Avalon

Détail du repoussage Saddle-Avalon

Le "Souffle de buffle"

Vous souvenez-vous du superbe couteau "Un souffle de buffle" forgé par GIL ? C' est avec grand plaisir que je me suis vu confier la réalisation de son habillage. Ce plaisir fut largement doublé lorsque, après une conversation téléphonique avec Aldo Vosse (alias Saddle sur Archasse), je fus invité à le réaliser sous sa houlette et dans son propre atelier. M' étant déjà rendu dans l' antre du Maître, je savais ce que cela signifiait. Un atelier entièrement dédié au dieu Cuir avec tout l' outillage et toutes les recettes dévolues à son juste et bon usage! L' artisanat ne se transmet bien qu' oralement et mon approche de celui-ci ne s' étant fait que par les livres, c' est avec humilité et délectation que j' ai appris "les trucs" de l' art et admiré le coup de patte. Le repoussage a donc été réalisé à quatre mains ainsi que bon nombre d' autres phases du travail. Lorsque ce n' était pas le cas, un conseil d' Aldo a toujours su trouver sa place dans notre conversation. La grande participation d'Aldo, à la réalisation de cet étui, qui restera pour moi un objet unique, fut un moment magique rempli de complicité. Mille mercis à Aldo pour tout cela et à Claudine, son épouse, pour sa gentillesse et sa patience. A. Et maintenant quelques photos !

Salut. Tu as raison! Cet étui est réalisé avec soin et bien fini. Je dirais même fini avec trop de soin et ça lui enlève beaucoup des côtés crédible et rustique que possèdait le premier. Je sais que c' est très mal venu de ma part de dire qu' un étui est trop bien fini, moi qui déclare à tout va que les finitions font la moitié du rendu du travail mais je trouve, en l' occurence, qu' un "p'tit coup de vieux" harmoniserait cet étui à ton magnifique couteau! Sinon, travail très.....................................propre! :109: A.

Bonsoir. J' ai déjà commenté sur Archasse mais je dois dire qu' ici, je suis plus satisfait des photos, alors je te réitère mes plus chaudes félicitations pour ce très beau travail! Bravo! A.

Salut, Jacques! Sois le bienvenu! Cordialement. A.

Bonsoir. Bel ouvrage! Et ce que j' apprécie le plus, c' est que les critiques qui en découlent sont toutes constructives. De même, GIL défend bien sa démarche. Que du positif pour cet élégant travail! Bravo! A. P.S. Gilles, tu recevras bientôt quelques photos!

Magnifique! C'est un très bon travail doublé d' une ligne parfaite (enfin, pour moi) et avec une pierre sacrée, par dessus le marché. Bravo!!! A. P.S. toutes les turquoises ne sont pas d' un bleu............. turquoise. Cela dépend du degré d' oxydation du cuivre qu'elles recèlent. Je ne pense pas que les puristes y trouvent quelque chose à redire et, bien que je préfère aussi, pour moi-même, une turquoise d' un bleu éclatant et bien veiné, de nombreux bijoux Navajo en comportent des vertes.

Ca-y-est! Y va encore nous casser! A. Vas-y! On r'garde!

Bravo! Un monteur original et productif! Belle réalisation que cet Opinel "pas de tout l'monde"! A.

Non, et j' en suis désolé, mais je serais encore plus désolé de décevoir la personne qui me l' a montré en commettant l' indélicatesse d' en dire plus! ce ne serait pas dans mes habitudes! Je suis cependant ravi d' avoir éveillé en toi l' envie d' aller un peu au-delà d' un étui "ordinaire"! A.

Le port horizontal, qu' il soit dorsal ou ventral, est, pour moi, assez classique, non? Cela dit, je ne pensai pas uniquement au port de l' étui mais plutôt à une façon particulière de loger le couteau dans son étui. A.

C' est très vrai. J' ai vu cela très, très récemment mais j' ignore encore si j' aurai moi-même l' autorisation de le reproduire, à part à des fins personnelles; mais je peux t' affirmer que c' est très original et, qui plus est, de très bon goût! A. P.S. Que de "très"!

En matière d' étui à couteau, le sujet est tellement ancestral que très peu de formes ou de solutions de port n' ont pas été trouvées. Cela dit, les options qui peuvent nous paraître assez communes sont également souvent celles qui s' avèrent les plus commodes et les plus confortables. Pour tes oeuvres, je pense que je resterais plutôt académique. A.

