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Hartung

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Everything posted by Hartung

  1. D’accord, je vois que les flèches ne font que 480grains. Ce sont donc que 8grains/# au lieu de 10grans/#. Mais pas grave. Je suis quand même content ;-).
  2. Bon, je viens de chercher un peu sur le forum et à ce que je vois il n’y a presque pas de photos d’arc en alisier qui fonctionnent … faut alors que j’en fasse … si il ne casse pas avant …
  3. Voilà donc mon premier arc en alisier. Il n’y pas encore de photos puisque l’arc n’est pas fini. Mais je voudrais déjà donner un petit récit. Longueur ntn 157cm (61 4/5") Largeur des branches Exactement d’après les dimensions d’un holmegaard données par Junkmann sur PP http://paleoplanet69529.yuku.com/topic/23167?page=2, post n°22 Épaisseur des branches J’ai suivis les mêmes dimensions données par Junkmann. C'est-à-dire la branche commence par une épaisseur de 19mm. Mais avec les cotes fortement arrondis (la vue en coupe serrais trapézoïdal) de sorte qu’à la fin le ventre serra très légèrement arrondi. À 10" d’allonge cependant je me suis rendu compte que l’arc deviendrais beaucoup trop puissant. La puissance visé est de 60# à 28". J’ai donc réduit l’épaisseur d’1mm sur toute la longueur des branches. Mais la aussi, encore trop puissant. Alors à nouveau réduction d’1mm. Et la, ca allait. Donc l’épaisseur des branches commence maintenant à 17mm et est progressivement 2mm moins épais que sur le holmegaard. Chacune des branches possède un noeud à 20cm des poupées. Tiller J’ai équilibré les branches d’une manière assez brutal en très peux de temps jusqu’à 26" puis j’ai commencé d’avoir peur ;-) et j’ai arrêté pour la journée. Le tiller n’est pas parfait. La seule chose à laquelle j’ai fait gaffe c’est de ne pas dépasser les 60# au cours de l’équilibrage. État actuel de l’arc : 26" pour 60#@61 4/5". Ventres et cotes poncées. Poupées provisoires. Poignée près de 20cm de longue. Corde en Dacron à 15cm au dessous du dos de la poignée. Les tires d’essais J’ai absolument voulu le tirer aujourd’hui encore. Donc : 2 fois 3 fleches standards de 26" en cornouiller. Tir le plus loin : 187m, les autres flèches arrivant entre 179 et 185m. Ensemble avec un arc en cornouiller, c’est l’arc le plus performant que j’ai jamais fabriqué … sans pour autant viser un max de performance. Le suivi de corde est d’1", principalement due aux deux nœuds. Je vais essayer de finir l’arc dans les prochains jours. Se bois semble réellement avoir en très bon potentiel et je suis super content du résultat.
  4. Salut, Voici la billette. Sa longueur est de 63” ; l’allonge prévue est de 26 ». Pour la puissance : l’arc devrait être une copy d’un arc existant, c’est à dire les dimensions sont données. Comme le bois a un nombre de cernes assez élevé je suppose que la puissance de l’arc sera nettement au dessus de 70#. Mais je ne voudrais pas risquer de casse. S’il y trop de risques je réduirais les dimensions. La question qui me hante est de savoir comment réduire l’épaisseur de l’aubier autour de la partie endommagée sans affaiblir cette partie ou bien affaiblir l’aubier. Je prévois de couper l’aubier le long de la ligne pointillée en bleu / trait de crayon sur les photos. Bien sur, je ne sais pas si l’aubier au sein de la billette est tel que je le représente sur le design. C’est les mesures prises qui le proposent. Est-ce que quelqu’un de vous a déjà rencontré ce genre de problème sur de l’if et comment l’avez-vous abordé. Merci !
