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Expérimentation Sur Animal


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yep.JM Geneste est mon co directeur de thèse.

GENESTE J.M. et PLISSON H. (1990) - Technologie des pointes à cran solutréennes : l'apport des nouvelles données de la grotte de Combe Saunière (Dordogne), in dir., In feuilles de pierre, vol. . no 42, E.R.A.U.L,, Liège, pp. 293-320.

PLISSON H. et GENESTE J.-M. (1989) - Analyse technologique des pointes à cran solutréennes du Placard (Charente), du Fourneau du Diable, du Pech de la Boissière et de Combe Saunière (Dordogne), Paléo, t.1, n° p. . pp. 65-106.

GENESTE J.-M. et PLISSON H. (1986) - Le solutréen de la grotte de Combe Saunière 1 (Dordogne)première approche palethnologique, Gallia préhistoire, t.29, n° 1, p. 9-27.

Entre autre.

C'est un des travaux de base sur les technologies de projectile en France. Il n'y a, malheureusement pas à ce jour, de synthèse.

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J'ai rédigé ça pour ma thèse. par contre désolé mais j'utilise un logiciel de biblio (endnote) et le texte n'est pas formaté...

si ça te dit, je peux te fournir les refs à part.

-historique de l’utilisation de l’arbalète en archéologie.

Le système d’arbalète est apparu très tôt dans la démarche expérimentale concernant l’étude des projectiles [ENGLISH F.L., 1930 #285]. Dès 1930 F.L. English dans un article dédié aux capacités balistiques des flèches, met au point un système permettant de propulser un projectile (ici une flèche) tout en de reproduisant toutes les caractéristiques liées à l’utilisation de l’arc et en éliminant la part de variable liée au geste produit par l’home pour armer l’arc et décocher. Son arbalète était composée d’un arc droit fixé à l’horizontale sur un arbrier qui lui même était fixé sur un quadrant métallique permettant de faire varier à la demande la hausse du système. Le système de gâchette était fixe de manière à pouvoir reproduire systématiquement la même allonge et la même puissance d’arc afin d’obtenir les mêmes vitesses de projectile. (photo ou crobard ?)

Ce type de système a ensuite été remis à l’honneur par P ;Carrère et S. Lepetz dans leur étude sur la dynamique des pointes de projectile [CARRERE P., 1988 #107][CARRERE P., 1990 #75]. Il semblerait qu’ils aient réinventé le système mis au point par F.L. English. Ils ont utilisé un arc droit fixé horizontalement sur un arbrier. Le système de décoche était basé sur un décocheur automatique fixé sur un support qui peut être déplacé le long de l’arbrier, par intervalles de cinq centimètres, de manière à faire varier la puissance de l’arbalète et donc la vitesse du projectile. Toutefois, les auteurs ne nous fournissent pas d’indication pratique quand à la puissance de l’arc utilisée. Si le système est assez bien décrit et plutôt facile a reconstituer, il est donc difficile de reproduire exactement le comportement de cette arbalète. Les projectiles employés sont de deux types :

-Une flèche de 100cm de long, 0,9cm de diamètre et 45gr. La flèche est équilibrée au 6/10 de sa longueur et elle est empennée de 3 plumes de 12,5cm de longueur pour 1,5cm de hauteur.

-Une sagaie de 150cm de long, 1,5cm de diamètre et 150gr. La sagaie est elle aussi équilibrée au 6/10 de sa longueur et empennée de 3 plumes de 20cm de longueur par 3cm de hauteur.

La manière dont la pointe de projectile est reliée au projectile n’est pas explicitée (faire un dessin d’après les photos pourries).

Le système d’arbalète sera repris par le groupement Technologie Fonctionnelle des Pointes de Projectile Solutréennes (TFPPS) Qui a réalisé une étude techno-fonctionnelle très poussée des pointes à cran solutréennes. Il est difficile d’obtenir beaucoup d’informations sur le système d’arbalète utilisé [GENESTE J.M., 1990 #113] mais les auteurs indiquent qu’ils ont utilisé (entre autre) « un lanceur du type arbalète [qui] permet de contrôler la vitesse de projectile. Il est inspiré d’un procédé, déjà utilisé par d’autres chercheurs [CARRERE P., 1988 #107] qui permet d’obtenir aisément et régulièrement des vitesses contrôlées équivalentes, selon le besoin, à celle des autres lanceurs : arc, propulseur, main nue, etc.… »

Les projectiles sont très similaires ç ceux utilisés par Carrère et Lepetz a savoir :

-Des flèches en bois de 80cm de long de 0,8 à 0,9cm de diamètre, pesant au maximum 40gr et empenné de 3 plumes naturelles.

