Anke

Alors j'ai fait du feu... Puuko forgé dans un bout d'acier ressort, merisier et bois de cerf. 19 cm en tout pour 8.5 cm de tranchant utile,2 cm de large, 2mm d'épaisseur. Au départ, ma ferraille était le reliquat de la soie d'un bowie forgé lui même dans un ressort de camion de 8 cm d'ep. C'est vous dire que j'ai cogné dessus pour arriver à 2 mm ! Etant un gars curieux, je m'ai dit à moi-même en intersyndicale devant l'enclume : " Hé hé et que si je lui faisais tremper son museau à outrance ?" Et vlan ! 4 ou 5 heures dans le perchlo ( un vieux perchlo tout usé déjà !) A la sortie, le fibrage de l'acier est bien apparent... Marrant...

Merci beaucoup !

Merci les gars !

Je ne publie plus trop ici, mais ça ne vaut pas dire que je ne lis pas et que je reste oisif pour autant ! Alors, petite intro comme d'hab ! Au matin du 25eme jour ( on est pas très sûr, les tablettes d'argiles retrouvées à l'époque étaient un peu "ruinées"...), le bondieu, dans sa grande bonté se dit à lui-même : " Pinaaaaaiiiise, fait suer ! Ce matin grass'mat', on est pas à l'usine tout de même !" Et du coup ,il ne se cassa pas trop "la nénette" et fit l'acier ressort, le tube de cuivre et le bout d'ébène ! Et petit Anke, du haut de son vélo vit que cela était bon et avec ses idées aussi sottes que grenues ( comme à son habitude... Pfff....) s'empara de l'ensemble et alla cogner dans "La Forgerie"... Du coup un bowie ( ou apparenté) : 37 cm en tout pour 22 cm de tranchant utile, 4.5 cm au plus large, 4 mm d'épaisseur. Lame toxifiée au perchlo avec masquage. Il s'appelle Heavy Weather, puisque je l'ai fait en re-découvrant Weather Report ( écouté en boucle dans l'atelier).... Anke s'est appliqué et du coup est assez content du résultat....

Regarde l'ampérage, peut-être que tu peux mettre un variateur...

Merci à tous !

Marki, je vais voir ça de près !

Bonjour à tous, Mes lectures m'ont amenées à cette question : au moyen-age, les épées étaient-elles trempées ou non ? En effet, (vous me reprenez si je m'égare, evidemment), les forgerons travaillaient au charbon et n'avaient que des moyens empiriques et leur expérience, pour évaluer leurs trempes ( pas de sondes, pas de forges à gaz). L'acier, tel que nous pouvons le connaitre aujourd'hui, était rare ( et probablement précieux). D'autre part ( et là ce n'est que mon raisonnement à moi) à "l'arrière" des champs de batailles, je suppose qu'il n'y avait pas une légion de forgerons, donc les protagonistes devaient probablement se débrouiller avec leurs outils tranchants une fois qu'ils avaient fini (ou presque) de se taper sur le groin.En terme de coût ( une épée coutait très cher je crois) et d'efficacité, ile me semble plus facile de redresser une épée tordue "au genou" que de la repasser au feu. De plus une épée d'acier,trempée, manipulée avec violence, risque de casser ? Votre avis, il y a-t-il des sources qui peuvent valider ou invalider ce raisonnement ? Médiévistes avertis, ferrailleurs de tous poils, merci d'avance pour vos réponses ! Anke.

Pour moi, c'est "irratrapable". Il y a une amorce de rupture ( qu'on ne voit pas forcément à l'oeil nu) de toutes façons. Pour moi, tu coupes là où c'est pêté et tu re-étires une soie en raccourcissant un peu ta lame ( tu as encore pas mal de matière en partant du "ricasso ébauché" vers la pointe de ta lame). tu peux aisément étirer cette partie là tant en épaisseur dans les deux plans ( tu peux te servir du coté le plus fin de ton marteau pour ce faire, en contre-forgeant régulièrement). Ta lame fait combien d'épaisseur à l'heure actuelle ?

