pierre51

Je viens de tirer avec un noisetier que je termine 78 pouces, 30 mm à la poignée, 40 #, poupées à peaufiner, équilibrage criticable (va falloir que je me mette à la photo ) et un bon pouce de suivi de corde. En "allongeant", je retrouve presque la même portée mais avec une grande dispertion (en distance et en latéral) de mes flèches (bien lourdes pour cet arc) due en partie à un manque de repère d'encochage... je dois pouvoir faire mieux. J'ai pesé le bébé aux poupées bien trop lourdes : 60#, je comprend que ça déménage... et les débuts d'ampoules aux doigts. Premier constat donc, ou on se donne la peine de faire un arc abouti avec des flèches soignées et adaptées à l'objectifs ou on se donne de la peine au tir (arc puissant avec poupées lourdes) . :costaud2: ???????????

Pense bien à fendre par le gros bout. Je ne crois pas. Pour les fentes en bout, il y a la colle à bois. Pour ménager le futur dos, tu peux laisser l'écorce un certain temps (je ne crois pas que ce soit nécessaire sur le frêne).

Si tu n'as pas le choix (appartement...) ou que tu ai pressé et accepte les risques, fonce. Attends-toi à perdre des billettes au séchage (on ne gagne pas à tous les coup). Perso le frêne refendu-dégrossi mis à sécher dans mon appart, fendille en bout de seulement quelques centimètres et encore sans mettre de colle en bout. En ébauchant les dégats sont encore moindres. Si tu cherche simplement à tirer pour rigoler, en une semaine ça peut-être bon pour finir l'arc mais décevant en résultat à longt terme. Pour commencer à faire sérieux, tu équilibre au pied au bout d'une semaine, patiente une ou deux avant de finir. Je pense qu'il n'ai pas bon de vouloir aller plus vite, si tu veux un arc durable. Par contre ça vaut le coup d'être patiant (pour avoir un arc sérieux), même en appartement très chaud le bois est longt à être vraiment sec. (J'ai coupé du frêne, il y a un mois : il change seulement de couleur. Il ne fait que 3-4 cm d'épaisseur, écorcé il y a deux semaines.)

Ca fait longtemps que je n'ai pas fais de méca et je n'ai jamais compris la méca des solides enfin assez pour comprendre les réponses. J'ai des posts à lire... d'autres à relire avec attention et réfléchir un peu. :07: Je reviens au sujet du post. J'ai refais une séance, flèches de 37 à 53 grammes bien groupées : sur 2 m de distances 8 sur 12, 3 autres 3 m plus court 1 autre non significative (empennage freinant fort) et 6 flèches dans un diamètre de 2 mètres, le tout à 100 pas (90-100 mètre). Ces distances sont indicatives : ne n'ai pas mesuré et il faudrait refaire des tirs et prendre des notes pour faire des stats et compensser mon manque d'adresse... J'avais tirée ces flèches avec d'autres arcs. Deux arc en fait, l'un n'a pas fait longt feu de manière prévisible et l'autre tire encore. Il est évident que la portée de ces arcs est sensibles aux qualités des flèches (surtout la masse) : les écarts dont je me rappel sont comparativement énorme (je marchai beaucoup). Comme facteur et utilisateur d'arc, il est évidant que je chercherai à faire des arcs plus "abouti" et d'une plus longue porté. Par contre comme tireur débutant je fais un carton (j'exagère)... sans grand mérite. J'ai déjà participer à un tir au drapeau. J'ai vu des tireurs plus expérimenté qui aurait bien voulu grouper autant. Un moniteur en était capable mais je sais que ses flèches sont spinnées, pesées et qu'il pratique régulièrement. Donc je me pose des questions.