-Des javelines en bois de 150cm de longueur, 1,2cm de diamètre, pesant environ 150gr et empennées de 3 plumes naturelles.

La manière dont la pointe de projectile est reliée au projectile lui même n’est pas clairement explicitée. (pas d’illustration).

M. O’Farrell lors de son mémoire de DEA [O'FARRELL M., 1996 #167] à effectué une étude techno-fonctionelle des pointes de la Gravette du site de Corbiac. Elle à mené son travail expérimental avec l’aire du TFPPS et a utilisé leur arbalète pour ses tirs.

En 2001, J. Shea, Z. Davis et K. Brown Ont utilisé un système d’arbalète pour tester la possibilité que certaines pointes Levallois du paléolithique moyen levantin soient effectivement des pointes de projectile. Les auteurs se sont à nouveau basés sur l’arbalète mise au point par Carrère et Lepetz [CARRERE P., 1988 #107] tout en y apportant un certain nombre de modifications. En effet, le mode de propulsion envisagé étant différent de ce qui était étudié habituellement, le système a du être adapté pour pouvoir simuler les contraintes engendrées par un coup d’estoc. Ces modifications incluaient, l’utilisation de deux arcs droits montés en tandem pour fournir une énergie comparable a celle d’un coup d’estoc, le fut du projectile était fixé à la corde de l’arc et guidé vers la cible grâce a un tube plastique. Ces adaptations permettaient que les pointes atteignent la cible avec un minimum de variation des angles d’incidence et sans mouvement de rotation du projectile. Chaque pointe percutait la cible avec une poussée de 28kg. Le projectile se composait d’un fut sur lequel était fixé un avant fut par le biais d’un connecteur métallique. L’avant fut dépassait de 30cm du connecteur. (shea.jpg refaire les légendes en français).

Ces systèmes permettent de contrôler au mieux les différentes variables inhérentes au tir. La vitesse est bien maîtrisée et si le poids du projectile est constant, la zone d’impact sera tout le temps la même. Lorsque le tir est effectué sur une carcasse animale, l’arbalète permet de viser et d’atteindre un zone précise dès le premier coup. Seul un nombre restreint de personnes est capable d’obtenir une précision suffisamment importante à l’aide d’un propulseur pour pouvoir atteindre constamment les zones visées et les vitesses de projectiles ne seront jamais constantes. De plus, quand elle est tirée à l’aide d’un propulseur, la sagaie subit une poussée par l’arrière le long d’un axe à peu prêt rectiligne. Il en est de même avec un arc et avec une arbalète. Enfin, Une fois l’énergie emmagasinée, quand le projectile n’est plus en contacte avec son mode de propulsion, ses caractéristiques en vol sont identique et ce quelque soit le mode de propulsion.

En me basant sur la description des ces différents systèmes j’ai donc décidé de mettre en place ma propre d’arbalète.

auteur mode de propulsion

[GENESTE J.M., 1990 #113]. propulseur arc arbalète

[KNECHT H., 1991 #228] arbalète

lansac arbalète et propulseur

[O'FARRELL M., 1996 #167] Arbalète et arc

[sHEA J.J., 2001 #122] arbalète

Expérimentations utilisant des arbalètes

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Il n'y a, malheureusement pas à ce jour, de synthèse.

Oh mais un brillant jeune archéologue plein d'avenir va bien arriver à la faire cette synthèse :107: :whistling:

Ils sont partis dans tellement de directions que je pense qu'ils sont les seuls a pouvoir faire ça....

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Voici les références du film (13 minutes) de la série "Il était deux fois" vol. 1, sujet n° 4 :

4- La Chasse

Avec quelles armes nos ancêtres chassaient-ils, quelle a été l'évolution de leurs armes : flèches, sagaies, propulseurs ? On compare les traces laissées sur les pointes de silex lors d'utilisations expérimentales avec les traces sur les matériaux archéologiques. Enquête...

Auteur : Jean-Luc Bouvret, VHS 1997. Société Pour Voir/La Cinquième.

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