Merci !

Bi-composants rouge. Chauffée un peu à la lampe d'architecte ( 60w) pour qu'elle soit bien liquide.

Oui Corbeau, c'est à peu près ça. Au départ je voulais faire "à l'ancienne" càd, tiges d'orties "émincée"+resine de pin + charbon de bois pilé, mais si le couteau va à la chaleur, j'ai un doute sur la solidité dans le temps. Donc j'ai opté sur : fil de lin détressé ( pour en faire de la filasse mais en un peu plus solide, je n'ai pas tout détouronné) + epoxy+charbon de bois pilé. J'aurai pu prendre la poussière d'acier que je récupère au pied du tank aussi ( quand on ponce au gros grain, ça fait des paillettes qui mélangées à la colle donnent de jolis petits reflets un peu comme un ciel étoilé), mais le charbon de bois pilé c'est bien aussi. Là je suis en train de faire l'étui... Je tire la langue ! Merci pour le compliments les keum's !

Pommeau en ivoire de pot au feu. Et voili.

Hop ! Ma version du bidule.

Merci les gars !

Trempe faite... Selective ( la gangue : mélange 1/3 argile de potier, 1/3 charbon de bois pilé très très fin, 1/3 sable très fin itoun le tout étalé amoureusement au couteau de peintre).

Bien pris ! Merci.

Sauf qu'il ne s'agit pas de Jim Bowie ! Ha ha ! Allez, un indice... Enfin un "indice"... Là c'est carrément la soluce !

Bonjour à tous, Je me suis lancé dans la fabrication d'étuis pour mes couteaux. J'utilise un couteau à ouvrir et un matoir pour faire le motif. Mon pb est le suivant : J'ai une petite lèvre qui "rebique" du coté maté de l'entaille. Mes questions : J'entaille trop profond ? J'entaille sur cuir humide est-ce la bonne méthode ou bien dois-je entailler sur cuir sec ? Merci pour vos réponses. Th

Et parfois entre chaque série de coups... Un peu de silence... Juste le charbon qui crépite... La poussière... Les odeurs. A oublier tel que j'ai été "façonné" et un peu comme si j'étais débarrassé des scories, loin du fracas des hommes, je me découvre enfin tel que je suis. C'est à chaque fois le même voyage intérieur...

Alors voilà... Un deal au départ... Un peu comme si on était des "indiens" qui troquent quoi ( l'enfance...). Alors, j'ai maté le film, j'ai fait des copies d'écran ( B.Duffort et PHM l'ont fait avant moi et d'autres aussi surement, je n'ai rien inventé...), j'ai fait le dessin et puis j'ai tapé, tapé, et retapé encore, en tirant la langue, en pensant à lui, parce que je veux qu'il soit content. Parce que... Ben de l'acier et des hommes quoi... Et puis j'aime cette saison

Houla !.... Je suis loin d'être un "maitre" ! Disons plutot ( oui ! je sais, toi c'est pat21, pluto c'est le chien de mickey...) un tacheron que Crom a "à la bonne" en ce moment ( mais Crom étant capricieux et un peu inconstant de temps en temps, il se peut que ça ne dure pas, je reste méfiant...). Pour ce qui est de l'épieu, je ne pense pas que cette lame ferait l'affaire car elle n'est pas très épaisse. Je n'ai jamais vu d'épieu en vrai, mais si j'ai bien lu, il faudrait au moins entre 6 et 8 mm d'épaisseur avec soit un manche roulé ou un pas de vis au pommeau. Si d'aventure vous avez des liens à me filer pour documentation, ils sont les bienvenus. Merci en tout cas pour tous vos commentaires, ça aide à aller un peu plus loin.

Merci les keupins !

A donf !

La rosée perle un peu... L'ombre devient pénombre et cède lentement la place à l'aube. Le couteau est là, sa lame se met à briller au même rythme que le jour qui se lève... J'aime ce moment... os, poirier, bois de cerf, poirier, os, acier ressort.