petites précisions sur l'arc : 1m78, 70pouces 35mm à la poignée frène tiré d'un tronc assez fin donc du caractère : branche droite plus baible en haut avec 2/3 bosses, 2 bosses à la poignée, 3/4 bosses à la branche du bas déflexe, passage de corde légèrement décentrée, poignée avec une ondulation; rien de tros marqué dans l'ensemble suivi de corde non mesuré mais peu important équilibrage perfectible... après retouche des poupées à priori "longbow" 28 pouces d'allonge L'arc est grand et déja fort, je l'arme debout un pied (une semelle) en appuyant sur le ventre et les deux mains occupées à tenir la poupée supérieur et la corde, un peu de la manière dont Pierre s'y prend sur une photo avec un warbow de 90# appuyer sur son atelier. Ca demande de l'équilibre mais appuyer l'arc sur le pied en le passant entre les jambes est mauvais pour le dos ... et beaucoup moins fort. A moins que je m'y prenne vraiment mal, je demanderai conseil sur ce point dans un club fréquenté par des médiévaliste près de chez moi. En fait, j'ai bien compris l'intérêt d'avoir un arc fignolé, optimisé, "abouti". J'ai lu une discution suite un arc alaman de "PEDRO". Je pense évidant qu'un arc "abouti" tirera plus vite et mieux une flèche même lourde. Mais est-il forcémment adapté (à son utilisateur)? Je pense à un utilisateur qui ne peut ou ne veut pas s'embêter avec le poids des flèches. Comme il est possible de diminuer la sensibilité au spin en utilisant une flèche longue. Certains diminue le poids de leurs flèches pour trouver le poids en dessous duquel on ne gagne pas en vitesse mais en risque de briser l'arc. Je pense qu'il doit y avoir moyen de diminuer les poupées pour gagner en vitesse sur les flèche lourde et légère tand que l'arc reste insensible au poids des flèches (ou très peu). Je ne comprends pas en quoi alléger les poupées diminue le risque de suivie de corde. En statique elle ne travaillent pas donc ne soulagent pas les branches. En dynamique une branche lente subie moins de contraintes... A priorie

Je bave en penser à la canne mais elle ne pousse pas dans mon secteur. Je n'ai pas encore trouver d'approvionnement en phragmite de qualité suffisante et je continue de chercher. En attendant, je m'exerce sur les matéraux dont je dispose et je m'intéresse à de nouvelles techniques...

Faire faire une vrille d'un mètre ou même 50cm, j'y ai pensé. Difficultés : -je ne soude pas et il faut une très bonne soudure (alignement, finesse, solidité) -demander à un forgeron : j'en n'ai pas sous la main -il faudrait que je progresse sérieux en redressage, le sureau a des noeuds coudés, d'épaisseur irrégulière, fragiles, sur lesquels je bute et conserve une tolérance... -prix élevé -pas prêt d'être amortie si commander à un artisan -du sur mesure J'ai vu des mèches pour vilebrequin bricoler sur ce principe en diamètre sensiblement plus élevé (dans les 20 mm), la on parle de 4 mm. Je ne me souviens pas précisément mais il me semble que le forèt était fixer sur une tige plus fine... la impossible. Il faut souder dans la masse puis ébavurer proprement... dur. Quand je creuse à la vrille elle coince fort au premier coude. Tous les morceaux que j'ai creuser font moins de 20 cm, n'ont aucun noeuds et sont presque parfaitement rectiligne (plus que mes flèches!!). Les premiers centimètres sont faciles ensuite ça force mais je pense que ça doit être suppert dans un canal assez grand (je dirai à partir de12 mm) en creusant avec un forêt soudé à une tige de 6mm. Il doit y avoir assez de jeu dans ce cas. Je n'ai pas gaspiller de futur fût, pour ces essais j'ai utiliser des branches un peu plus grosses et rigides donc je ne sais pas .

Pour le moment je ne vois pas pourquoi changer de bois de flèche :06: , par contre me mettre sérieusement au refendage surement. Plus pour la maitrise technique du matéraux et de son travail que pour l'avantage technique des flèches obtenues. Avec la possibilté d'utiliser des bois différents , bien sur, vous connaisez le proverbe : mieux vaut avoir plusieurs bois à ses flèches ;).

