer dans la construction d'arbalètes en taille réelle, quitte à te faire aider par un forgeron ou un facteur d'arc pour les arcs de ces arbalètes? Le marché serait peut être moins réduit. 3) la viabilité économique : dans le domaine du vélo artisanal que je connais mieux, je sais que certains gars qui ont fondé leur boîte (soit cadreurs artisans, soit concepteurs) ont commencé en gardant une activité salariée à coté avant de franchir le grand pas (ou du moins, n'avaient pas besoin des recettes de leur passion pour s'alimenter). Pourquoi ne pas combiner un emploi à temps partiel pour t'assurer le quotidien (couplé à une retraite partielle militaire?) et développer ton activité à coté sans avoir à en vivre au début?

Allez, petit retour d'expérience de 6 mois de tir "au jugé", à 15/20 m (je ne mesure pas la distance avec précision), avec un arc de 32#, dans mon terrain, sans aucun encadrement ni volonté de faire du score. - 1er constat : je ne peux tirer correctement que si je VOIS un point particulier sur la cible. Je ne peux pas encore me contenter de l'imaginer. Pour illustrer, si je vise le milieu d'une feuille de papier A4 blanche, je suis à peu près certain de taper autour ou en périphérie. Si je colle une feuille de chêne au milieu, je vais taper nettement plus au centre, voire dans la feuille d'arbre ... - 2e constat (je tire les 2 yeux ouverts en fixant la cible. L'arc, la main, la flèche sont dans ma vision périphérique) : plus il fait sombre, moins bien je tire. L'exercice de tir sur cible illuminée dans le noir, c'est pas encore pour moi. Je ne sais pas comment, mais j'utilise donc ma vision périphérique dans sa totalité pour ne pas faire un tir trop merdique. - 3e constat : moins j'attends à la décoche, mieux je tire. Si j'essaie de réfléchir à quoi que ce soit ne serait que quelques secondes à l'ancrage, je perds en précision, et/ou plus grave pour moi, en groupage de flèches sur une volée. Tout se joue au final lorsque je monte le bras d'arc tout en l'armant. Et moins je réfléchis, mieux ça marche.... Tout doit être fluide et "naturel" je dirais (en gros, je dois sentir que c'est OK). - 4e constat : si la décoche est merdique, ça se ressent quand même sur le résultat. Surtout si elle est merdique mais pas régulièrement dans la façon de faire (logique me direz-vous). - 5e constat : lorsque je regarde la flèche voler (c'est très court sur ce type de distance ceci dit), et que j'accepte de regarder éventuellement mon échec en face, ça se passe en moyenne mieux. - 6e constat : il y a clairement un apprentissage du geste, même inconscient (ou du moins que je ne saurais retranscrire et expliquer) : si l'on excepte la fatigue, à une distance donnée, les premières flèches ne sont qu'exceptionnellement les meilleures et les suivantes gagnent en précision. Au final, je ne suis pas super précis, mais j'arrive à pas mal regrouper les flèches, voire à toucher le jaune du blason (40 cm) assez régulièrement sur certaines volées et surtout, je me sens libre quand je tire : rien à penser... je tire, je vais jardiner un peu, je retire, je vais m'occuper d'autre chose, je tire encore... Le plaisir est nettement supérieur à cette sorte d'angoisse du résultat que j'éprouvais en tirant en salle de manière classique. Et tout tend à montrer que bien entendu, même si je dois faire en sorte d'être le plus confiant, fluide et détendu possible, ce n'est pas non plus 100% inné. A poursuivre donc...

le dernier me rappelle certaines de mes réalisations d'ado (depuis j'ai arrêté la fabrication de couteaux artisanaux de récup'). Sympathiques visuellement. Après, fonctionnellement je ne saurais dire.

De l'orfèvrerie, y'a pas d'autre mot...

je me demandais justement si on pouvait appliquer cette technique dans le noir. Pour ma part, je pense que ça donnerait d'assez mauvais résultats : j'utilise intuitivement ma vision périphérique, les 2 yeux ouverts,pour atteindre l'objectif (enfin, essayer...) et pas uniquement une mémorisation physique. Mais faudrait que j'essaie tiens, histoire de prendre confiance en moi et de voir ce que ça donne...

pour moi qui suis aussi VTTiste, c'est marrant de voir que True Temper a perduré comme producteur de tubes acier haut de gamme pour le cycle et en particulier le VTT. De même qu'Easton finalement, que j'ai connu d'abord pour ces tubes de flèche alu, avant de voir qu'ils faisaient eux aussi des tubes alu haut de gamme pour cadres de vélo.

je n'argue rien du tout, je réponds au fil de l'eau. Je me moque bien du nom qu'on donne à cette façon de faire, pour moi c'est prendre un arc pour toucher une cible sans utiliser de système de visée. On peut appeler ça du tir instinctif, du cheval, de la clarinette, ... c'est de la rhétorique :p Peut être même moins longtemps, du moment qu'on comprend l'intérêt de ces fondamentaux. Bref, tout ça pour dire que j'ai redécouvert le tir à l'arc, et que cette approche me plaît nettement mieux que la balistique pure et dure de la visée traditionnelle.

Nous sommes entièrement d'accord, ce n'est pas inné. Et quand je disais que les bases de tir classique étaient utiles, c'était pour quelqu'un qui comme moi se met seul au tir sans viseur. On peut évidemment apprendre les bonnes bases directement de cette manière si on trouve quelqu'un pour les enseigner.

aux armes à feu, le tir instinctif est un tir rapide de défense (ou de combat...) d'après ce que j'ai compris :en gros, pas le temps de viser.