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ZOL

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  1. Vu le fond de l'air, loin de la fraîcheur, J'ai trouvé les arcs dans un état de séchage impressionnant, résultat l'alignement d'un siyah à l'autre n'est plus irréprochable. J'envisage plusieurs systèmes pour remettre en place : Rajouter du tendon sur le côté pour tirer un siyah afin de retrouver l'alignement, mais je crains que ce ne soit pas efficace, ou peut-être chauffer légèrement une branche quand l'arc sera bien sec et exercer une virile torsion pour remettre dans l'alignement, ou bien ne rien faire. Si quelqu'un à un avis ou une autre idée, je suis preneur.
  2. Viens voir les élèves, ça rappelle plutôt les singes du zoo que les guerriers de la tribu. :21:
  3. Encore faudrait-il que tu les finisses ! :100:
  4. ZOL

    et le genevrier?

    Seb, ta question est très bien ici, mais il est vrai qu'elle est un peu déplacée. Pour en être convaincu, il faut avoir savouver les sensations tactiles et olfactives que procurent ce bois pour désirer l'utiliser au service d'un arc monoxyle à poncer et polir longuement : c'est beau comme de l'if et ça sent aussi fort que le cèdre.
  5. Il y a aussi des briques de verre pour le BTP qui permettent de faire passer un peu de lumière au travers d'un mur de briques "classiques". C'est de la même taille qu'une brique, donc ça représente une bonne masse de matière mais l'inconvénient c'est qu'on a pas la nécessité de vider une bouteille avant, ou alors comme ça, pour le plaisir...
  6. ZOL

    et le genevrier?

    J'ai expérimenté cinq ou six fois le genièvrier. Même avis que Pierre concernant le renforcement au tendon, de toute façon je ne fais presque pas d'arc sans tendon. Un élève avait construit le sien il y a cinq ou six ans, et j'ai eu la surprise de le voir réapparaître avec son arc fonctionnant très bien ( un déflexe d'environ un mètre soixante, je n'ai pas de photos sous la main). Certaine analogie en effet avec l'if, j'ai d'ailleurs utilisé une lame en genièvrier sur un arc en corne et actuellement, une de mes élèves est en train de confectionner un arc dans une pièce de genièvrier ne comportant qu'un seul petit noeud (!) J'ai très peu de photos puisque je découvre ton sujet, mais voilà déjà un aperçu... Si l'arc est fiable je pourrai prendre d'autres photos si ça intéresse quelqu'un. :bhaoui..:
  7. Le problème posé alors, c'est qu'il n'y a plus de possibilité de serrage, l'arc étant couvert de tendon, même sur et autour de la poignée, d'où la fin du processus un peu scabreux, avec l'arc en équilibre précaire. Les arcs sont en train de sécher, avec le temps annoncer dans la semaine, le séchage va être assez rapide, je posterai probablement de nouvelles photos jeudi ou vendredi.
  8. Je ne suis pas sûr que les photos soient dans l'ordre, mais on comprend quand même cet enroulement du backing autour de la poignée qui assure bien le collage buis/hickory ...
  9. Parfois je commence par la poignée, là c'est le contraire, j'ai fini par elle. Voilà pourquoi : Je commence par la poignée quand je veux assurer très sérieusement le renfort de la partie proche de celle-ci. Aujourd'hui, les lames de cornes finissent très peu épaisses au bout des branches de l'arc, alors leur faiblesse relative m'incitant à forcer un peu sur le backing du bout des lames, j'ai préféré commencer par là. C'est pas très clair... faut relire plusieurs fois :19:
  10. Bon là, on ne voit pas trop le lissage, c'est vrai. Je dispose aussi des brins sur les côtés de l'arc et les photos ne montrent pas que la disposition des longs brins rappelle un peu celle des briques d'un mur, ou surtout des écailles d'un poisson : chaque nouveau brin recouvrant largement le précédent avant de s'appliquer sur le bois dont j'ai oublié de dire qu'il avait reçu avant le début, une bonne couche de colle.
  11. J'applique petit à petit en lissant.
  12. Je dispose le brin encollé sur l'arc.
  13. retrempage puis réélimination de l'excès.
  14. Je trempe un brin dans la colle plusieurs fois et en le sortant, j'évacues l'excés de colle entre le pouce et l'index.
  15. Tout est disposé, le reste n'est plus qu'une affaire de soin et de temps.
  16. Je sépare la masse de tendon mouillé en brins plus petits soigneusement étalés sur une planche et prêts à être trempés dans la colle chaude.
  17. Tout étant prêt pour le renforcement, j'ai attaqué trois arcs vers huit heures quinze et j'ai fini à neuf heures . (Merci à Mohamed pour les photos). Le tendon trempe quelques instants dans l'eau.
  18. J'ai pu procéder à la filtration de la colle. Les tendons retenus dans le tissu ont été jetés et la colle non utilisée lors du renforcement qui suit a été versée sur une grande bâche de plastique ce soir. J'espère que la colle ne va pas trop adhérer au plastique. A découvrir jeudi matin...
  19. La colle est effectivement prête, un petit test laissé hier soir avant de quitter l'école m'en a assuré.
  20. le troisième avec des siyahs en bois de cerf...
  21. Ce soir, trois arcs sont prêts à être renforcés : l'ajout des siyah donne de l'élégance et préfigure l'esthétique définitive de l'arc.
  22. Ensuite j'ai tout mis à l'abri pour le séchage.
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