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Hartung

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  1. Sur la face antérieur, vous verrez trois tendons (1-2-3). Elles s’enlèvent très facilement.
  2. Une fois que vous avez la peau bien en main, tirez la avec toute votre force vers le sabot. De cette sorte, vous arrachez la peau de son attache à l’os. Semble peut-être un peu rude, mais ca fonctionne très bien et va plus vite que de la couper petit á petit…..(photo 1). Au niveau de l’articulation cependant, l’attache de la peau est forte et il faut continuer avec la couteau. Coupez cette attache soigneusement en descendant vers le sabot (photo 2). Arrivé au niveau du sabot, vous maintenant sectionner le dernier morceau de peau qui est encore relié au pied (photo 3).
  3. Deuxième partie du travail: prélever les tendon de la face antérieur du pied avant. Je les prélève puisque je les utilise aussi. Donc, retourner le pied de sorte que c’est la face antérieure montre vers le haut (photo 1). Soulever la peau avec vos doits et coupez la peau comme montré précédemment (photo 2). Lorsque la peau est libre sur plusieurs cm (photo 3) pliez la peau en deux de sorte que vous pouvez la prendre bien en main sans glisser.
  4. Comment mener le couteau (ligne pointillée): Descendez légèrement jusqu’au niveau des phalange. Suivre les phalanges puis montez vers le haut juste avant d’arriver au sabot.
  5. Une fois que vous avez coupé les ligaments, rentrez la lame dans l’interstice des cartilages (ligné pointillée).
  6. Séparation des articulations. Tranchez les ligaments extérieur, intérieur et croisé.
  7. Voilà le tendon est détaché (prem. photo). Détachez maintenant le tendon de plus en plus en suivant l’arrête de l’os jusqu'à ce que vous arrivez au phalanges (articulation métacarpe-phalange, deuxième photo).
  8. Incliner trèeeeeees légèrement votre couteau et pousser (et non coupez) le vers l’articulation. Arrivé a ce niveau vous allez ressentir une résistance. Prenez le poignée avec les deux mains et, avec un coup sec, poussez la lame plus loin au delà de l’articulation.
  9. Prochaine étape : séparer les tendons et la gaine de l’os canon (ici : métacarpe). Prenez votre couteau pointu et placez la pointe 1mm en dessous de la ligne de partage tendon/os. Maintenant, abaissez la pointe du couteau en soulevant un tout petit peu la manche et approchez vous de l’os, c’est á dire, l’échancrure dans laquelle se situe le tendon. Vous devez arrivez á placer la pointe entre la gaine et l’os pour éviter de couper la gaine et/ou le tendon. En fait, c’est moins compliqué que ça a l’air. Avec un peu d’exercice sa va très bien. Voila donc, rentrez la pointe entre gaine et os. Si, avec la point de votre couteau vous pouvez sentir l’os – et qu’il n’y a rien entre l’os et votre couteau, vous etes bien placé. Avec en coup sec, rentrez le couteau et traversez l’interstice pour en ressortir de l’autre côté (deuxième photo).
  10. L’autre partie de la peau est libérée de la même façon. La partie dorsale des tendons du pied est maintenant libre d’accès et on peut procéder de l’enlever.
  11. Puis en repart dans le sens inverse vers le début, c'est-à-dire retour vers l’articulation tout en détachant la peau de plus en plus de son os. Sur la première photo, la pointe du couteau indique des « cartilages » et gaines au niveau de l’os. J’en parlerai plus loin. C’est une partie qui n’est pas facile á négocier. Mais vous verrez, ça ira mieux après un peu d’exercice. Le plus important : veillez à toujours avoir un couteau parfaitement aiguisé. Sur la deuxième photo, la partie gauche de la peau est maintenant parfaitement détachée de l’os. La flèche rouge indique que par erreur, j’ai prélevé un peu de la gaine du tendon. La flèche verte indique ou cette partie prélevée est toujours attachée à la peau. C’est une erreur de précision. Mais il n’y pas de mal. Je sais a peu près de combien j’ai le droit de me tromper. Encore une fois : l’exercice ! D’ailleurs, les points en mauve indiques la ligne de partage os canon (bas) gaine et tendon (haut).
  12. Arrivé à l’arrière des sabot on s’arrête et on fait un coupe transversal en descendant ou bien en allant vers l’avant de la patte. Mais juste un petit peu à la fois. Juste pour libère la peau, ce qui permet de bien la prendre entre les doits pour le tendre/étirer.
  13. Pierre, merci pour le déplacement et les autres pour leurs gentilles remarques :109::rolleyes : . Bazou, c’est bon…sois pas triste ;-) Retour au sujet. Sur la photo suivante la peau est détachée de « l’os » puis on procède de la même façon jusqu’au niveau du sabot. Je travaille surtout avec le tranchant de la pointe du couteau par « petit coups ». De cette façon, une fois qu’on sait comment sa fonctionne, on peut aller très vite. Et sans abîmer la peau que je récupère.
  14. Maintenant, revenez vers l’articulation du pied, prenez la pointe de la peau dans vos doits et tirez ce morceau vers vous. La peau à la quelle les poils sont attachées va ce détacher facilement mais restera liée à l’os et au tendons par une autre sorte de peau. C’est cette dernière qu’il va maintenant valoir couper à l’aide de votre couteau.