  5. Les participants à cette réunion pouvaient aussi participer à une petit exposition de technologie primitive. Voici ma petite présentation. N°1 Dix essences differents des bois d’arc N°2 Ecorse d’orme N°3 Amadou N°4 Carquois en écorce de bouleau N°5 Crane de bison d’Europe N°6 Plumes d’oie cendré N°7,10 Différents tendons de pied de cerf élaphe N°8 Coupeau de peau crue N°9 Os de cerf élaphe N°11 Tendons dorsaux de cerf élaphe N°12 Peau crue de crotale N°13 Peau crue d’esturgeon N°14 Lanières de peau de veau tannée à la cervelle. N °15 Cuire de cerf élaphe tanné à la cervelle et fumée N°16 Laine de bison d’Europe N°17 Peaux de noix et poudre de peau de noix N°18 Différents arcs avec cordes en tendon N°19 Différents travaux de tendons à la façon des Inuits N°20 Différents scraper en if, silex et goudron d’écorce de bouleau N°21 Goudron d’écorce de bouleau prêt à l’emploie et liquide N°22 Cole de tendon N°23 Pelage de Scottish Highland N°24 Écorce de chaine pour tannage N°25 Cuire de cerf élaphe tanné à la cervelle non fumée
  6. Pedro, je ne sais pas encore comment le cornouiller se comporte en longbow. Je n’ai fait que des arcs assez courts avec. Et là, le cornouiller (puissance 55-65#) me semble super rapide. Et il n’est pas facile de tirer avec à court distance. Et pour les manches préhisto…je serais très probablement invité comme « exposant » à Engen l’année prochaine.
  7. Voici les trois arcs sur des peaux de cerf tannés à la cervelle. A gauche : arc en orme de montage avec corde en tendon Milieu : Nouvelle arc en cornouiller femelle avec corde en tendon Droite : Ancien arc en cornouiller femelle avec corde en tendon Les trois arcs sont traités avec un mélange de sève de pin et de graisse.
  8. Ok, je vais alors réparer mon ancien arc en cornouiller qui, après de longues années de loyaux services avait cassé à la poignée après lavoir laissé en voiture en plein soleil pendant toute une journée - chose à ne pas faire. J’ai complètement détache la poignée puis je l’ai récolé à l’époxy le tout sécurisé avec une lanière en peau crue de cerf teinté à la peau de noix. J’ai finalement tiré avec cette arc et il a tenu bon pendant les quatre heures de « l’épreuve » et a remporte beaucoup de succès :109: autant que la corde en tendon…
  9. Pedro, la partie ayant cassée sur l’if était très légèrement reflex. J’avais déjà enlevé beaucoup de bois de cœur pour le faire plier et j’avais « peur » que bientôt il ne resterais plus que de l’obier. J’ai cependant vue un autre arc en if très intéressant sur le tournoi qui appartenait à un vrai champion et constructeur d’arc. Le bois de cœur de cet arc était super fin par endroits. Pour l’arc en orme je ne sait plus. Faut que je regarde. L’arc n’est pas chez moi. J’ai donc choisi de fabriquer un arc court (135cm) en cornouiller femelle. Voici le tiller à 23 », l’allonge final étant 26 pouces. Un vrai lance roquette, mais peut-être un peu lourd pour moi pour un parcours de quatre heures ….. . Puis je n’ai pas tiré depuis plusieurs mois :bhaoui..: . Alors quoi faire ?
  10. Pedro, tu a bon!!! Excellent! :115: J’attend ton analyse. Anyway … J’ai attendu un jour pour digérer la surprise puis j’ai opté pour un nouvel arc en orme de montage, également 160cm de longue. Ici l’arc est tiré à 23#, l’allonge finale étant 26" Après quelques flèches, cet arc a commencé à développer de plis de compression sur une branches au niveau d’un fade out. Bien qu’il soit très agréable á tirer et le groupement des flèches soit mieux qu’avec un arc court, je me suis décidé de fabriquer encore un autre arc. Je n’ai pas voulu présenter un arc avec des plis de compression ….
  11. Trop tard: l’arc a cassé à 27 pouces d’alonge et à un endroit qui ne présentait aucun défaut.
  12. Voici il y a quelques semaines j’ai reçu une invitation de participer à une réunion d’archéologues et d’archeotechniciens avec tire à l’arc à la fin du meeting. Alors je me suis dit bonne occasion pour construire un nouvel arc - le premier depuis deux ans et demie. J’ai commencé avec un arc en if (160cm). Voici le tiller à 23 pouces et 70#.
