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acer campestre

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Posts posted by acer campestre

  1. De la fibre de verre noire, par ex. Gordon, ponçée et puis polie, on ne voit pas la différence. Sinon un bois très dur: ipé ou greenhart ou ébêne doit pouvoir convenir.

    A propos de la corne ,les caractéristiques mécaniques ont-elles été publiées? Ce serait intéressant de les comparer à celles du bois et de la fibre.

    pour l'ébène, je ne suis pas sur, les qualités mécaniques ne sont pas terribles...mais il y a surement des tas d'exotiques denses qui peuvent convenir.

    pour les indigènes, il faudrait essayer cormier et alisier, ils sont denses, ont des très bonnes qualité mécaniques et se teintent très bien en noir!

    @@@

    (N.B. il ya de l'alisier chez kauffer)

  2. Sur web archerie, le temps est toujours changeant !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c'est vrai, parfois c'est dur à suivre, mais si s'était trop carré on s' ........ euh on ne s'amuserait pas autant .

    pour la résistance en flexion, je ne suis toujours pas persuadé ... des raisons du choix, ce qui me semble clair, c'est que le "dos " de longeron taillé sur dosse, si ce n'est pas à 100% dans l'axe de la fibre, présente des zones de catastrophes aux endroits ou un cerne est tranché, ce qui arrive forcément, alors que taillé sur quartier, on a une densité constante à sa surface.

    est ce qu'on a des mesure de résistance en flexion comparative faites en labo avec un bois sur dosse vraiment alligné et le même, sur quartier ?

    @@@

  3. Les 2, Acer !

    Flexion : Sur des longerons d'avions en bois par exemple, la rêgle veut que les lattes soient taillées sur quartier. Et là il s'agit de l'équivalent des "dos" et "ventre" d'un arc.

    Et je pense que c'est aussi bon pour l'âme d'un lamellé pour les raisons exposées ci-dessus.

    Ceci n'est que mon opinion (théorique), qui peut être contredite pas la pratique.

    La technique japonaise va dans mon sens a priori.

    pour les longerons d'avion, c'est peut-être surtout un problème d'homogénéité ?

    dans un longeron scié sur dosse, dès qu'on tranche un cerne, il y a une faiblesse, mais quand on suis le cerne (et j'imagine pas ça pour un avion) on a par contre une plus grande densité de fibres sur la zone de tension qu'avec du bois sur quartier. Pour conforter mon hypothèse, dans la TBB, Tim baker conseille, pour les arcs dont le dos est sur quartier, d'augmenter la surface de celui-ci en fonction du ratio de surface occupée par les zones poreuses.

    @@@

  4. A propos de l'âme :

    Je pense que l'âme d'un lamellé DEVRAIT avoir ses cernes parallèles au plus petit côté (épaisseur) de la section de lame.

    Pourquoi ? Un bois résiste mieux en flexion dans ce sens là : ça se vérifie facilement.

    est ce que tu veux dire que le bois résiste mieux à la flexion sur quartier que sur dosse ? ou est ce que tu ne parle que de l'âme d'un lamellé ( l'âme en bambou d'un yumi est composée de lattes de bambou perpandiculaires au dos et au ventre .)

    @@@

  5. effectivement le gain sur un arc de grande taille n'est pas énorme. je n'ai pas encore fait de statistique sur les 200 enluminures que j'ai, mais il me semble que ce sont surtout des arcs courts ou de longeur moyenne qui sont defle- refex, c'est à dire des arcs pour lesquel il y a un interêt à réduire l'effet de barre, à partir des 13em:14em siècles, quand le longbow se répand les courbures sont moins courantes. A noter que l'arc "Bourguignon" est plus court que le longbow.d'autre part, il est clair que ce type de construction demande des coup de mains et des methodes spécifiques : technique de chauffe et gestion de celle-ci par rapport à l'équilibrage.

    ( je pense qu'on ne peut pas chauffer le bois pour une courbure dynamique de la même façon que pour une courbe statique)

    @@@

  6. pour répondre à Persanval, voici une série de si : on peu faire un arc avec courbures dynamique des branches, (sans tendon)

    si la puissance n'est pas excessive

    si le bois réagi bien à la chauffe

    si le rélex demandé n'est pas excessif ou alors compensé par un deflex à la poignée (c'est le cas du mien)

    si l'arc est suffisammant surconstruit

    il ne faut pas vraiment chercher un grand gain de puissance avec ces courbures, quoi qu'on puisse dans certains cas recuperer un excès de suivi de corde, mais surtout un confort de tir, par réduction de l'effet de barre, par recul du centre de gravité qui donne meilleur stabilité.

    l'arc dont j'ai posté les photos manque de puissance car c'est un orme qui manque de densité, mais il conserve bien ses courbures et il est très plaisant à tirer.