  15. Continuez ainsi a ouvrir le pied jusqu’au sabot.
  16. Prenez le pied dans votre main (gauche) comme indiqué sur la photo et tenez le fermement puis coupez la peau du pied. Voici, la première coupe. La partie blanche est la gaine du tendon. A cet endroit, la gaine est très épaisse et vous ne risquez pas d’abîmer le tendon avec le coteau.
  17. Pour prélever les tendons, je fixe le sabot dans un étau en serrant fortement. N’ayez pas peur vous ne lui faites plus mal ;-). Puis insèrez un couteau très tranchant sous la peau.
  18. Plusieurs années de bonnes « services » m'ont finalement permis de faire une excellente récolte de tendons cet hiver – tendons de pied et tendons dorsales. Je voudrais profiter de l'occasion pour vous montrer comment prélever ces tendons. N'hesitez pas à poser vos questions même si je n'ai pas encore terminé le sujet. Les pieds que vous voyez par la suite sont bien lavés et le sang enlevé par pression. Ainsi, ma place de travail reste propre. Voici la face arrière d'un pied avant d'un cerf rouge.
  19. Oeil de lynx, Merci pour tes commentaires et les belles photos :D C’est une queue de renard que tu travailles sur ton palisson? Ton palisson est sûrement excellent pour assouplir des peaux fines comme le renard, le blaireau …… Pour assouplir des peaux épaisses, cependant, il faut appuyer tout son poids sur le palisson. Et ce n’est possible qu’en position debout. Et je t’assure ce sont les bras et les doits qui commencent a faire mal avant même que tu ressent ton dos « As-tu tanné une peau (avec fourrure) en végétal ? » Oui. Deux douzaines des peaux de pieds de cerf rouge. Trois mois de tannage en écorce de pin et de chêne. Un tanneur m’avait confirmé qu’il n’y aurait pas de problème. Mais il y a quelques peaux dont les poils se détachent en certains endroits. Ce n’est pas un problème généralisé mais quand même. Il peux y avoir une multitude de raisons a ça ….faux que je demande l’avis du tanneur …. Les autres peaux cependant sont bien …. pour le moment et après assouplissement. Les Inuits ont d’ailleurs utilisé l’écorce de l’aule pour « tanner » certains de leurs peaux. Même si il faut ajouter que c’était plutôt une teinte qu’un tannage.
  20. Bon, il y aussi des chèvres plus grandes que la mienne. Si je me souviens bien les chèvres dont j’ai des peaux ne sont guère plus âgé que un à deux ans. Les vieux boucs (surtout !) ou les chèvres mères sont plus grandes. Il serait intéressant de voir avec quelle genre de peaux ton tanneur fait son parchemin. Les peaux de chèvres mère ne sont peut-être pas les plus appréciées (étirement des peaux lors des grosses !)
  21. Pedro, ça doit être un chèvre monstre que tu a la . Voici, une peau e chèvre que je viens de mesurer. On pourrait en tirer 5 paires de bandes aux dimensions suivantes. • Deux bandes de 65x50 / 68x50 • Deux bandes de 69x50 / 73x50 • Deux bandes de 73x50 / 81x50 • Deux bandes de 85x50 / 86x50 • Deux bandes de 86x50 / 87x50 Tenir compte du fait que les bandes centrales seront un peu plus épaisses, les bandes exterieures un peu moins épaisses. Je viens de mesurer l’épaisseur d’une peau crue de daim qui fait 1,1 mm sur les flancs. Et c’est déjà très très fort !!! Je pense aussi que vous pourriez utiliser une peau de chèvre destinée au parchemin. Meme si il ne sort que dix bandes par peaux, ça ne verra toujours que 3.50€ par bande, ce qui est très bon marché.
  22. Permettez-moi d’intervenir. Je ne suis pas un spécialiste du backing en peau cru. Mais j’en ai fait quelques-uns en peau cru dégrainée de chèvre. Et je produis mes peaux crues moi-même. 2 mm d’épaisseur de peau me parais tout simplement énorme – « overkill ». A mon avis c’est bon pour fabriquer des parfleches mais beaucoup trop épais pour un backing. Les seules raisons pour un backing en peau cru sont de protéger le dos de l’arc et d’éviter qu’un éclat de bois se lève du dos qui pourrait ainsi provoquer la cassure d’une branche. Sur la photo jointe vous voyez une peau de chèvre non-dégrainée qui possède une épaisseur de 0,6 (flancs) à 0,8mm (dos). Ce qui, à mon humble avis est très largement suffisant. La majorité du temps j’utilise des épaisseurs de 0,4 à 0,5mm (peau de chèvre dégrainée).
  23. Shem, Permets moi s.t.p. de revenir sur ta corde en ortie. Est-ce que tu pourrais nous donner un petit récit sur ton expérience avec cette corde? Je m’intéresse particulièrement au nombre de tires que tu a pu effectuer avec cette corde puis aussi, bien sur, à toute autre observation de ta part. Exemple : Quel est l’épaisseur et le poids de ta corde pour quelle longueur? Au post #34 tu dit : «J'ai d'ailleurs gardé une section de corde exprès pour mesurer son point de rupture » As-tu effectué ce test ? Je t’en remercie.
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