Ben non, mais ça me paraît explicite. De toutes façons, n' importe quel morceau de buis sec peu faire l' affaire, mais on trouve aussi des morceaux de buis dans le commerce (manches pour certains petits outils, etc...). On y creuse une gorge assez large mais pas obligatoirement très profonde, puis on ponce jusqu' à obtention d' une surface extrèmement polie. Il existe aussi une rondelle de nylon, spécialement prévue pour cet usage, que l' on met sur un engin rotatif, une perceuse par exemple. Cette rondelle comporte une gorge sur son pourtour et l' on y place les tranches du cuir que l' on veut polir. Je possède cette rondelle mais elle ne m' a jamais vraiment apporté de réelles satisfactions. Je préfère, pour moi-même, la solution du buis! A.

C' est vraiment du beau travail. J' ai juste un doute sur ton wengé qui me semble un peu clair pour en être. D' un autre côté, il est vrai que l' ébène de Macassar n' est pas noir comme .........................de l' ébène! Je peux donc me tromper! Très raffiné, en tous cas! Bravo!!! A.

Joli! Mais évidemment d' accord avec MichelF pour les bords et pour la solution. Il faut, après abattage des bords à l' abat-carre, mouiller légèrement ces derniers et procéder à la finition avec un morceau de buis dans lequel une gorge a été façonnée puis polie. Les finitions font la moitié du travail. La preuve, malgré la qualité de ton travail, tu peux constater que c' est la principale critique qui ressort! Encore un petit effort et tu seras toi-même pleinement satisfait de ton oeuvre! A.

Un bien beau set orné d' un laçage mené de main de maître! Félicitations à l' artisan pour son talent et à l' acquéreur pour son goût sûr! A.

Jolie tresse!!! J' ai raison: tu es un bon! Sans blagues! Bravo! A.

Patrice, nous avons toujours tous des progrès à faire et ceci, tout au long de la vie, dans tous les domaines. Tout artisanat en est la preuve, tout comme, également, le tir à l' arc. Je pense réellement que l' on apprend à tirer à l' arc toute sa vie! Pour en revenir à ce qui nous préoccupe, n' ayant moi-même jamais été formé à aucun des travaux du cuir, je crois, malgré tout, que tu te débrouilles très bien car tu est rigoureux et soigneux, deux qualités indissociables pour progresser dans le cuir. D' ailleurs, il n' y a qu' a détailler tes finitions pour s' en apercevoir. Ensuite, évidemment, passe l' outillage car sans celui-ci, certaines opérations sont difficiles, voire impossibles à réaliser. Donc, si tu sens que tu est fait pour le cuir, investis! Même petit à petit, un bouquin par-ci, trois ou quatre outils par là! Je pense que, pour toi, ça vaut le coup. Et pour te répondre, Benjamin, je dirais simplement que tous les traits qui te semblent bien nets sont effectivement incisés alors que, par exemple, les nuages, les côtes de la vache ou les creux des rochers ne le sont pas. Il faut plutôt figurer des ombres qu' un trait de coupe trop tranché. Merci à vous deux! A bientôt! A.

Tout cela prend forme. C' est en bonne voie! On attend la suite! A.

Salut, Nono. Pas besoin de t' envoyer des photos. Vas sur le site D' Eric Cousin ou sur Archasse, à la rubrique "Nos couteaux" dans le sujet "Les couteaux d'Eric Cousin", tu y trouveras bon nombre de mes étuis. Bonne chasse! A.

Ah! J' oubliais également une autre chose très importante, FlêcheVive. Ton coup de maillet se doit d' être porté bien verticalement par rapport au matoir, donc dans son prolongement et non en oblique,c' est indispensable pour ne pas faire riper celui-ci sur le cuir. Voilà! je pense en avoir terminé pour ce soir, alors, bonne nuit! A.

Le fait d' enrouler le fil pour le bloquer est certainement la méthode académique et sûrement la meilleure à employer mais, jusqu' à présent, pour moi, le besoin de l' utiliser ne s' est pas fait sentir. Malgré cela, je le répète, c' est sûrement la bonne démarche. Libre à chacun de choisir. A.

Ajar, tu peux être aussi fier que tu le sembles sur la dernière photo car c' est une belle réalisation. Ce doit être formidable de pouvoir armer cet arc-là et je donnerais pas mal de choses pour, moi-même, pouvoir tirer avec, avant de l' accrocher, le soir venu, à côté de mes autres arcs. Beau primitif, vraiment! A.