    @@@

    et de toute façon, c'est très jouli est c'est un prétexte suffisant ...

  7. avant de répondre, je trouve que la question n'est pas claire.

    fabriquer un yumi d'une pièce ça ma semble dificile, mais faire un lamellé avec un bois d'une densité proche du bambou, ça devrait être possible.

    @@@

  8. il y a eu toute une série de post sur ce sujet...

    ce qui est clair, c'est que faire sur un arc monoxyle les mêmes courbures que sur un "kodiak" par exemple, ce n'est pas possible. Ceci dit, je pense que pour des puissances modérées, on peu mettre un peu de reflex en bout de branche. On peut par exemple utiliser les techniques décrites par Jim Hamm dans son bouquin. Ci-joint un long holmgard en orme (celui du bas) sur lequel j'ai essayé. Personnellement c'est une direction que je souhaite approfondir.

    @@@

    post-17-1139951276_thumb.jpg

  9. peux-tu préciser Jack, ce que tu veux dire par "créer la fenêtre de tir" sur un arc traditionnel ?

    est-ce que cela fait allusion à une façon de tenir l'arc qui le fait légèrement pivoter à la décoche ?

    @@@

  10. oui c'est un ouvrage très interessant bien que parfois malhabile (typologie des arcs par exemple) il y a une foule de renseignements .J'ai croisé aussi la mension d'un four pour les arcs, mais je ne sais plue à quelle page; si tu le retrouve, Gallus, pense à moi, note la page......

    @@@

  11. cette liste est intéressante Gallus, on ne trouve jamais les bois classés de cette façon.

    il est étonnant de ne trouver que trois bois pour les renforts de dos.

    à noter que le sycomore, qui est le plus léger des érables, est classé à part des autres érables. trop léger peut-être pour un dos d'autre part le hêtre dont on discutait ailleur sur ce forum n'est ici accepté que comme lame centrale.

    @@@

  12. -purpleheart = amarante

    -padauk = Papouk

    -piquia

    -zebrano = zébrano

    -snakewood = amourette

    -wenge = wengué

    -maple (érable)

    -yew (if)

    -lemonwood = lemonwood

    -santos rosewood = palissandre do sontos? (attention, le "bois de rose" n'a rien à voir)

    -autres rosewoods ==palissandres (nombreux pallissandres sud américains et des indes)

    -pernambuco = pernambouc

    -ash (frène)

    -elm (orme)

    -oak (chêne)

    -chak te koke (???)

    -putu jumu (???)

    -bubinga = bubinga

    -cherry =cerisier et merisier et certains prunus

    -american black walnut = noyer américain, c'est une autre espèce que l'européen

    -osage = idem

    -goncalo alves = idem

    -sycamore en anglais =sycomore, en américain = platane

    -black locust =robinier

    -birch =bouleau

    -beech = hêtre

    -ramin = idem

    -hornbeam = charme

    -etc...

    @@@

  13. vu le style du dessin, je daterai ça (opération perrilleuse) 11em/13em siècle, il s'agit donc plutôt de savoir qui se trouvait en bohème dans ces siècles là. De toute façon, dans ces époques, d'une part les populations de l'est de l'Europe étaient en contact avec les utilisateurs d'arcs composites, et d'autre part il y avait manifestement des "importateurs " en europe de l'ouest comme en témoigne la bible de Maso-quelquechose (s'cusez j'ai un trou, au secour gallus)

    @@@

  14. l'étude des objets en bois conservés dans des sites lacustres comme charavine , par exemple, montre déjà une très grande connaissance du bois, dans le choix des essences suivant l'usage et dans la façon de le travailler. il est impossible de construire et de faire durer plusieurs siècles un village lacustre "à l'instinct"; il faut au contraire un immense savoir faire qui cummule les connaissance et expérience d'un très grand nombre de générations. on peut dire la même chose quand on voit les merveilleux arcs d'Ishi (qui équilibrait ses arcs à l'oeil ).

    pour l'outillage, pas de problème, l'outil moderne ne fait que gagner du temps par rapport à l'outil préhistorique, et le temps, ils en avaient, sans télé !

    de toute façon l'outillage gallo-romain,par exemple, sur lequel on est bien docummenté, est déjà presque du même niveau que celui qu'aura le menuisier moyen j'usqu'au 18em siècle.

    quand on fait un arc de gamin, on a déjà dépassé l'instinct, parcequ'on a vu un film de Robin des bois, ou autre chose par lequel on a inconsciemment eu communication de la façon de tenir l'arc etc.

    un gamin ne sort pas "ex nihilo" l'idée de l'arc et de la flèche. elle lui est transmise.

    @@@

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