Avec la technique qui va bien ça ne doit pas être si prise de tête ... d'ou mon poste (oui, je n'aime pas perdre des heures pour peu de choses mais ça invite à réfléchir et à ne pas faire deux fois les mêmes c...) Je vois plusieurs application possibles : -flèche pour arc peu puissant (pour certains 2 grammes ça compte) -modification du poid sans diminuer le bois et donc le spin : réglage de la flèche -possibilité de tirer du bois encore plus léger (pour ceux qui ont des arcs rapides ça peut être intéressant) -flèche "réservoir" pour envoyer proprement un objet par tout temp et qui sait si on ne peut pas faire une flèche sifflante Personnellement : envie de mieux connaitre ce matéraux, disponible près de chez moi facilement et en quantité, contrairement à la canne de provence (absente) et au phragmite (trop souple en général, saison courte, peu acsessible en zone humide de marais). Enrichir sa culture, son évantail de technique a du bon, on peut en faire autre chose que des flèches... comme des flûtes, sifflets, étuis à ranger des outils, boufadous, "paille" de gros calibre... Je n'avais pas évaluer le peu de gain à espérer en masse, mais un tube c'est quand même bien utile... surtout que le sureau propose une belle palette de diamètres. Pour faire une flèche légère l'églantier à l'air intéressant et se comporte très diféremment à la récolte, à l'écorcage, au redressage... je verai bientôt à l'usage.

Je termine un arc. Environ 70pouces, pas encore pessé (50-60#) mais déjà tiré. Les poupées sont encore bien grosses. D'un premier arc dont j'ai affiné un peu les poupées je sais que ça augmente la portée (et donc la vitesse) des flèches légères mais beaucoup moins celle des flèches lourdes. Celui-çi me secout le bras à la décoche (normale je crois vu les poupée et que la poignée travaille), mais les flèches de poids sensiblement différent 28-39g ont une portée très proche (une centaine de pas) et sont bien groupées malgrés ma maladresse (débutant en tir) qui ne me permet pas de pousser plus loingt l'observation. Mais je la complèterait à la prochaine sortie avec plus de flèches. J'ai l'impression que l'arc est relativement lent mais que la masse de la flèche lui est relativement égale... Autre point, je bande l'arc au pied (une poupée au sol l'autre en main) et ne pose pas de renford en corne donc mes poupées sont mal-traitées. Est-il dans ce cas raisonnable de chercher à descendre à un diamètre de 1/2 pouce? (J'ai des ébauches qui attendent).

Pour ceux à qui la physique donne des maux de têtes, une contribution pour faire comprendre la différence entre quantité de mouvement et énergie, ainsi que leurs rôle respectifs : plus un karateka casse de briques , plus il y avait d'énergie dans son coup (typique des concours de casse) quand deux auto-temponneuses se percutent à la foire, les passagers des deux voitures souffrent... le rapport des masses fait que l'énergie cinétique est partagée en deux part à peu près égales (lié aux quantités de mouvement) quand l'auto-temponneuse percute un landeau (sans passager) le landeau est vivement propulsé sans que les passagers ressente le choc (il reçoit la mageur partie de l'énergie cénétique du choc) ceci toujours à cause des quantités de mouvement résumé : plus un projectile a d'énergie plus il peut casser de liaisons plus un projectile a une quantité de mouvement élevé plus il en fait baver à sa cible, encore faut-il que celle-ci ne soit pas un mur mais un objet mobile et élastique... L'impact d'une flèche dans un gibier ou un adversaire, donc finalement sa pénétration résultera d'une soupe, ou ces deux paramètres feront partie de la liste des ingrédiants... puisque les corps ne seront pas élastiques et que la colision non plus... La flèche se comportera comme le landeau uniquement si la pointe est trop peu tranchante et le gibier sufisamment lourd... situation prévisible et facile à éviter. Quand on veut savoir qui à la plus grosse il est souvent amusant de changer l'outil et la méthode de la mesure. Alors chercher comment percer une armure est intéressant mais utiliser cet objectif comme critère de performance est réduire à peu de chose toute les utilisations possible de l'engin.

Je viens de vider un bout de sureau long de 12.5cm avec une vrille de diamètre 5, le trou fait entre 6 et 7. J'ai sorti la balance dont je dispose. Conclusion : moins d'un gramme de moelle, peut-être un demi... je manque de précision. En tout cas ça fait peu de poid et je vais être plus sélectif à la prochaine cueillette. Je continuerai à creuser. Les vrilles sont très efficaces pour évider sur une faible profondeur, enfin les bonnes, les premiers prix vallent des clous au sens propre puisque les mienne n'ont pas pas de vis... faute à affutage incomplet.

