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Idariel

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Posts posted by Idariel

  1. le plus précis, en tir instinctif, c'est l'archer

    plus précisément celui qui connait son matériel, les trajectoires de ses flèches et qui tire en conséquence

    après, quel arc ....

    il y a peu, j'ai cassé une corde pendant un parcours préhisto amical

    j'ai fini avec l'arc (et une flèche) d'une amie

    en 2 cibles, j'avais rattrapé la différence de puissance et je cartonnais comme devant :)

    sinon, il est clair que les arcs composites (turque, mongol), étant plus courts et plus réactifs, permettent des vitesses de sortie respectables, et ont de plus la capacité d'accepter des flèches très légères ...

    Bonjour à tous,

    Je plussoie à ce que dit notre Philplessis.

  2. Bonjour Humhum.

    Tout et son contraire a été dit sur le tir de chasse dit faussement "instinctif" , de la flèche magique tirée par un archer du haut du nirvana, au tir ultra scientifique pour lequel le doctorat es mathématiques est au minimum requis.

    je n'ai pas la prétention de détenir les clefs de l'infaillibilité archère mais je profite de ton post pour exprimer quelques réflexions sur le sujet et en même temps essayer de t'éviter de prendre quelques pistes un peu trop cahoteuses promettant plus qu'elles ne peuvent apporter.

    Le "tir instinctif" est une appellation erronée donnant à croire il suffit de décocher des tombereaux de flèches sans analyse du geste et de la trajectoire pour un jour atteindre l'illumination.

    La réalité est toute autre, comme en tir "classique" chaque flèche se construit en s'appuyant sur une position de tir stable, harmonieuse et respectueuse de la morphologie de chacun. Les fondamentaux du tir à l'arc s'appliquent donc tant sur la statique que de la dynamique du tir hormis l'ancrage qui se fait sous la pommette.

    La visée, et c'est là que les choses doivent être simplifiées ou plutôt éclairées, ne peut et doit, à mon sens, s'établir sur des repères précis comme par exemple la projection de la pointe de la flèche au sol sous la cible (principe de la colonne de visée) mais se faire sur la perception du positionnement tridimensionnel du corps de la flèche dans l'espace par rapport à la cible et sur l'estimation basée sur l'expérience et la mémoire visuelle de la parabole que suivra la flèche.

    Je reviens sur le terme estimation qui n'est en rien péjoratif et synonyme d'imprécision. De fait nous estimons tous les jours des trajectoires quand nous conduisons notre voiture qui elle non plus n'a pas d'instruments de visée et comme la flèche nous impose une visée déportée par rapport à son axe de translation. Estimer une distance ou/et une trajectoire s'apprend de la même manière, non seulement en répétant le geste mais aussi et surtout en l'analysant et en tirant leçon autant des échecs que des réussites. Ce ne sont pas nos amis golfeurs qui me contrediront puisqu'ils partagent à peu près la même problèmatique.

    "C'est en forgeant qu'on devient forgeron" dit le proverbe avec beaucoup de bon sens pédagogique. A ceci près que ce n'est pas du fer que l'archer doit forger mais lui-même.

    Excellent !

    Rajouter aussi que tirer un arc moins précis qu'un arc de cible ne doit pas être une excuse pour ne pas chercher la précision.

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