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petit bout d'essais


arcool
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Bonjour,

J’ai décidé de vous raconter une histoire, moi aussi. Ca ne sera pas une belle histoire empreinte de poésie et de mystère, à la GIL ou à la TURBOTEC, mais plutôt une histoire vécue, comme çà, brute de décoffrage !!!

Alors voilà, suite à une explosion de mon budget collyre pour les soins de mes ophtalmies devenues quasi chroniques à force d’overdose oculaire des réalisations plus belles les unes que les autres, que vous nous infligez, j’ai décidé de réaliser quelque chose pour, en quelque sorte, exorciser le mauvais oeil et donc je vais essayer de mettre en pratique 2 des tutos du travail du cuir, (on verra plus tard pour le fer).

Après quelques acquisitions chez Tandy, j’ai décidé de me lancer dans la fabrication d’un petit carquois de poche, (c’est pas trop grand, faut commencer doucement). J’ai opté pour un repoussage basket à la Avalon et un laçage à la GIACO….

Alors voilà, c’est parti, voici les 2 parties découpées, (ne vous inquiétez pas, c’est l’envers du décor, mais c’est normal, comme j’ai décidé de faire des photos en cour de travail, je ménage le suspens !!). Pour le patron de découpe j’ai improvisé, j’ai fait ça au feeling comme je pouvais, aussi je m’aperçois que je suis moins doué pour le dessin à main levée que sur AUTOCAD, mais ça n’en rajoute que plus de valeur artisanale à la chose, n’est-ce pas ?

post-1745-125503412722.jpg

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Puis je commence le repoussage « basket », sur la petite partie du carquois, avec le petit matoir X500 pas facile évoqué par Avalon, en cour de repoussage, une petite soif me gagnant, je m’autorise une petite bière (une Sancerroise, à la lentille verte du Berry) et en la sirotant je repotasse le tuto du sus nommé Avalon et là je m’aperçois avec effroi que je me suis planté, je n’avais pas bien regardé le modus operandi, je n’ai pas fait chevaucher les empreintes du matoir mais je les ai mises bout à bout ce qui, soit dit en passant, est beaucoup plus difficile…

Que faire ? Tant pis, je ravale ma déception (et le restant de mon verre de Sancerroise), et je continue, faut pas gâcher, et puis çà donnera un genre, et puis la nuit, sans lune, par temps de brouillard, et puis dans la poche, (faut pas l’oublier), çà ne se verra pas ! Que celui qui ne s’est jamais trompé me lance le premier matoir !! Et en plus il parait que l’on apprend de ses erreurs…

Voilà le résultat du ratage ….

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