Les tiges sont 3 fois moins cher que les profilés, j'en ai pris une de diamètre 5. Le résultat est désastreux :pleure: . Je brûle le bois , sans creuser plus et je racroche dans les coudes (redressage imparfait, tige déjà trop raide). J'ai chauffé au bruleur à alcool sans oser allumer la lampe à souder et porter au rouge. Ca fumait déjà bien... Essai fini pour ce week-end.

J'ai pas fait assez de flèche en sureau pour connaitre les cotes. Je vise 1m de longueur (ça fait causer mais pour le moment je cherche à faire arc long et flèches longues, je ne coupe pas à mon allonge et je ne spine pas, l'équilibrage de mon arc n'ai pas assez poussé pour que la masse des flèches change ma balistique-portée contenue aussi de la précision de mes tirs ). Les fûts de sureau font 10-12 mm coté pointe et 8-9 mm coté encoche pour le diamètre extérieur et diamètre de moëlle ... un peu moins ... coté pointe 6-8 et non mesuré coté encoche.

C'est pas pareil... Quel diamètre irait bien? J'ai pas noté les diamètres des profilés, et j'ai vu des tiges filetés avec du choix de 2 à 6mm de diamètre (et plus mais hors sujet). Peut-être prévoir un jeux de tige? Une bougie suffit pour chauffer une baguette au rouge?

Je viens de faire un essai : 10 min pour creuser un trou profond de 4cm et d'un diamètre 6 mm. J'ai utilisé une baguette en cornouillé chauffée à la bougie (flamme jaune donc pas très chaude)), presque pas de braise en bout... La méthode est bonne pour une reconstitution préhisto compatible d'un assemblage, mais pour vider le fût des flèches ç'est trop pour moi (surtout que le creusement va ralentir en avançant). PEUT-ON FAIRE MIEUX (plus rapide)? Pour un assemblage "moderne", une vrille et une lime vont vite, mais la "longueur" de perçage est limitée.

Les oeillets ont un trou, s'il est bouché, il faut le déboucher (retirer le tissu rester bloquer avec une aiguille). Sur du cuir, fait le trou avant. La pince convient : les fabricants savent faire, consu pour poser les oeillets en bordures donc ok pour les lacets. Si tu veux faire une attache loin de la bordure il existe des sortes de mini-enclumes : tu coince ton oeillet, un coup de marteau, c'est fini.

J'ai 2 flèches en sureau. Une pour la cible, avec pointe 11/32 (montée direct : peu de moelle), l'autre en réparation : j'ai essayé un blunt en bouchon de champagne... trop fragile (peut-être avec un renfort). Du coup, je fait un avant-fût (9 mm de moelle). La difficulté est surtout de trouver une pousse avec une quantité raisonnable de moelle... et faire avec. Je viens de faire une récolte. Le diamètre de cette moelle et du bois (selon l'age de la pousse et l'"aoutage" du bois) est très variable. En récoltant au printemps, on est sur de ne pas perdre son temps avec une pousse trop faible... Pour avoir un fort spin, je pense qu'avec un diamètre et une épaisseur suffisante, ça doit passer. J'ai tiré avec à 50 lb sans problème (avec ligature pour renforcer l'encoche).

Bonjour à tous, Grâce aux nombreuses personnes assez généreuses pour partager leur savoir, j'ai réhussi à faire deux arc (environs 50lb) dépassant 100 m de portée avec des flèches d'une quarantaine de grammes. J'espère qu'il dureront un peux. Alors MERCI Un rêve de gosse... Pour les arcs j'ai travaillé (suer) du noisetier,de l'érable et du frêne (de l'églantier pour un mini destiné à mon neveu) et j'ai garder les morceaux casser, histoire d'apprendre de mes erreurs (trop petit pour l'allonge, trop fin pour la puissance, fibres coupées). Je fais des flèches en noisetiers et cornouiller sanguin essentiellement (frêne, églantier et sureau ausssi). Et aujourd'hui j'écris pour une astuce : comment vider efficacement de sa moelle une fine pousse de sureau pour en faire un fût encore plus léger (concurrent phragmite, canne de provence, bambou... dans la catégorie "tube")? J'ai essayé une fine baguette : elle se plante sans retirer beaucoup de moelle et se tortille rapidemment, peut-être me manque-t-il un tourd de main... Avec un fil d'acier, encore moins. Je manque d'idées.