  13. Pedro merci. Ton conseil me rassure et va aussi me faciliter le travail – au moins je l’espère :29:
  14. Autre question concernant le nœud #4. J’ai +/- deux options. 1. La ligne en rouge indique le tracé normal c'est-à-dire tout droit. Problème : le nœuds est en plein milieu d’une branche déjà très mince, donc point très faible. 2. Le tracé bleu contourne +/- le nœud et évite ainsi et le point faible et permets de conserver toute la largeur d’une branche déjà très fine. Mais si je fais ca, je vais interrompre les fibres longitudinaux du bois….. Un autre problème est la forte bosse qu’il va falloir négocier …. Des idées ?
  15. laisse une prohéminence sur le dos et surcreuse légèrement côté ventre. Ca c’est claire. A la limite les noeuds 1 et 4 peuvent être percés de part en part de la billette...pour ceux qui sont sur les bords, pareil tu peux même retirer la partie la plus dure du noeud, mais ça fait un arc à trous J’ai l’impression que Poletti laisse les nœuds (reste de branches) qui sont saines et perce uniquement ceux qui sont pourris puis les remplis avec une cheville en if. Pour entrer dans le détail le cerne que tu s dégagé, tu le fais monter un peu vers le sommet du noeud puis tu "choppe" le cerne suivant que tu fais monter une peu:1 ou 2 mm puis un troisième cerne etc Tu peux raccourcir un peu tes noeuds 4 3 et 1 au deux tiers (à mon avis...) C’est une procédure intéressants. Le problème c’est que les cernes sont très difficile a travailler puisque très fines et que les pentes des nœuds sont très raides. Qu’en pensent les autres ?
  16. Qu’est-ce que tu entends par adoucir une coupe? Cette billette est vielle de plusieurs années et je ne me souviens plus pourquoi je l’ai sciée de cette façon …. J’ai aussi regardé la page de Poletti qui a pas mal d’arcs avec des nœuds impressionnants mais je n’ai pas trouvé de semblable à #2 et #3. Je n’ai jamais travaillé avec ce genre de nœuds et je les trouve très embêtant …
  17. Je suis actuellement en train de travailler sur cet if qui se présent plus difficile que je ne pensais … Voici le stave qui est 4cm de large et 160cm de longue. Je l’ai déjà réduit en épaisseur pour en faire un flat bow. Le nœud #1 peut être placé en au centre de la branche. Le nœud #2 est probablement uniquement une sorte d’excroissance. Le noeud #3 est une ancienne branche coupée. Le nœud #4 est situé au début du dernier tiers de la branche. Tout avis sur le traitement de ces nœuds est le bien venue. D’autre photos sont dispo si nécessaire.
  18. Arnagorn, il faut plus d'infos (+photos) de ta part sinon ce sera difficile de t’aider. Le plus important est peut-être de t’exercer. Écharner avec le couteau est un exercice qu’il faut apprendre. Mais ca s’apprend vite … le plus de peaux tu va faire le mieux ca ira.
  19. Voici quelques questions que Arnagon m’a posées. Je préfère répondre dans le forum. Je voudrais savoir s'il est normal d'avoir des odeurs lorsque l'on met des fourrures à tremper dans l’eau avec les écorces? « Quand je parle d'odeurs c'est des odeurs noséabonde de putréfaction...« Quand je travaille avec des peaux, je ne prends que des peaux qui sont absolument frais, c’est á dire quelques heures à 24 heures maximum. Mais pas plus de quelques heures en été. Et je les travaille immédiatement, au plus tard le soir même. Ceci est absolument indispensable si on ne travaille pas avec des conservant, sel, etc… Parfois,, je prends aussi des animaux écrasé, martes, blaireaux. Mais jamais quand elles sentent mauvaise. Pas seulement a cause de l’odeur mais parce que le risque est trop grand que ces peaux vont perdre leurs poils plus tard. Une petite odeur « sucré » est bon mais pas plus. J'ai décharné et mis directement dans le bain d'écorces de pin, ai-je loupé une étape? J'ai fait ca avec des peaux de lapin... Je ne connais pas exactement tes étapes, donc, difficile à dire. Il peut y avoir pas mal de raisons pour que le lapin sent mauvais. A ta place, je ne continuerai pas avec le lapin dont les peaux sont aisément disponible. Prend une nouvelle peau et recommence. La trempe dans de l'eau avec du vinaigre, je me souvient plus bien à quel moment, mais à quoi ca sert exactement? Le vinaigre, le sel, l’acide formique et d’autres acides peuvent avoir différents actions qui dépends du moment de leur emploie. Mais, elles ne sont pas absolument nécessaires surtout si tu ne veux produire « que « de la fourrure. Enfin, j'ai acquis une belle peau de veau, mais j'arrive pas à la décharner, j'arrive pas à débuter, as-tu un conseil ou deux? Il n’est pas possible d’écharner un veau comme on écharne un cerf ou un chevreuil. Pour écharner un veau tu a besoin d’un « couteau » spécial et très tranchant qui te permet de séparer peau et viande en coupant. La photo devrait l’expliquer mieux. Enfin, si tu veux te lancer dans le tannage je te conseille vivement de te procurer de la lecture ou d’aller sur braintan.com qui est une mine d’or de savoir faire de différents façon de tannage traditionnelle. Bon courage ! Écharnage d’un aurochs male de 18 mois Et quelques photo de l’hiver passé : Aurochs (Aurochs de Heck) Scottish Highlander
  20. Cette semaine je suis en train de fumer des peaux de cerf élaphe, deux peaux par jour depuis Lundi. Et j’ai appris, il y a quelque mois, qu’au Canada (et en France ?) cela s’appelle boucaner. Voici les deux peaux, assez grandes je dois dire, boucané aujourd’hui. L’installation Et de prés … Pour obtenir une couleur pareille il faut compter 2 heures de boucanage par face. Cela fait donc 4 heures pour le boucanage. Puis 2 heures au moins pour préparer les peaux, les coudre … et ainsi de suite. Puis comptez une autre heure pour d’autres petites préparations. Cela donnera trois heures et demi de travail par peau uniquement pour le boucanage. Ah… j’ai oublié : 1 heure pour monter er démonter l’installation, donc 4 heures par peau.
  21. ... trouver deux troncs de genévrier dans un tas de bois de chauffage. Mais quoi pourrait identifier l’espèce ? Contrairement au genévrier commun (Juniperus communis) le bois de cœur n’est pas marron. Dans cette espèce, le bois possède une couleur uniforme jaunâtre.
  22. Bon, je suppose que l’amadou fait parti de l’archer du moyen age ? Car ….ces derniers jours j’ai été occupé à fabriquer de l’amadou pour un ami et j’ai pensé vous montrer la photo que j’en ai fait. 1. Silex 2. Marcassite 3. Fine membrane d’écorce de bouleau pour démarrer le feu. 4. Petits lobes d’amadou (doux) 5. L’Amadouvier (Formes fomentarius) 6. Larges lobes d’amadou (doux) 7. Flocons d’amadou
  23. Je suis en train d’enlever l’aubier de mes staves (vertes) à la hachette puis à la plane. Le travail à la hachette est très dur et j’arrête après trois staves. De cette sorte, je fais trois staves par jour. Je me suis aussi rendu compte que le bois de cœur se travaille très facilement à la plane. 100 fois mieux qu’une fois sec. Je me suis dis qu’il faudrait liberer la bonne cerne toute suite. Ca faciliterait le travail énormément …. mais bon… come Pierre a justement remarqué, faut que je me dépêche d’enlever l’aubier. Je suis curieux comment l’écorce et l’aubier s’enlèvent sur le tronc de ton robinier... et bon courage avec ton bois!
  24. Bonne question. Le robinier en générale se fend très très bien. Pas besoin de le scier. L’if par contre est d’une part un bois très précieux de sorte que je ne veux pas courir le risque d’abimer un stave dont la fente ne cour pas droite. D’autre part l’if ne se fend pas aussi facilement que le robinier donc risque accrue d’accidents lors de la fente. Mais il est vrai que j’ai vue de photos sur le web d’if fendu … L’orme pour moi rentre d’ailleurs dans le même ordre que l’if. L’orme se fend très difficilement et je préfère le scier. De toute façon je ne prends que des troncs parfaitement droits, dans ce cas là, pas besoins de fendre le bois.
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